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Interview Laurent Fischer

Laurent Fischer et la Nintendo DS

Interview
Tous les thèmes gravitant autour de la Nintendo DS sont abordés dans cette interview exclusive de Laurent Fischer : concurrence avec la PSP, la fin de vie de la GBA, le online... une interview qui est même un peu spéciale puisqu'une partie est du texte classique, une autre de la vidéo !
Interview réalisée par Thomas et Xavier

Puissance-Nintendo : Comment se porte Nintendo ?

Laurent Fischer : Toujours bien. Nintendo est toujours une société qui investit énormément en recherche et développement. On a lancé l'an dernier la Nintendo DS sur deux nouveaux marchés.

Le lancement se passe très bien puisqu'en quelques semaines on a vendu près de 2.8 millions de machines. On a été obligé de réviser à la hausse nos capacités de production et nos objectifs de ventes aux Etats-Unis et au Japon. La sortie de la machine est prévue pour le 11 mars en Europe, il n'y a donc que quelques semaines à peine entre les trois marchés, ce qui est en soi une très bonne nouvelle.

On est en dans le lancement de la DS désormais, avec une foule d'événements autour de la console, à la fois pour les journalistes, les revendeurs et les consommateurs, afin de permettre à chacun d'essayer la DS et ses fonctionnalités. Tout est très positif.

PN : Comment se présente le lancement européen de la Nintendo DS ?

LF : Nintendo met en vente la Nintendo DS en Europe le 11 mars, on parle d’un prix de vente conseillé aux alentours de 149 euros.

La console sera disponible avec 14 jeux différents dès le premier jour. Nintendo proposera Mario 64 version DS, Wario Ware Touched !, Polarium (une sorte de Tetris version tactile très prenant) et Pokémon Dash. Ubisoft sortira Asphalt Urban GT et Rayman DS peu après le lancement. Activision nous donne un Spiderman 2 très joli et Sega un jeu magnifique appelé Project Rub. On trouvera également des petits jeux bien sympas, des casse-tête, comme Zoo Keeper ou Mister Driller de Namco. Bien sûr, Electronic Arts produit une nouvelle version de The URBZ : Sims in the City, avec plein de mini-jeux qui utilisent l’écran tactile, et un Tiger Woods qui permet de faire des swings avec le stylet. On a donc une palette de jeux très variée.

PN :Il y a donc 14 jeux au lancement, mais l’achat d’une console est un investissement à long terme. Combien y a-t-il de jeux en développement ?

LF : Il y a plus de 120 jeux en développement. Tous les éditeurs sont motivés, notamment par l’écran tactile qui peut complètement changer la façon de jouer. On connaissait Wario Ware, mais le jouer sur un écran tactile change complètement les sensations. Un jeu de rôle ? Avec l’écran tactile, on peut gérer toutes les options et avoir un combat 3D simultané sur le deuxième écran : c’est assez excitant !

Alors imaginez ce que la DS peut offrir dans le domaine des jeux qui n’existent pas. Pac-Man, tout le monde connaît, mais on n’a jamais pu y jouer en dessinant le Pac-Man et le labyrinthe comme dans le futur Pac-Pix ! Tout est complètement remis à plat. En tant que joueur, on trouve cela très excitant. Alors imaginez les développeurs, qui ont des tas d’idées dans leurs cartons, mais qui n’avaient pas jusqu’alors la plate-forme technique ! Maintenant, la DS leur ouvre plein de portes. C’est la principale raison pour laquelle tous les studios au monde travaillent sur des jeux spécifiques DS.

PN : La DS est une machine à jouer, portable, mais quand on entend Nintendo dire que ça ne les intéresse pas de faire une machine capable de lire MP3 et videos, ça peut énerver, car on n'a pas forcement de place dans un sac à dos pour une DS, un iPod, un lecteur video et j'en passe. Pourquoi s'obstiner ?

