News Secteur
Les avantages fiscaux du jeu vidéo remis en cause
Jamais les niches fiscales n'ont autant été d'actualité : on est pour leur suppression… tant qu'elles ne nous concernent pas !
News
Gamasutra revient sur un avantage fiscal plutôt rare en ces temps de criiiiiise, dont profitaient les studios de développement basés en France. Ce dernier a notamment incité Ubisoft à rapatrier certains projets dans l'Hexagone, ou d'autres à ne pas aller dans d'autres pays moins chers d'un point de vue fiscal comme le Canada.
Voté en 2007 et autorisé par la Commission Européenne, ce dispositif a pris fin en janvier. Et par les temps qui courent, les discussions pour qu'il soit à nouveau effectif en 2012 n'ont malheureusement pour les entreprises du secteur pas avancé. C'est en tout cas ce que croit savoir le magazine professionnel des développeurs, Develop.
Le problème, pour les autres pays d'Europe, vient du fait que la mesure est discriminante à l'égard des autres pays européens, offrant de facto un avantage certain aux entreprises basées en France. Evidemment, les studios commencent à monter au créneau pour contester cette remise en cause d'un avantage qui pouvait sembler acquis : le CEO de Quantic Dream a ainsi déclaré que "l'abandon de cette mesure phare, qui apporte de l'espoir à un grand nombre de studios européens et a montré son efficacité en France, serait une erreur historique."
Pour Quantic Dreams, si les mesures ne sont pas renouvelées, c'est vers le Canada que son regard se tournera, le pays disposant d'avantages fiscaux particulièrement attractifs qui ont incité Electronic Arts et Ubisoft, notamment, a massivement investir là-bas. Comme quoi, les balades en traineau n'étaient pas la seule motivation pour ouvrir ces gigantesques bureaux au Canada !
Source : Develop via Gamasutra
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.
S'ils suppriment ça, ce ne sera pas forcément la mort du jeu vidéo français (on reviendra au statut où on en était avant), mais il est certain que les développeurs n'arriveront plus à être rentables sur notre territoire.