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iicon : l’ESA tente de rebondir avec un nouveau salon à Las Vegas
L’E3 est mort : vive iicon, un nouveau salon annoncé par l’Entertainment Software Association (ESA), équivalent américain du SELL, qui devrait se tenir du 27 au 30 avril 2026.
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Après la disparition de l’E3, l’Entertainment Software Association tente un nouveau pari avec iicon, un événement qui se tiendra du 27 au 30 avril 2026 à Las Vegas. Mais contrairement à l’E3, qui a été l’épicentre de l’industrie du jeu vidéo pendant plus de deux décennies, iicon ne semble pas vouloir marcher dans ses traces.
Au lieu de recréer un salon grand public avec des stands bondés et des démos à la chaîne, ce nouveau format se présente comme un sommet interdisciplinaire, où le jeu vidéo dialoguera avec d’autres industries comme le cinéma, la musique, l’éducation et même la finance. Une ambition louable, mais dans un calendrier déjà bien chargé, reste à voir si le concept saura convaincre.
En optant pour le printemps, iicon espère trouver une place, mais les studios ont-ils encore besoin d’un tel événement à ce moment-là ? La plupart des projets sont encore loin d’être finalisés, et les éditeurs ne semblent pas regretter l’époque où ils devaient boucler des démos précipitamment pour être prêts à temps pour un E3. En clair, iicon devra prouver sa pertinence.
L’ESA vend iicon comme un carrefour d’échanges, un espace où des deals pourront être signés et où l’industrie du jeu vidéo pourra nouer des liens avec d’autres secteurs. Sur le papier, cela ressemble davantage à une version élargie de la GDC (Game Developers Conference) qu’à un nouvel E3. Problème : la GDC a déjà lieu en mars, soit un mois à peine avant iicon.
L’objectif semble donc clair : faire de iicon un événement d’affaires, un rendez-vous d’initiés, plutôt qu’un festival pour les joueurs. Mais avec un positionnement aussi proche de la GDC, et un concept qui semble encore flou, difficile d’imaginer un raz-de-marée d’enthousiasme immédiat.
L’E3 avait aussi un inconvénient majeur : il imposait un calendrier rigide, obligeant les studios à cruncher pour finaliser des démos jouables, parfois plus de six mois avant la sortie réelle du jeu. En 2025, les éditeurs semblent apprécier cette liberté retrouvée, et rares sont ceux qui réclament un retour à un événement centralisé.
Cela dit, les rencontres en face-à-face restent essentielles dans l’industrie. Les deals ne se signent pas uniquement sur Zoom, et un événement comme iicon pourrait trouver sa place s’il parvient à attirer investisseurs et décideurs extérieurs au jeu vidéo.
Pour l’instant, l’ESA affiche des soutiens solides, avec Nintendo, Microsoft, Sony, EA, Epic Games et Disney parmi les partenaires annoncés. Mais rien ne garantit que ces grands noms s’investiront vraiment, ni qu’ils offriront de grosses annonces lors du salon.
L’avenir dira si iicon peut s’imposer comme un rendez-vous incontournable, ou s’il finira comme une simple tentative nostalgique de recréer la gloire perdue de l’E3. Une chose est sûre : pour l’ESA, ce pari est aussi osé que risqué.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de l'événement : iicon.com !
Au lieu de recréer un salon grand public avec des stands bondés et des démos à la chaîne, ce nouveau format se présente comme un sommet interdisciplinaire, où le jeu vidéo dialoguera avec d’autres industries comme le cinéma, la musique, l’éducation et même la finance. Une ambition louable, mais dans un calendrier déjà bien chargé, reste à voir si le concept saura convaincre.
Un événement qui cherche à se démarquer
Avec une date fixée fin avril, iicon s’éloigne du mois de juin qui était autrefois dominé par l’E3. Un choix malin sur le papier, mais pas forcément synonyme de succès. Summer Game Fest s’est installé confortablement en juin, la Gamescom est indétrônable en août, le Tokyo Game Show reste l’événement phare de septembre, et en Europe, la Paris Games Week s’impose en prévision des fêtes de fin d’année.En optant pour le printemps, iicon espère trouver une place, mais les studios ont-ils encore besoin d’un tel événement à ce moment-là ? La plupart des projets sont encore loin d’être finalisés, et les éditeurs ne semblent pas regretter l’époque où ils devaient boucler des démos précipitamment pour être prêts à temps pour un E3. En clair, iicon devra prouver sa pertinence.
L’ESA vend iicon comme un carrefour d’échanges, un espace où des deals pourront être signés et où l’industrie du jeu vidéo pourra nouer des liens avec d’autres secteurs. Sur le papier, cela ressemble davantage à une version élargie de la GDC (Game Developers Conference) qu’à un nouvel E3. Problème : la GDC a déjà lieu en mars, soit un mois à peine avant iicon.
L’objectif semble donc clair : faire de iicon un événement d’affaires, un rendez-vous d’initiés, plutôt qu’un festival pour les joueurs. Mais avec un positionnement aussi proche de la GDC, et un concept qui semble encore flou, difficile d’imaginer un raz-de-marée d’enthousiasme immédiat.
Un retour aux salons physiques est-il encore pertinent ?
Avec la montée en puissance des Nintendo Direct, PlayStation State of Play, Microsoft Developer_Direct et autres livestreams, les éditeurs ont trouvé une alternative efficace aux salons traditionnels. Plus besoin d’une grande messe annuelle pour concentrer les annonces : aujourd’hui, les constructeurs et studios contrôlent leur communication, annonçant leurs jeux au moment qui leur convient.L’E3 avait aussi un inconvénient majeur : il imposait un calendrier rigide, obligeant les studios à cruncher pour finaliser des démos jouables, parfois plus de six mois avant la sortie réelle du jeu. En 2025, les éditeurs semblent apprécier cette liberté retrouvée, et rares sont ceux qui réclament un retour à un événement centralisé.
Cela dit, les rencontres en face-à-face restent essentielles dans l’industrie. Les deals ne se signent pas uniquement sur Zoom, et un événement comme iicon pourrait trouver sa place s’il parvient à attirer investisseurs et décideurs extérieurs au jeu vidéo.
Pour l’instant, l’ESA affiche des soutiens solides, avec Nintendo, Microsoft, Sony, EA, Epic Games et Disney parmi les partenaires annoncés. Mais rien ne garantit que ces grands noms s’investiront vraiment, ni qu’ils offriront de grosses annonces lors du salon.
Mais un pari risqué pour un secteur qui a changé
Avec iicon, l’ESA tente de se réinventer, mais dans un paysage où les studios et éditeurs semblent avoir tourné la page des salons physiques, son succès est loin d’être assuré. Peut-être que la nature a horreur du vide, mais à ce jour, ce vide ne semble poser aucun problème aux éditeurs.L’avenir dira si iicon peut s’imposer comme un rendez-vous incontournable, ou s’il finira comme une simple tentative nostalgique de recréer la gloire perdue de l’E3. Une chose est sûre : pour l’ESA, ce pari est aussi osé que risqué.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de l'événement : iicon.com !
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