Même si Nintendo et Apple ont noué des partenariats ponctuels, ou se sont entretenus sur différents sujets, il y a peu d’éléments comparables entre les deux sociétés. Apple nous a habitué à son ballet annuel de nouveautés sur son iPhone, avec des tarifs de plus en plus élevés. Nintendo propose de son côté des changements au bout d’un certain nombre d’années.
Satoru Iwata avait apprécié le principe de générations de périphériques Apple, rétro compatibles entre eux, tout en améliorant différents domaines ou en réalisant des gaps de puissance. En 2015, le message de celui qui était le PDG de Nintendo était clair : le souhait de la mise en place d’une nouvelle génération de console, dont l’écosystème allait durer dans le temps en maintenant cette compatibilité le plus possible tout en s’enrichissant dans le temps. Le nom de code NX deviendra la Switch, avec le succès qu’on lui connaît, une famille de consoles qui corrigera peu à peu certains manques de la première itération :
- un prix plus attractif pour la Switch Lite, qui se débarrassant de la gestion de la télévision, proposera une entrée dans le catalogue Switch à moins de 200 €, aidant grandement à la multiplication des consoles auprès des fratries, à permettre la transition de la 3DS déclinante vers le marché unique Switch, et offrant une solution intéressante et légère pour le public de tout âge jouant essentiellement en nomade.
- Une autonomie un peu plus élevée et quelques modifications de design de composants avec la Switch 1.2.
- Une amélioration de visibilité de jour, quelle que soit la luminosité, avec l’adoption de l’écran OLED, plus grand et donc un peu plus immersif, tout en étant une solution opérationnelle intéressante par rapport à un marché de la technologie de l’image qui supplante peu à peu le vieillissant LED, les dernières versions n’ayant clairement plus grand-chose à voir par rapport au matériel qui pouvait économiquement équiper la Switch à ses débuts.
Il reste aujourd’hui deux points à améliorer pour la console Switch :
- une harmonisation de la dalle écran installée : la proposition d’une Switch Lite Oled serait totalement justifiée pour n’avoir à réaliser qu’un seul type de montage dans les chaînes de productions. C’est à coup sûr un périphérique qui ferait la joie des amateurs ne jouant qu’en nomade, d’autant que l’écran permettrait d’améliorer considérablement le confort visuel du jeu en extérieur. Il est donc logique d’entendre parler de rumeurs régulièrement autour d’une future Switch Lite Oled car elle correspond à une attente réelle du marché du jeu vidéo.
- Une puissance accrue pour pouvoir faire tourner sans ralentissement les jeux Switch dans une résolution 1080p, au minimum à 30 fps mais si possible à 60 fps. D’où les attentes autour de la Switch Ultra, Max ou Switch 2. Il y a bien eu un projet dans ce sens, notre Switch Oled avec sa gestion du port HDMI 2.0 en étant l’héritière, les problèmes d’approvisionnement de certaines matières premières, la pandémie et l’instabilité du marché des composants ayant tué le projet pourtant bien avancé de console à la puissance upgradée.
Euh, pourquoi toujours parler de 1080p ? Et la 4K ?
Si les téléviseurs 4K UHD et HDR sont désormais la norme en 2023 au niveau des achats, avec de nombreuses technologies comme l'Oled et le QLED qui sont venues s'ajouter au traditionnel LCD avec rétroéclairage par LED, il faut prendre en compte l’état actuel du parc matériel installé pour comprendre que la bascule vers la 4K n’est clairement pas un impératif immédiat.
Ce type d’informations peut nous être donné par la société
StatCounter, une compagnie basée à Dublin qui édite un logiciel pour mesurer le nombre de visites sur un site Web. Lors de chaque visite d'un internaute sur un site, l'identité du système d'exploitation et du navigateur de l'internaute est captée, nous apportant ainsi de précieuses informations sur les parts de marché pour les navigateurs Web, les systèmes d'exploitation, les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, mais aussi les résolutions d’écrans utilisées par chacun d’entre nous, que ce soit sur un écran d’ordinateur, son écran mobile ou sa tablette. Des mesures que l’on peut retrouver dans son étude du mois d’avril 2023.
Ainsi pour la marché des écrans d’ordinateurs, la résolution la plus utilisée est le 1080 p pour 23,25% du marché. Si l’on regarde le 1440 p utilisée par exemple par la PS5, cette résolution ne représente que 2,5% du marché mondial. Le vrai 4k a encore un pourcentage bien inférieur.
