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Nintendo : communiqué de presse pour les nouvelles prévisions
Suite à l'abaissement de ses prévisions pour l'année fiscale en cours, plus tôt ce matin, Nintendo a publié un communiqué de presse pour donner quelques infos supplémentaires.
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Plus tôt ce matin, Nintendo a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions pour l'année fiscale en cours (cliquez ici pour plus d'infos !). Dans la foulée, la firme de Kyoto a publié un communiqué de presse, afin de donner davantage de précisions sur ce qui a conduit la compagnie a abaisser ses prévisions.
Satoru Iwata commence par rappeler l'importance énorme du troisième trimestre de l'année pour l'industrie du jeu-vidéo, et notamment pour une compagnie comme Nintendo. En effet, les résultats enregistrés chaque année dépendent beaucoup des ventes lors des fêtes de fin d'année (soit les trois derniers mois). C'est notamment pour cette raison que Nintendo avait lancé plusieurs opérations promotionnelles, afin justement d'agrandir l'audience de ses consoles, mais cela n'a visiblement pas suffi.
Le président de Nintendo nous donne ensuite quelques explications concernant les performances de ses consoles lors des fêtes de fin d'année. Au Japon, les ventes de 3DS sont restées très fortes, avec environ 4.9 millions d'unités vendues sur l'ensemble de 2013. La console manque donc de peu la barre des 5 millions d'unités, mais Iwata rappelle que depuis l'an 2000, la 3DS est (avec la DS) la seule console a avoir atteint les 4 millions d'unités par an au Japon (ce qui inclut les meilleures années des autres plateformes).
Dans le reste du monde, les parts de marché de la 3DS ont continué de croître, notamment grâce à la sortie continue de titres populaires. Malheureusement, cela n'a pas suffi, puisque les ventes sont inférieures aux attentes de Nintendo, qui n'a pas réussit à leur donner un énorme coup de boost lors des fêtes de fin d'année.
Satoru Iwata prend ensuite exemple sur le marché américain (États-Unis), où la 3DS est devenue la console n°1 des ventes sur l'ensemble de l'année (et avec pas moins de 11.5 millions d'unités vendues depuis son lancement). Cependant, les ventes enregistrées sont bien en-dessous des prévisions initiales de Nintendo. En Europe, les résultats sont plutôt mitigés : il n'y a vraiment qu'en France que la 3DS a connu des ventes très fortes, tandis que dans les autres pays, les chiffres attendus n'ont pas été atteints.
Quant à la Wii U, elle a vu ses ventes augmenter de façon sensible lors des fêtes de fin d'année, grâce à des sorties attendues, une baisse de prix et de nouveaux bundles. Mais cela n'a pas suffi, puisque les ventes sont bien en-dessous des prévisions de Nintendo, que ce soit au niveau hardware (consoles) ou software (les jeux). Qui plus est, la compagnie ne s'attendait pas à devoir baisser le prix de la console lorsque les prévisions ont été faites, avant la début de l'année fiscale en cours (qui a débuté le 1er avril 2013) : cela va donc peser lourd sur les profits.
Suite à ces performances en demi-teinte (voire mauvaises, pour la Wii U), Nintendo n'a pas eu d'autre choix que d'abaisser ses prévisions pour l'année fiscale en cours, en se basant notamment sur les ventes lors des fêtes de fin d'année. En fait, c'est surtout les ventes de jeux (là où Nintendo enregistrent ses plus grosses marges) qui posent problème, même si bien évidemment, cela est (en partie) lié aux ventes de consoles.
Un autre problème : les taux de change. Même si un Yen faible est un plus pour les ventes dans les marchés européen et américain (qui utilisent l'Euro et le Dollar), il pose problème lors que l'argent est rapatrié au Japon, et donc converti en Yens. Satoru Iwata explique ensuite que lorsque le Yen a été très fort, et sur une longue période, Nintendo avait choisi de payer la majorité de ses coûts de production en dollars (afin justement de limiter leur impact sur les résultats de la compagnie).
Mais cette ère du Yen très fort est désormais révolue, et Nintendo a récemment dû faire face à une hausse des coûts de production sur le marché domestique (le Japon). Le problème vient donc des marchés à l'étranger, qui n'ont pas encore atteint leur plein potentiel : impossible donc de complètement tirer parti du Yen faible pour compenser l'augmentation des coûts de production.
Satoru Iwata s'intéresse enfin aux dépenses liées à la recherche/développement et à la publicité. Ces dernières ont été revues à la hausse ce matin, +15 milliards de Yen (environ 105 millions) et + 8 milliards de Yens (environ 56 millions d'Euros) respectivement. Pour les dépenses publicitaires, l'augmentation est principalement à la dépréciation du Yens face aux monnaies étrangères.
Mais pour la Recherche et le développement, l'augmentation des dépenses s'explique par une amélioration de la structure de développement, et de nouvelles activités de recherche et de développement. Bien évidemment, toutes ces dépenses supplémentaires vont peser sur les résultats de Nintendo, d'où cette révision à la baisse des prévisions pour l'année fiscale.
