Alex Kampl, un des fondateurs de Lik-Sang, n'apprécie pas vraiment la tournure prise par les événements : condamnée à payer plusieurs centaines de milliers de dollars de dommages à Nintendo, on comprend qu'il ait perdu le sourire (lisez cette info)
Sa réaction ne s'est pas faite attendre : il explique ainsi sur GamesIndustry.biz qu'il a déjà fait appel de cette décision, chose dont Nintendo ne s'est pas fait écho dans son propre communiqué. Il explique aussi que ce n'était pas un vrai jugement en bonne et dûe forme, mais un jugement rapide avec un seul juge qui ne s'y connaissait rien en matière de propriété intellectuelle.
Pour Alex Kumpl, il n'y a pas de viol de protection contre la copie : pour lui, il n'y a pas de telle protection dans le Game Boy, ce qui fait du périphérique commercialisé par Lik-Sang un accessoire du même type qu'un lecteur de disquettes.
Il insiste aussi sur le fait que l'appareil est trè largement utilisé dans le milieu du jeu vidéo, dans le cadre de la production de versions beta des jeux à utiliser dans le Game Boy.
Il conclut en disant que le combat de Nintendo contre le piratage est légitime, mais que Big N se trompe de cible : il semblerait que Nintendo n'ait plus besoin de prouver que vous êtes un pirate, le simple fait de détenir un procédé de sauvegarde fait de vous un pirate, que cela vous plaise ou non.
Il ne nous reste donc plus qu'à attendre la décision de la Cour d'Appel !
Source: Games Industry
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