Piratage : un groupe de trafiquants démantelé en Corée du Sud
La guerre contre le piratage est une guerre sans merci, mais surtout sans fin. Récemment, c'est un groupe de trafiquants, qui ont écoulé pas moins de 90 000 copies illégales de jeux Nintendo, qui a été démantelé par les douanes sud-coréennes.
NewsIls sont accusés d'avoir enfreint la loi sur le copyright, en produisant et vendant pas moins de 90 000 copies illégales de jeux-vidéo Nintendo, principalement sur DS, DSi et 3DS. Celles-ci étaient stockées sur des cartouches et cartes mémoires spéciales, qui contenaient également des systèmes pour passer outre les mesures de protection présents sur les consoles de la firme de Kyoto.
Quant au business en lui-même, celui-ci était plutôt bien huilé et bien pensé, avec plusieurs stratagèmes pour induire en erreur les services de douanes coréens, et leur compliquer encore plus la vie. En effet, le groupe n'a pas hésité à mettre en place plusieurs sites internet, et à utiliser de nombreuses adresses IP d'ordinateurs publics et de cyber-cafés pour rendre leur traque encore plus difficile.
Les trafiquants sont même allés jusqu'à ouvrir des comptes en banque, et à embaucher des intérimaires pour répondre au téléphone, afin de donner encore plus l'illusion d'avoir affaire à un business on ne peut légal et sérieux. Du point de vue des consommateurs, les sites internet en question portaient des mentions du type '100 % authentique' ou 'service après-vente parfait' pour attirer de potentiels acheteurs, pas toujours conscients de la nature des produits achetés.
Le fait est que le piratage de jeux-vidéo est un business très lucratif, puisque la valeur des produits piratés saisis dans le cadre de cette affaire s'élève à pas moins de 87.2 millions de dollars (environ 72 millions d'euros). Autant d'argent qui n'ira ni dans les caisses de Nintendo, ni dans celles des développeurs et éditeurs concernés.
A l'heure actuelle, Nintendo n'a pas encore commenté la conclusion de cette enquête, mais il ne fait nul doute que la firme de Kyoto se réjouira grandement de cette nouvelle, et en profitera pour féliciter le travail, qu'il qualifiera très certainement d'exemplaire, des douanes sud-coréennes.
Ainsi, c'est une nouvelle manche de gagnée pour Nintendo dans la guerre sans merci, et surtout sans fin, des compagnies de jeux-vidéo contre le piratage et la violation des lois sur le droit d'auteur. Une tête de l'Hydre a bien été coupée, mais combien de nouvelles viennent juste de repousser, en remplacement ?
Source : The Examiner
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.