Pas le moindre compagnon de Phileas Fogg pour des aventures de quatre-vingts jours dans ce jeu, mais néanmoins nous avons bien un personnage français, artiste de surcroit ou du moins, tentant de le devenir. Si vous avez toujours eu envie de plaquer votre routine quotidienne pour embrasser la vie d'artiste, ce titre devrait vous intéresser car le faux pas restera virtuel.
Paris reste dans l'imaginaire de nombreux studios indépendants étrangers comme une des grandes villes refuges pour les artistes. Après avoir claqué la porte d'une carrière de fonctionnaire, vous voulez vivre de votre art et tenter de percer dans le métier en commençant le plus simplement possible : dans un garage loué qui devient votre atelier de peintre.
Le but est relativement simple : vous devez créer des œuvres puis les vendre, et selon votre style, les couleurs employées et le temps passé dessus pour réaliser quelque chose qui dépasse le simple graffiti, vous allez pouvoir récupérer un peu d'argent pour payer vos charges, votre matériel et vivre de votre art (avec son lot de clichés sur les français, vin et baguette en tête). Autant dire que les débuts risquent d'être laborieux car il faut vous faire un nom et les premières œuvres risquent de ne pas décoller au niveau tarifaire. Il va donc falloir produire vite et bien pour vous faire remarquer par un critique qui, suite à son papier vous encensant, lancera le début du bouche à oreille de la notoriété. A vous la future carrière à la Bansky (on ne sait pas si le jeu gère une déchiqueteuse dissimulée dans le cadre du tableau), mais avant, il va falloir essuyer les plâtres et vous contenter d'une vie chiche. Attention cependant à ne pas dépenser plus que ce que vous gagnerez car sinon votre carrière risque de se finir au sein de cartons pour vous réchauffer dans une rue sans logement.
Disponible depuis 2017 sur Steam et sur mobile, le titre s'avère très intéressant mais il pose néanmoins un problème de taille pour certains. Car si on veut devenir artiste, il faut savoir dessiner. Passpartout : The Starving Artist est donc tout de même à privilégier par les joueurs ayant une certaine fibre artistique pour ne pas passer complément à côté suite à des premiers essais où les ventes ne vous rapportent guère.
A force d'obstination, vos économies vous permettront de débloquer de nouveaux outils, car après le pinceau, vous obtiendrez la bombe de peinture par exemple ou le couteau ( ah les fans de Van Gogh vont être enchantés !). Vous allez ensuite pouvoir gérer vos ventes lorsque vous pourrez commencer à monter vos premières galeries, accepter, négocier les offres auprès de commanditaires ou de clients fortunés (avec certains risques), vendez votre âme pour obtenir du cash ou conservez une intégrité artistique personnel : on entre plus dans un cœur de simulation même si les paramètres sur lesquels vous pourrez intervenir resteront limités.
Un design simple au niveau des personnages, une bande-son composée par le groupe suédois Synkronosaurus, une date de sortie calée sur l'eShop au 19 octobre, voici un titre du studio Flamebait Games bien atypique qui va venir étoffer la large palette de jeux d'une logithèque déjà bien remplie. On découvre une petite bande-annonce de ce jeu, je retourne à mes pinceaux !
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