LF : Déjà, on ne dit pas ça ! On dit qu'elle n'est pas faite pour ça, mais rien n'empêche de le faire. Pensez à cet accessoire pour lire audio et vidéo sur GBA-SP au Japon, ou encore au Game Boy Video. Avec une GBA bien équipée, il est possible de lire des vidéos, avec des cartouches de 45 minutes de très bonne résolution, avec une interface type DVD. ça marche très bien, avec du très bon son stéréo sur le casque !

On trouve aussi sur GBA un visiophone téléphonique, avec une caméra qui me filme. Sur l'écran, j'ai la personne à qui je suis en train de téléphoner. J'ai un casque et une connection RTC : je compose mon numéro sur le GBA SP, je parle avec les gens et j'ai une caméra.

J'ai un tuner-TV. Je regarde donc la télévision en posant ma GBA sur son socle. ça existe pour DS. J'ai un adaptateur MP3, qui existe déjà. Donc j'ai déjà tout ça ! Ce n'est pas Nintendo qui l'a fait, mais ce sont des accessoiristes, des développeurs.

A partir du moment où on propose une plate-forme comme la DS avec deux écrans, de la 3D, une vraie autonomie, un port GBA qui est actif en même temps que le port DS et qui peut donc servir à connecter des accessoires, une prise micro, une prise casque, le wireless et la compatibilité wifi : on peut vraiment tout faire avec ça !

PN : Pourquoi ne pas le faire d'office, comme le propose la PSP ?

LF : Parce que ce n'est pas notre métier. Je n'ai pas de catalogue vidéo à vendre, je n'ai pas Tristar Columbia avec Spiderman à vendre ! Je n'ai pas de musique, je n'ai pas toute une floppée d'artistes à faire vivre et à vendre. Eux [Sony] ont intérêt à faire ca. C'est même normal qu'ils le fassent. Ils ont toujours fait ca.

La convergence, ce n'est pas la convergence vers ce qu'ils n'ont pas, c'est la convergence de ce dont ils disposent. Ils ont du format vidéo, du format musical, ils ont du jeu vidéo. Bizarre, la PSP fait les 3 ! Très bien, c'est logique !

Nous, on a la convergence jeu vidéo, jeu vidéo et jeu vidéo. Après, même si elle est moins travaillée de façon sexy, si elle a toujours ses contraintes de portabilité, la DS est une merveille de plate-forme technologique. Si quelqu'un a envie, si un éditeur vidéo ou musical a envie de proposer un lecteur vidéo ou de MP3 compatible Internet ou quoi que ce soit, il fait ce qu'il veut ! Lui, ce qu'il sait, c'est que la machine a telle ou telle caractéristique technique, qu'elle a 10 heures d'autonomie, qu'elle est vraiment portable, qu'il a du son surround sur les deux haut-parleurs, et une prise casque derrière : il fait ce qu'il veut avec ça.

PN : On parle beaucoup d'innovation, et l'une d'elles sur GameCube était la connectique NGC-GBA. Quel bilan faites-vous de celle-ci et quelles sont les perspectives apportées par la Nintendo Revolution en la matière ?

LF : Mon avis personnel, c'est qu'on a eu de très belles choses. Je pense qu'on n'a eu ni le temps ni les moyens d'aller au fond des choses, mais je pense, avec le recul, que c'est beaucoup de là que sont venues les réflexions sur les deux écrans de la DS et sa logique de développement, le fait de gérer d'un côté un écran GBA et de l'autre un écran NGC où tous deux montrent des choses différentes mais en rapport étroit. Cette réflexion a sûrement permis de trouver le système de double-écran DS, cette logique d'avoir deux sources d'informations différentes, une source d'action et une source d'informations, d'avoir deux écrans tout simplement. Quant à Revolution, on n'a aucune information pour le moment.

PN : Pictochat était un exemple technologique pour montrer ce qu'on peut faire en termes de communication sans fil. D'après ce que vous dites, ce n'est pas de Nintendo qu'il faut s'attendre à voir un logiciel de communication vocale sur Internet, alors ?