On le comprend donc rapidement, pour un constructeur comme Nintendo qui cherche d’abord à s’appuyer sur le marché le plus présent au sein du domicile de ses clients potentiels, c’est la gestion du Full HD 1080p qui est donc une priorité, les résolutions supérieures restant en 2023 encore anecdotiques.
Un port HDMI 2.0 est donc une solution pour garantir la compatibilité avec les nouveaux écrans vendus sur le marché et permettre un upscale plus facile vers des résolutions supérieures, les écrans de télévision pouvant très bien faire ce type de travail.
Concernant le jeu sur mobile ou tablette, c’est la résolution 1024 x 768 qui représente 31,3% du marché. Notre écran Switch de 6,3 pouces ou 7 pouces selon les versions (5,5 pouces pour la lite) de résolution 1280 x 720 pixels, adapté pour son format large, est donc tout à fait en phase avec le marché actuel. Rappelons que la résolution d’écran encore la plus utilisée au niveau mondial sur mobile est le 800 x 360 pour 9,81%. Eh oui, cela replace dans le contexte nos achats de smartphones moyen et haut de gamme par rapport au marché mondial.
Comme notre Switch est versatile, et peut donc facilement basculer d’un gameplay nomade vers un gameplay console de salon et vice-versa, pour Nintendo se pose donc essentiellement la question d’une puissance capable d’afficher le 720p en mode portable de manière fluide et le 1080p en mode salon toujours de manière fluide, tout en étant douée d’une maîtrise de la consommation pour conserver une autonomie décente, l’ensemble pouvant être proposé à un prix plancher de 350 € max.
Le processeur, après bien des essais de la part de Nvidia, on l’a avec le Tegra T239, qui conserve une autonomie en gros similaire aux actuelles Switch, tout en lui apportant le supplément de puissance recherché pour un framerate constant dans les deux résolutions voulues (720p et 1080p). On cherche à se dégager des techniques de résolutions adaptatives, coûteuses en temps d’optimisation et de génie logiciel, maîtrisées par quelques studios mais qui retardent la mise en place de nombreux portages. N’oublions pas que chaque studio a des objectifs financiers à tenir et que le temps de développement est parfois un luxe que tout le monde ne peut rallonger sans incidence majeur sur l’équilibre financier de la structure.
L’objectif d’un 60 fps constant
N’oublions pas que le marché des consoles est resté très longtemps dépendant de la qualité des téléviseurs du domicile. Jusqu’à une période encore assez récente, la plupart des téléviseurs fonctionnaient en 60 HZ/50 HZ, soit 60 images par seconde ou 50, ceci étant lié au rafraichissement. Le 60 fps est la norme sur tous les téléviseurs les moins chers du marché aujourd’hui.
Pour avoir un téléviseur gérant les fréquences supérieures, comme le 120 fps, il faut donc s’approcher ou dépasser la barre des 1000 €, à moins de trouver son bonheur dans le matériel chinois Hisense. La plupart des télévisions Ultra HD / 4K vendus au-dessus des 1 000 euros fonctionnent, au mieux, en 120 Hz.
De nombreuses sociétés ont créé des technologies pour s’affranchir des problèmes de flou cinétique (motion blur), d’interpolation ou BFI (black frame insertion) mal gérés. Beaucoup d’appellations marketing mais qui reviennent à rappeler que le gros du marché de la télévision aujourd’hui reste dominé par le 60 fps puis par le 120 fps pour le marché premium.
Pour les fréquences de rafraichissement encore plus rapides, il faut se tourner vers les moniteurs informatiques, les écrans de télévision commençant tout juste à proposer de nouvelles technologies plus rapides ( un écran de marque TCL TV Ultra HD 4K TCL C845 : Mini LED OD10, QLED, 2 000 nits, HDR10+, Dolby Vision/Atmos, 144 Hz d’une taille de 55 pouces commence à 1399 € et un 65 pouces débute à 1499 €). L’OLED a également mis du temps à dépasser cette barrière du 120 Hz.
Jouer en 120 Hz, ou même 144 Hz (on ne va pas parler du 165 hz ou même du 240 Hz), cela reste l’apanage de grosses configurations qui consomment les watts comme notre rédacteur en chef Xavier consomme les t-shirt Nintendo. On passe un cap de puissance nécessaire pour faire tourner tout cela de manière constante qui pose des problèmes de ventilation, d’échauffement et d’autonomie pour un périphérique Switch qui doit rester utilisable de manière nomade et en conservant une technologie tactile.
