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Les magasins Game dans la tourmente
Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour le secteur du jeu vidéo : et si les éditeurs vont mal, certains revendeurs souffrent eux aussi.
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Game est une chaîne internationale qui est tout d'abord née en Angleterre avant de s'étendre notamment en Europe, rachetant les magasins Score Games en France par exemple. La société compte 610 magasins en Angleterre, 665 boutiques dans le reste du monde (573 en Europe, 92 en Australie).
Plus tôt cette semaine, on a appris que Game pourrait chercher à se séparer de certaines filiales, comme Game France par exemple, en raison de difficultés économiques. La publication britannique MCV confirme ce vendredi qu'après une ultime réunion avec ses créanciers, Game est en mesure de poursuivre ses opérations.
Cette semaine, Game avait indiqué avoir quelques soucis pour financer son stock et donc assurer aux nouveautés de trouver une place dans ses magasins, en raison de la suspension de son encours, et donc de sa capacité de crédit. Il lui fallait cette semaine payer d'avance les jeux qu'il souhaitait recevoir, ce qui pose d'évidents problèmes de cash-flow à l'échelle d'un groupe comme Game.
2011 a été une année globalement difficile pour Game qui cherche à se repositionner comme spécialiste, mais le ralentissement des ventes a quelque peu remis en cause les perspectives de rebond pour la société, désormais à court de cash.
Cet accord ne se fera pas sans mal, dans la mesure où les créanciers ont des exigences qui contraindront Game à "exister en deçà de la configuration existante qui était disponible auparavant". La direction va devoir préparer un nouveau plan stratégique… et les créanciers auront leur mot à dire.
Les résultats de Game ne devraient donc pas être bons cette année, avec une estimation de pertes de 18 millions de Livres (21,6 millions d'Euros). Si à court-terme Game est donc sauvé, la société n'en est pas moins tirée d'affaire. En tout cas, son Président garde les pieds sur terre :
Source : MCV UK
Plus tôt cette semaine, on a appris que Game pourrait chercher à se séparer de certaines filiales, comme Game France par exemple, en raison de difficultés économiques. La publication britannique MCV confirme ce vendredi qu'après une ultime réunion avec ses créanciers, Game est en mesure de poursuivre ses opérations.
Cette semaine, Game avait indiqué avoir quelques soucis pour financer son stock et donc assurer aux nouveautés de trouver une place dans ses magasins, en raison de la suspension de son encours, et donc de sa capacité de crédit. Il lui fallait cette semaine payer d'avance les jeux qu'il souhaitait recevoir, ce qui pose d'évidents problèmes de cash-flow à l'échelle d'un groupe comme Game.
2011 a été une année globalement difficile pour Game qui cherche à se repositionner comme spécialiste, mais le ralentissement des ventes a quelque peu remis en cause les perspectives de rebond pour la société, désormais à court de cash.
Cet accord ne se fera pas sans mal, dans la mesure où les créanciers ont des exigences qui contraindront Game à "exister en deçà de la configuration existante qui était disponible auparavant". La direction va devoir préparer un nouveau plan stratégique… et les créanciers auront leur mot à dire.
Les résultats de Game ne devraient donc pas être bons cette année, avec une estimation de pertes de 18 millions de Livres (21,6 millions d'Euros). Si à court-terme Game est donc sauvé, la société n'en est pas moins tirée d'affaire. En tout cas, son Président garde les pieds sur terre :
Nous sommes ravis d'avoir trouvé un accord avec nos prêteurs, mais il ne faut pas se faire d'illusion au sujet des challenges sur notre marché ou le travail à accomplir requis pour mener à bien notre plan stratégique.C'est EA qui doit être rassuré : John Riccitiello avait lui-même déclaré que les difficultés de partenaires majeurs était préoccupantes :
Nous sommes inquiets de la santé financière d'un de nos principaux partenaires commerciaux européens, ce qui pourrait à la fois augmenter le total de créances douteuses et faire perdre des ventes.Game n'est pas le premier acteur du divertissement à souffrir : HMV a par exemple lui aussi obtenu de l'aide de la part des banques pour poursuivre ses opérations.
Source : MCV UK
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Car game a plus une âme de boutique de jeuxvideo.
Et déjà que micromania se sucre sur les prix la sa va être la fiesta .
Ils gagnent en parts de marché. C'est ce qu'ils disent. Et c'est vrai.
Mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que leurs ventes diminuent chaque année parce que les gens achètent sur le net.
C'est exactement comme les majors qui expliquent que la musique se porte mal parce que les ventes de disque diminuent (en boutiques, sans compter les sites de vente de CD en ligne, la musique dématérialisée, les modèles de musique par abonnement, les places de concert...).
Quand on voit qu'un jeu est vendu entre 10 et 20€ moins cher chez Game ça fait réfléchir.
Xenoblade chez Micro avec son pseudo collector et sa pseudo exclusivité pour les 3 posters. J'ai eu le même pour 10€ moins cher chez Game avec un Steelbook en plus.
Après c'est sûr que sur Internet y a des bons prix, notamment l'import de jeu d'Angleterre.