Eidos Montréal douche tout espoir d'obtenir Tomb Raider sur Switch
On aurait pu espérer qu'entre la relance de la carrière de Tomb Raider y compris au cinéma et le succès commercial de la Nintendo Switch, nous aurions pu vivre les dernières aventures de Lara sur notre console, mais Eidos Montréal semble catégorique sur le sujet et s'en explique.
Chaque news apporte son potentiel lots de bonnes nouvelles et de douches froides. Après les espoirs en provenance de Bethesda et d'id Software, basculons maintenant dans la seconde catégorie, celle des mauvaises nouvelles, pour évoquer le parcours de Miss Croft qui risque de ne pas croiser la route de la Nintendo Switch avant longtemps.
Pourtant, Lara et Nintendo sont de vieilles connaissances qui ont parcouru un bout de chemin ensemble. On se souviendra de ses derniers pas sur la Wii avec Tomb Raider: Underworld et Tomb Raider: Anniversary, nous avons même eu le droit à Tomb Raider: Legend sorti sur DS et GameCube, et des titres sur Game Boy. Il y avait donc une marge à exploiter pour tirer quelque chose de la Switch, mais selon une interview accordée auprès de GameSpot de Heath Smith, lead game designer au sein d'Eidos Montreal, ce dernier indique clairement que rien n'est prévu sur la dernière console de Nintendo.
Pourquoi ? Selon lui, et malgré le fait qu'il apprécie personnellement la Switch, le dernier jeu de la série trilogie - Shadow of the Tomb Raider - n’est pas adapté à la plate-forme, ce qui d'un coup, par cette indication, supprime tout espoir pour le moment d'un quelconque portage vers la Switch.
Shadow of the Tomb Raider : Gameplay VF (Événement Square Enix France - 24 juillet 2018)
Tomb Raider avait déjà évité la Wii U (en partie lié à son interface particulière et son manque de compatibilité avec certaines API), désormais c'est la Switch qui ne semble pas adaptée. Bien dommage quand on voit comment s'en sortent les développeurs de Panic Button dans leurs portages. Mais peut-être faut-il voir à la fois un problème d'image du public Nintendo et la difficulté de se lancer dans des portages qui nécessitent à nouveau pas mal de travail d'optimisation quand les équipes internes manquent et que les compétences extérieures sont saturées en demandes diverses.
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