Cette hausse de 14,4% s'explique, selon le porte-parole interviewé, par "les ventes de jeux supérieures aux prévisions, surtout au Japon, le lancement sans grosses difficultés des nouvelles consoles, le prix attractif des différents accessoires et le cours du Yen, très bas en ce moment", bref, tout est réuni pour que les recettes soient supérieures à celles des 6 premiers mois 2001.
Le porte-parole interrogé a aussi annoncé que Nintendo prévoyait toujours de vendre 23,5 millions de Game Boy et 4 millions de Gamecube dans le monde d'ici mars 2002. La production Gamecube a pourtant été intensifiée, ce qui aurait dû influencer ces prévisions à la hausse. Mais Nintendo se révèle plutôt prudent, en mettant en avant l'instabilité de la production de masse dans ce secteur, c'est-à-dire que Nintendo se prémunit contre une éventuelle chute d'intérêt des acheteurs pour la Gamecube.
Il est intéressant de voir que les éminences grises de la firme ont préféré sous-estimer leurs bénéfices plutôt que de les surestimer. En effet, la firme de Kyoto est cotée en bourse, donc si les profits sont moindres que prévus, l'action risque de chuter violemment. Nintendo préfère donc jouer la carte de la modestie, pour ne pas subir des revers financiers bien compréhensibles en ces périodes de crise. En tout cas, Nintendo est en pleine santé et ils le montrent bien.
Source: Reuters
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