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Il y a 20 ans, The Legend of Zelda: Majora's Mask sortait au Japon
A peine nous remettions nous de la claque Ocarina of Time que débarquait au Japon Majora's Mask et son ambiance résolument plus sombre et étrange.
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Adoré par certains, rejeté par d'autres, la "suite" de celui qu'on appelait souvent Zelda 64 n'avait pas laissé les joueurs indifférents, et continue encore aujourd'hui d'alimenter les débats des fans de la licence.
A sa sortie, le jeu affichait des graphismes plus fins que ceux de son grand frère, grâce, et à cause, de son Expansion Pak obligatoire, héritage notamment de son développement débuté sur le 64DD de la Nintendo 64.
L'histoire de Majora's Mask est maintenant bien connue, mais anniversaire oblige, permettez-nous de vous la raconter brièvement de nouveau.
Souhaitant capitaliser sur le succès de Ocarina of Time, Nintendo commande une suite pour son extension restée exclusive au Japon, le 64DD. Miyamoto demande à son équipe de produire une suite rapide afin de recycler le moteur et l'univers du titre. Le projet "Master Quest" est donc lancé et sortira bien sur le support (et plus tard chez nous dans l'édition collector de Wind Waker ainsi que sur le remake 3DS de The Legend of Zelda)
Mais il est un homme qui trouve le projet peu intéressant en la personne de Eiji Aonuma. L'homme n'occupait pas encore de rôle clé chez Nintendo mais avait participé à Ocarina of Time et plus spécifiquement à la conception des donjons. Pendant qu'il travaille sur Master Quest, Aonuma conçoit en secret des donjons inédits et finit par présenter ses créations à Miyamoto.
Aonuma propose ainsi à Miyamoto de réaliser une véritable suite à Ocarina of Time plutôt que se limiter à Master Quest, qui ne consistait qu'en un retravail de surface d'Ocarina of Time. Miyamoto décide de faire un pari avec Aonuma : s'il parvient à créer une suite d'Ocarina of Time en moins d'un an, alors il pourra sortir sa suite sur la console.
La tâche n'est pas des plus simples, "Zelda 64" ayant demandé un travail acharné aux équipes de Nintendo pendant plus de trois ans. Aonuma décide pourtant de relever le défi et se retrouve propulser à la place de réalisateur du jeu.
Celui qui aura été un temps appelé Zelda Gaiden par la presse finira ainsi par être officialisé le 20 août 1999 par Miyamoto, et annoncé en novembre 1999 comme étant prévu sur Nintendo 64 pour les fêtes de fin d'années de... l'année 2000. Le jeu trouvera finalement son nom définitif en mars 2000, Zelda no denstesu Mujura no kamen au Japon, et The Legend of Zelda : Majora's Mask chez nous. Le titre sortira un peu plus tard au Japon en la date du 27 avril 2000, puis débarquera aux États-Unis le 26 octobre 2000 alors que nous, joueurs européens, avons dû attendre le 17 novembre 2000.
Le jeu sera ensuite porté sur Game Cube comme bonus exclusif à l'édition collector Zelda de la console, puis sur Wii et Wii U sur leur console virtuelle respective. Le jeu connaîtra enfin un remake sur Nintendo 3DS en 2015.
L'action de Majora's Mask se situe à Termina, sorte d'univers parallèle à Hyrule. Point de Zelda ou de Ganondorf dans cet opus puisque l'antagoniste principal est un lutin appelé Skull Kid, qui a volé au marchand de masque le Masque de Majora qui lui confère un sombre pouvoir.
Skull Kid utilise ses nouvelles capacités pour arracher la lune à son orbite et la faire progressivement chuter vers Termina, où elle doit s'écraser 72 heures plus tard. Le vendeur de masques chargera Link de récupérer le masque en lui donnant la faculté de remonter le temps grâce son ocarina. Au cours de son aventure, il récolte des masques uniques aux capacités toutes différentes et capables parfois de changer son apparence. Le jeune héros devra également aider les habitants de Termina, qui ressembleront étrangement beaucoup à de vieilles connaissances issues de sa précédente aventure.