LF : Ca, ça pourrait venir de quelqu'un qui va gérer à la fois l'interface du jeu et qui va aussi gérer l'interface Internet notamment. Tout est ouvert. Pictochat est venu avec cette logique de réflexion simple : nous, on a toujours parlé de jeu social. Le multijoueurs, le port quatre manettes, ce sont des éléments qui viennent de chez nous. On n'a pas attendu le online pour se dire qu'il fallait jouer à plusieurs. On joue depuis des années en multijoueurs. C'est notre marque de fabrique. Les autres avaient besoin de ramer dans tous les sens pour jouer à quatre. Quatre manettes dans une console, c'est une de nos marques de fabrique depuis des années.

Maintenant, Pictochat est un super élément gratuit de communication. C'est super drôle parce que tu écris et tu dessines. Pour moi, c'est comme ça que je le vois, c'est que tu commences par discuter et ensuite tu lances une partie multijoueurs ! "Moi j'ai Mario, toi t'as Metroid. On fait quoi ? Ben Mario ? OK. A tout de suite", on relance la console, on lance le téléchargement de jeu : Mario, la partie est lancée, on joue !

PN : Oui enfin bon, ça se passe dans la même pièce, il n'y a presque pas besoin de Pictochat à la rigueur.

LF : C'est pas vrai, ce n'est pas forcément dans la même pièce. On s'est amusé à le faire dans le RER, avec quelqu'un dans la rame à côté. Dans la pièce du dessus, ou d'à côté, même si ça ne marche pas toujours si on a une grosse porte anti-feu ! Un autre exemple : un amphithéatre de fac à 1500 places. Tu te vois te lever et crier "Mario 64, d'accord ?" en plein cours ?

PN : On sent qu'avec la sortie de la DS, la GBA va prendre un gros coup de vieux...

LF : Non, elle va prendre un coup de jeune ! Le SP va prendre la place qu'avait auparavant la Game Boy Color. C'est-à-dire que Game Boy et en particulier Game Boy Color avec Pokémon, avaient vraiment une connotation enfant. C'était la console des 7-13 ans exclusivement. Il y avait très peu d'adultes qui avaient des GBC, sauf ceux qui avaient Tetris ou quelques hardcore-gamers. Mais c'était vraiment Game Boy = enfant.

Quand GBA est arrivé et a fortiori quand GBA-SP est arrivé, on a beaucoup travaillé, et on avait les jeux pour le faire aussi, pour que les gens qui avaient déjà eu la Game Boy arrêtent de penser que Game Boy = enfant et qu'avoir un SP ce n'était ni dégradant ni humiliant, qu'on pouvait passer un très bon moment sans être ridicule dans le métro en jouant à un Golden Sun, un Mario Kart ou autre. Donc, on a pu faire entrer l'univers Game Boy dans l'univers des joueurs en général.

C'est pour ça qu'on était très content d'arriver à un âge moyen de 19 ans sur la SP avec, une fois de plus, encore beaucoup d'enfants, mais aussi beaucoup de joueurs de tous les âges. Maintenant ce qu'il va se passer, c'est plutôt la DS qui va situer dans cette logique des enfants de 7 ans qui sont des joueurs et en lesquels les parents ont confiance au point de leur confier une DS, mais aussi des jeunes de 15 ans et des mecs de 25 ans : pareil ! C'est plutôt DS qui va prendre cette place là. Mais par contre, les parents qui ont des enfants et qui ont un budget un peu plus serré, ou dont les enfants ne sont pas de gros joueurs mais des joueurs occasionnels comme c'était souvent le cas sur Game Boy (le babysitter dans la voiture, pendant les voyages ou quand on s'ennuie...) et qui n'ont donc pas beaucoup de jeux. Là, naturellement, pour des raisons de solidité, de budget, et de praticité (on enclenche la cartouche, on allume, et on joue !), c'est le SP qui va prendre cette place là. Le SP va devenir ce qu'était le Game Boy Color : la console des 7-13 ans, la DS s'attaquant à une classe d'âge beaucoup plus large. Donc, la GBA SP va prendre un coup de jeune. D'ailleurs, les chiffres (vous qui suivez sur PN l'ensemble des chiffres de vente) montrent que la SP se porte très bien aux Etats-Unis et au Japon, et vit en parallèle avec la DS sans que ni l'un ni l'autre ne se phagocytent uniquement à cause de cette logique de tranche d'âge qui sont différenciées.