Nintendo rappelle enfin qu'il s'agit de prévisions, basées sur les estimations de la compagnie, et non pas de résultats définitifs (qui seront connus à la fin du mois). Lors d'une conférence de presse tenue ce matin, Satoru Iwata a également tenu à s'excuser auprès des investisseurs, mais a confirmé qu'il ne quitterait pas la présidence de la compagnie. Il déclare vouloir rester afin justement de la sortir de ce mauvais pas, et lui faire regagner de l'élan le plus rapidement possible.
Source : Nintendo
Satoru Iwata commence par rappeler l'importance énorme du troisième trimestre de l'année pour l'industrie du jeu-vidéo, et notamment pour une compagnie comme Nintendo. En effet, les résultats enregistrés chaque année dépendent beaucoup des ventes lors des fêtes de fin d'année (soit les trois derniers mois). C'est notamment pour cette raison que Nintendo avait lancé plusieurs opérations promotionnelles, afin justement d'agrandir l'audience de ses consoles, mais cela n'a visiblement pas suffi.
Le président de Nintendo nous donne ensuite quelques explications concernant les performances de ses consoles lors des fêtes de fin d'année. Au Japon, les ventes de 3DS sont restées très fortes, avec environ 4.9 millions d'unités vendues sur l'ensemble de 2013. La console manque donc de peu la barre des 5 millions d'unités, mais Iwata rappelle que depuis l'an 2000, la 3DS est (avec la DS) la seule console a avoir atteint les 4 millions d'unités par an au Japon (ce qui inclut les meilleures années des autres plateformes).
Dans le reste du monde, les parts de marché de la 3DS ont continué de croître, notamment grâce à la sortie continue de titres populaires. Malheureusement, cela n'a pas suffi, puisque les ventes sont inférieures aux attentes de Nintendo, qui n'a pas réussit à leur donner un énorme coup de boost lors des fêtes de fin d'année.
Satoru Iwata prend ensuite exemple sur le marché américain (États-Unis), où la 3DS est devenue la console n°1 des ventes sur l'ensemble de l'année (et avec pas moins de 11.5 millions d'unités vendues depuis son lancement). Cependant, les ventes enregistrées sont bien en-dessous des prévisions initiales de Nintendo. En Europe, les résultats sont plutôt mitigés : il n'y a vraiment qu'en France que la 3DS a connu des ventes très fortes, tandis que dans les autres pays, les chiffres attendus n'ont pas été atteints.
Quant à la Wii U, elle a vu ses ventes augmenter de façon sensible lors des fêtes de fin d'année, grâce à des sorties attendues, une baisse de prix et de nouveaux bundles. Mais cela n'a pas suffi, puisque les ventes sont bien en-dessous des prévisions de Nintendo, que ce soit au niveau hardware (consoles) ou software (les jeux). Qui plus est, la compagnie ne s'attendait pas à devoir baisser le prix de la console lorsque les prévisions ont été faites, avant la début de l'année fiscale en cours (qui a débuté le 1er avril 2013) : cela va donc peser lourd sur les profits.
Suite à ces performances en demi-teinte (voire mauvaises, pour la Wii U), Nintendo n'a pas eu d'autre choix que d'abaisser ses prévisions pour l'année fiscale en cours, en se basant notamment sur les ventes lors des fêtes de fin d'année. En fait, c'est surtout les ventes de jeux (là où Nintendo enregistrent ses plus grosses marges) qui posent problème, même si bien évidemment, cela est (en partie) lié aux ventes de consoles.
Un autre problème : les taux de change. Même si un Yen faible est un plus pour les ventes dans les marchés européen et américain (qui utilisent l'Euro et le Dollar), il pose problème lors que l'argent est rapatrié au Japon, et donc converti en Yens. Satoru Iwata explique ensuite que lorsque le Yen a été très fort, et sur une longue période, Nintendo avait choisi de payer la majorité de ses coûts de production en dollars (afin justement de limiter leur impact sur les résultats de la compagnie).
Mais cette ère du Yen très fort est désormais révolue, et Nintendo a récemment dû faire face à une hausse des coûts de production sur le marché domestique (le Japon). Le problème vient donc des marchés à l'étranger, qui n'ont pas encore atteint leur plein potentiel : impossible donc de complètement tirer parti du Yen faible pour compenser l'augmentation des coûts de production.
Satoru Iwata s'intéresse enfin aux dépenses liées à la recherche/développement et à la publicité. Ces dernières ont été revues à la hausse ce matin, +15 milliards de Yen (environ 105 millions) et + 8 milliards de Yens (environ 56 millions d'Euros) respectivement. Pour les dépenses publicitaires, l'augmentation est principalement à la dépréciation du Yens face aux monnaies étrangères.
Mais pour la Recherche et le développement, l'augmentation des dépenses s'explique par une amélioration de la structure de développement, et de nouvelles activités de recherche et de développement. Bien évidemment, toutes ces dépenses supplémentaires vont peser sur les résultats de Nintendo, d'où cette révision à la baisse des prévisions pour l'année fiscale.
Nintendo rappelle enfin qu'il s'agit de prévisions, basées sur les estimations de la compagnie, et non pas de résultats définitifs (qui seront connus à la fin du mois). Lors d'une conférence de presse tenue ce matin, Satoru Iwata a également tenu à s'excuser auprès des investisseurs, mais a confirmé qu'il ne quitterait pas la présidence de la compagnie. Il déclare vouloir rester afin justement de la sortir de ce mauvais pas, et lui faire regagner de l'élan le plus rapidement possible.
Source : Nintendo
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