Mais la nouvelle loi a fait grand bruit. Elle interdit purement et simplement toute forme de jeux vidéo, en public ou chez soi ! Nous vous invitons à aller consulter la news qui vous expliquera tout.
Comme vous le savez, les choses ne vont pas en rester là. Les défenses s'organisent dans le pays. La semaine dernière, on vous parlait de pétition en ligne, et de manifestations en préparation.
Cette fois ci, des associations prennent la parole pour défendre leurs intérêts et dénoncer cette loi afin de faire réagir le grand public. Ainsi, le porte parole de l'union des cybercafés grecs a déclaré :
Le principal problème, c'est que l'affaire pourrait être prise à la rigolade si elle ne menaçait pas l'emploi de milliers de salariés ! En Chine, consulter les sites politiques est interdit, dans d'autres pays, c'est l'accès aux sites pornographiques qui est répressible, et en Grèce, il est illégal d'utiliser des ordinateurs et des consoles de jeux pour jouer.
Faire peur à la population en affirmant que cette loi peut leur coûter leur salaire (note : le pourcentage de salariés qui jouent aux jeux de leur ordinateur dans les entreprises occasionnellement frole les 90%), et établir une comparaison entre la Grèce et la Chine, champion mondial des violations des droits de l'homme : voici la recette idéal pour faire réagir l'opinion public, et ainsi faire bouger les choses.
Ceci dit, le gouvernement réagit au tollé. Mais dans quel sens ! L'amende suite à l'utilisation de jeux vidéo vient d'être augmenté à 150 000 €uros. Véritable provocation, cette hausse montre la détermination des autorités à conserver cette loi. Amende qui peut toujours être remplacée par un an de prison : c'est le juge qui décide. Si toutefois l'on peut encore parler de justice...
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