PN : Les chiffres ne sont-ils pas un peu truqués par le fait qu'on a manqué de DS aux USA à Noel ?

LF : Je ne pense pas que quelqu'un qui ait envie d'une DS accepte de se retrouver avec une GBA. Non, quelqu'un qui cherche une DS, ce n'est pas quelqu'un qui n'a jamais eu de jeux vidéo, s'il veut une DS, il achètera une DS. De la même facon, un joueur qui veut une DS aura soit déjà son SP soit il ne l'aura jamais acheté et ne va pas changer d'avis. Hésiter entre une DS et une PSP, pourquoi pas, mais entre une DS et une GBA, non ! Quand on veut une DS, on attend une DS. La vraie réponse, c'est vraiment que la GBA SP est redescendue dans une classe plus jeune, et donc va vivre encore très longtemps !

PN : Comment on justifie l'achat d'une DS maintenant quand on a eu une GBA SP à Noel ?

LF : C'est l'éternel débat à chaque fois qu'on lance ! On est à la fois sur un marché technologique, et à la fois les moins violents en termes de renouvellement de parc. Un jeu GBA, on en trouve depuis 2001 et est rétro-compatible avec la DS. La DS ne propose pas la même chose que le GBA SP. Ce n'est pas la même chose, ce sont deux univers différents. Sur un PC, c'est tous les six mois qu'on doit changer sa carte graphique ! Un téléphone portable, si on veut avoir la dernière version, c'est tous les six mois aussi ! La question ne se pose pas pour ces marchés là, alors on ne va pas se la poser non plus pour les consoles de jeux vidéo, surtout quand la DS, effectivement, ne propose pas la même chose que le Game Boy Advance SP.

PN : Comment Nintendo et les éditeurs vont-ils continuer à soutenir la GBA cette année ?

LF : Je ne connais pas les plannings de tous les éditeurs, on avait noté en passant du Game Boy Color au GBA que beaucoup d'éditeurs ont bougé leurs équipes d'une console à l'autre. Mais ceux qui sont restés sur GB Color avec sa base installée de plusieurs millions de machines, ont très très bien vendu. Des gens savent qu'il faut rester : ce n'est pas parce qu'il y a une nouvelle console que l'ancienne ne vit plus !

C'est vrai pour les consoles de salon comme pour les consoles portables. On sait qu'on va continuer à travailler sur GBA parce qu'il y a près de 78 millions de consoles dans le monde, en plus les jeux sont rétro-compatibles DS. On a un planning GBA avec bon nombre de jeux à paraître, de très bons jeux en plus. Les éditeurs vont comprendre que ça vaut le coup de continuer à sortir des jeux sur Game Boy Advance parce que c'est un marché qui compte beaucoup de consoles et qu'une console ne cesse de vivre dès la naissance de la DS, bien au contraire !

PN : Quel est le joueur type de la DS ?

LF : C'est une console Nintendo, donc je suis clairement déterminé à ignorer l'âge des joueurs ! Mon but est de faire découvrir cette expérience de jeu : le hardcore-gamer le plus confirmé qui soit avec la chambre remplie de jeux et de consoles aura le même attrait à venir que celui qui n'a pas touché de console de sa vie et qui va se dire que c'est peut-être le moment de franchir le pas parce que ça l'a fait marrer de jouer à WarioWare avec le stylet.

