Miyamoto parle de F-Zero, Metroid et Zelda

Gamekult a eu le privilège de pouvoir interviewer Shigeru Miyamoto, à l'occasion d'une rencontre organisée pour la sortie de la Wii U.

Au cours de cette interview, le célèbre créateur, figure emblématique de Nintendo, a accepté de répondre à quelques questions concernant le sort réservé par Nintendo aux franchises Metroid et F-Zero. Gamekult a aussi eu la très bonne idée de demander quelle était l'origine de Link, et là, plus d'un lecteur risque de tomber de sa chaise !
On ne saura évidemment rien de très concret au sujet de Metroid, mais il semblerait qu'il y ait bel et bien un nouvel opus en préparation. C'est en tout cas ce qu'on a envie de deviner derrière le grand sourire évoqué par Gamekult dans son interview :

Mon raisonnement est surtout le suivant : la Wii U est une console HD, avec des graphismes supérieurs et plus de puissance de calcul. Donc naturellement, ce à quoi on peut penser, c’est à un beau jeu d’action en HD... (grand sourire)

Avant de procéder à son interview, le journaliste a demandé sur Twitter quelle était la franchise que les Français attendaient le plus : quelle ne fut pas la surprise de Miyamoto d'apprendre qu'il s'agissait de F-Zero ! Et nous, quelle est notre surprise d'apprendre qu'il est surpris ! En tout cas, Miyamoto est désormais informé de notre souhait (depuis longtemps formulé par Fox, un ancien membre de la PN Team !), et il demande :

J’aimerais demander à ces gens : pourquoi F-Zero ? Qu’est-ce qui vous manque que l’on n’ait pas encore fait ?

Enfin, Gamekult a posé une question historiquement fort intéressante au sujet de Link, pour en savoir plus sur l'origine du jeu Kokiri. Au niveau du sprite, il fallait à l'époque dessiner des éléments qui soient aisément reconnaissables (une épée, un bouclier)… et il fallait ensuite que l'on puisse voir le personnage derrière ces équipements, d'où l'idée du chapeau et des grandes oreilles.


Très Peter Pan dans l'esprit, il n'en fallait pas plus à Miyamoto pour songer à une tunique verte, et ce d'autant plus que techniquement, le jeu ne pouvait avoir que 3 couleurs, le vert étant très présent avec la végétation, il s'est naturellement imposé.

Son nom est une anecdote très intéressante :

A l’époque, quand on a commencé la conception de The Legend of Zelda, on s’imaginait que les fragments de la Triforce seraient en fait des puces électroniques ! Il devait s’agir d’un jeu vidéo qui se passerait à la fois dans le passé et le futur.

Et pour faire ce "lien" entre le passé et le futur, on a donc le personnage de Link (link veut dire lien en anglais). Miyamoto conclut en disant :

Au final Link n’est jamais allé dans le futur et c’est resté un jeu d’heroic fantasy. On peut même dire qu’il n’a absolument rien eu de futuriste ! (rires)

Source : Gamekult