Octopath Traveler : développé pour en faire le successeur de FF VI

Le dernier numéro du magazine nippon Famitsu a rendu son verdict avant toute la presse mondiale. Et il semblerait que Octopath Traveler ait fini de convaincre les quatre journalistes qui ont passé le jeu de Square-Enix au grill puisqu'ils lui ont tous donné l'excellente note de 9/10 pour un total de 36/40.

Mais ce n'est pas tout, nos confrères et amis de Jeuxvideo.com ont évidemment eu leurs entrées pour la Japan Expo 2018 qui se tient en ce moment même à Villepinte, et ont ramené quelques propos très intéressants du producteur du titre Masashi Takahashi et du compositeur Yasunori Nishiki. Morceaux choisis :

Takahashi-San : Nishiki-San et moi-même, nous avons 33 ans. Nous avons grandi avec les J-RPG SNES, avec le gameplay de l’époque et le pixel art. Quand je suis rentré à Square Enix, [...] j’ai dû faire mes preuves, et après des années de travail, j’ai pu faire ce que je voulais.

On voulait travailler sur une nouvelle licence et il était important pour nous d’avoir un style visuel à fort impact qui allait plaire aux joueurs. En termes de mécanique de jeu, si on avait conçu les Bravely Default comme une évolution de Final Fantasy V, on a créé Octopath Traveler comme une évolution du système de Final Fantasy VI.

Il faut dire qu'après la sortie de ces deux jeux mythiques, la saga Final Fantasy a laissé un grand vide dans le genre des JRPG en 2D, bientôt totalement délaissé avec l'arrivée des consoles 32-bit.

On retrouve à peu près les mêmes inspirations du côté de la partie musicale qui, en l'espace de deux démos, a déjà conquis une grande majorité de joueurs qui la classent déjà comme l'une des B.O. indispensable de cette année.

Nishiki-San : En ce qui concerne la musique, j’ai grandi avec des jeux comme Final Fantasy et la série SaGa. On retrouve ce genre d’influence dans Octopath Traveler.Nishiki-san : Pour la musique, je me suis demandé si je devais tenter de m’adapter à un public mondial ou si je devais garder mon style.

Puis, je me suis dit : « Qu’aurait fait un de mes aînés, Nobuo Uematsu ». Et lui, justement, il a gardé son style. Ca ne lui a pas traversé son esprit de changer. Il a gardé son âme et ça a plu à tout le monde. C’est ce que j’ai fait pour Octopath Traveler, où on retrouve mes influences comme la musique classique, notamment Bach, ou les musiques de film.

L'intégralité de l'interview est à découvrir sur le lien source disponible ci-dessous.

Source : JeuxVideo.com