PN : Avec la DS, allez-vous parler de la même facon aux différents publics ? On n'est pas sensé s'adresser aux télespectateurs d'Alias comme à ceux de Pokémon !

LF : On fait le même exercice, et on fait cet exercice-là depuis des années et vous ne vous en rendez même pas compte ! Pour un jeu donné, je fais de la communication sur les 4-14 ans, du 11-14 ans, du 13-18, du 15-24 voire du 15-35. Sur le même jeu, j'utilise parfois le même film et je travaille avec tous les âges de nos joueurs !

Un Super Mario, par exemple, je vais le vendre à des enfants en tant que jeu de plate-forme, pas en tant que Mario qui va plutôt toucher les joueurs de 30 ans qui ont joué sur la 1e version. Et je vais faire ça dans le même temps, pas toujours avec la même communication, mais c'est là que l'exercice est difficile, en réussissant à parler à tout le monde. Pour Mario Kart, on a fait la même chose. En regardant comment étaient construites les publicités Mario Kart, on se rend compte qu'elles n'oubliaient personne.

Après, il y a toujours des facons de parler, la TV est plutôt un outil de masse qui ne fait pas dans le détail. Après, on a plein d'autres moyens de parler aux gens : on parle par Internet, par la presse spécialisée, la radio, les événements qu'on organise, les facons de rencontrer les gens sur le terrain... Si je fais une démonstration sur un événement de joueurs, je vais plutôt le lancer dans une partie de Metroid, parce qu'il va comprendre tout de suite que c'est un FPS et sait ce que ça veut dire. Je vais pas perdre mon temps à lui dire que c'est mieux de contrôler Samus avec le stylet mais lui dire de tirer dans la tête de l'ennemi là ! Il va le voir tout de suite. Si j'ai envie de le faire marrer, je vais prendre Project Rub et le mettre sur un des mini-jeux appelé Le Yacht, poser la console et lui dire de souffler dans le micro pour qu'il voit son yacht avancer ! Je lui aurais ainsi montré deux choses.

Quelqu'un qui n'aura jamais joué à la console en particulier ou aux jeux en général, je vais plutôt lui montrer WarioWare et lui dire de jouer. Il va couper des légumes, rouler du papier toilette, enrouler une crotte de nez, ça va le faire marrer et il va trouver ça drôle. Je peux aussi lui montrer le yacht, mais je ne vais pas lui parler comme je parlais au hardcore-gamer, ni mettre Metroid entre les mains du super débutant : ce n'est pas l'idée ! Il faut savoir montrer ce que les gens ont envie de voir, et c'est ce que permet aussi la DS, avec une foule de jeux différents qui permet de répondre à des foules de goûts différents.

PN : Il n'y a donc pas de joueur type pour la DS ?

LF : On n'est pas sectaire avec les joueurs. Jouez ! Que ce soit sur DS, GameCube ou ailleurs : jouez ! C'est ça qui est important ! A un moment donné, je sais qu'on offre quelque chose d'unique : même si on vient de l'univers PS2, XBox ou même PC, à un moment donné on va finir par goûter à ça et avoir envie d'essayer. Et après, on ne s'en passe plus. Il faut donc jouer. C'est important.

PN : La console portable de Sony (la PSP) sort quelques semaines après la Nintendo DS. Quelle est la différence entre les deux ?

LF : Je pense que jouer à la PSP permettra de retrouver des sensations qu’on a connues sur console de salon, certes, mais ce ne seront pas de nouvelles sensations. On n’aura jamais moyen de retrouver un gameplay identique à celui de la DS. Dans jeu vidéo, il y a le mot « jouer ». Jouer, c’est s’amuser, ce que la DS permet mieux que personne.

PN : Ca sera le mot de la fin, merci Laurent Fischer !

LF : Merci à vous et surtout n'oubliez pas que le plus important c'est de jouer !

Merci à Laurent Fischer pour nous avoir accordé autant de temps.

Cette interview fut enregistrée le Vendredi 11 Février 2005 au siège de Nintendo France.

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