Et avec la suite de Breath of the Wild qui semble emprunter la même voie que Majora's Mask, on risque fort de reparler du titre cette année. Et quoi de mieux pour fêter les vingt ans du titre que de lui offrir un successeur spirituel !
A sa sortie, le jeu affichait des graphismes plus fins que ceux de son grand frère, grâce, et à cause, de son Expansion Pak obligatoire, héritage notamment de son développement débuté sur le 64DD de la Nintendo 64.
L'histoire de Majora's Mask est maintenant bien connue, mais anniversaire oblige, permettez-nous de vous la raconter brièvement de nouveau.
Souhaitant capitaliser sur le succès de Ocarina of Time, Nintendo commande une suite pour son extension restée exclusive au Japon, le 64DD. Miyamoto demande à son équipe de produire une suite rapide afin de recycler le moteur et l'univers du titre. Le projet "Master Quest" est donc lancé et sortira bien sur le support (et plus tard chez nous dans l'édition collector de Wind Waker ainsi que sur le remake 3DS de The Legend of Zelda)
Mais il est un homme qui trouve le projet peu intéressant en la personne de Eiji Aonuma. L'homme n'occupait pas encore de rôle clé chez Nintendo mais avait participé à Ocarina of Time et plus spécifiquement à la conception des donjons. Pendant qu'il travaille sur Master Quest, Aonuma conçoit en secret des donjons inédits et finit par présenter ses créations à Miyamoto.
Aonuma propose ainsi à Miyamoto de réaliser une véritable suite à Ocarina of Time plutôt que se limiter à Master Quest, qui ne consistait qu'en un retravail de surface d'Ocarina of Time. Miyamoto décide de faire un pari avec Aonuma : s'il parvient à créer une suite d'Ocarina of Time en moins d'un an, alors il pourra sortir sa suite sur la console.
La tâche n'est pas des plus simples, "Zelda 64" ayant demandé un travail acharné aux équipes de Nintendo pendant plus de trois ans. Aonuma décide pourtant de relever le défi et se retrouve propulser à la place de réalisateur du jeu.
Celui qui aura été un temps appelé Zelda Gaiden par la presse finira ainsi par être officialisé le 20 août 1999 par Miyamoto, et annoncé en novembre 1999 comme étant prévu sur Nintendo 64 pour les fêtes de fin d'années de... l'année 2000. Le jeu trouvera finalement son nom définitif en mars 2000, Zelda no denstesu Mujura no kamen au Japon, et The Legend of Zelda : Majora's Mask chez nous. Le titre sortira un peu plus tard au Japon en la date du 27 avril 2000, puis débarquera aux États-Unis le 26 octobre 2000 alors que nous, joueurs européens, avons dû attendre le 17 novembre 2000.
Le jeu sera ensuite porté sur Game Cube comme bonus exclusif à l'édition collector Zelda de la console, puis sur Wii et Wii U sur leur console virtuelle respective. Le jeu connaîtra enfin un remake sur Nintendo 3DS en 2015.
L'action de Majora's Mask se situe à Termina, sorte d'univers parallèle à Hyrule. Point de Zelda ou de Ganondorf dans cet opus puisque l'antagoniste principal est un lutin appelé Skull Kid, qui a volé au marchand de masque le Masque de Majora qui lui confère un sombre pouvoir.
Skull Kid utilise ses nouvelles capacités pour arracher la lune à son orbite et la faire progressivement chuter vers Termina, où elle doit s'écraser 72 heures plus tard. Le vendeur de masques chargera Link de récupérer le masque en lui donnant la faculté de remonter le temps grâce son ocarina. Au cours de son aventure, il récolte des masques uniques aux capacités toutes différentes et capables parfois de changer son apparence. Le jeune héros devra également aider les habitants de Termina, qui ressembleront étrangement beaucoup à de vieilles connaissances issues de sa précédente aventure.
Et avec la suite de Breath of the Wild qui semble emprunter la même voie que Majora's Mask, on risque fort de reparler du titre cette année. Et quoi de mieux pour fêter les vingt ans du titre que de lui offrir un successeur spirituel !
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