Le prix des composants n’est pas du tout le même, Nintendo se doit de composer une console accessible et n’a donc pas les mêmes contraintes que les fabricants de smartphones plus premium ou les constructeurs de PC de jeux nomades à la manière de la Steam Deck de Valve (on commence par un tarif de 419 € pour l’entrée de gamme équipé de 64 Go de mémoire et un écran LCD 7 pouces de résolution 720p bloqué à 60 hz) ou sa concurrente console portable ROG Ally qui sera lancée le 11 mai 2023 avec un écran tactile 1 080p à taux de rafraîchissement 120 Hz, mais avec un tarif encore non dévoilé capé à moins de 1000 dollars. Rappelons que la Switch version OLED avec sa batterie a une masse de 420g alors que les consoles PC débutent à 608 g pour l’Ally et 669 g pour la Steam Deck. Une différence pas négligeable, console en main, en particulier pour les plus jeunes.
On le voit, la technologie existe mais reste encore trop chère pour un constructeur comme Nintendo et son implantation familial. En jouant la montre, et grandement aidé par la pénurie d’approvisionnement qui a plombé le lancement sur le marché de la PS5 et de la Xbox Series X, Nintendo a vendu 122 millions de Switch dans le monde en six ans, a proposé une plateforme qui n’a pas varié en performance pendant tout ce temps, soit une stabilité bienvenue pour les nombreux développeurs, en particulier indépendants, qui se cassent les dents sur le foisonnement des technologies existantes sur les autres marchés.
La Switch continue toujours très bien à se vendre avec un catalogue de titres très important, Nintendo n’a eu aucune pression pour le moment pour se démener à faire évoluer sa gamme et peut encore tenir un moment, car le nerf de la guerre reste le software. Avec en 2023 The legend of Zelda : Tears of Kingdom qui s’annonce un gros succès, Pikmin 4, et d’autres titres en attente, il y a encore matière à donner envie aux joueurs de rester sur Switch ou même d’acheter une Switch aujourd’hui. Et pour les enfants, le tarif d’entrée reste sans concurrence, hormis pour ceux ayant la chance de récupérer le smartphone moyen haut de gamme de leurs parents lorsqu’ils en changent et jouent donc à prix réduit, la profondeur des titres mobiles restant tout de même inégale par rapport aux jeux PC/consoles.
Si Nintendo souhaite sortir une Switch 2, elle sera d’une puissance relative qui ne la mettra jamais au niveau d’une PS5 car cela n’a aucun intérêt pour Nintendo du point de vue du marché installé, d’un point de vue économique, d’un point de vue de développement pour le moment. Un bon 60 fps constant en 720p nomade et 60 fps constant en 1080p sont largement suffisants pour une grande majorité des joueurs. Apporter du 120 fps, c’est trop cher et trop tôt pour le moment, une attente d’au moins quatre années ne paraît pas exagérée. La Switch aurait alors dix ans, soit l’objectif régulièrement rappelé par Nintendo.
Cap sur 2024, 2025 ou 2027 ?
Nous l’avons déjà souligné lors de précédents billets sur le sujet, ce qui peut décider Nintendo à avancer son calendrier, ce sont les contraintes imposées par les fondeurs de composants. Si un matériel disparaît des lignes de productions, il faudra donc le remplacer. Jusqu’à présent, Nintendo a pu continuer à s’approvisionner de processeurs Tegra X1 gravés en 16 nm, alors que le marché a basculé depuis un moment sur le 7 nm voire le 5 nm.
Quand tous les fabricants décideront à convertir toutes leurs lignes de production dans ces résolutions fines, ce sera la fin définitive du Tegra X1 et une obligation de le remplacer par un autre composant gravé plus finement, notre fameux Tegra T239 par exemple ou une autre version custom.
Nintendo aura le choix. La poursuite de son partenariat long avec Nvidia semble actée, qui outre le processeur, a permis de concevoir toute l’infrastructure logicielle de qualité louée par les développeurs pour les aider à porter leurs jeux sur Switch. Si on recherche la compatibilité, on ne voit pas Nintendo quitter le navire Nvidia même si AMD serait heureux (et prêt à faire de gros efforts financiers) pour récupérer la part du marché console qui lui échappe jusqu’à présent, les consoles de Sony, Microsoft, Steam Deck et Rog Ally étant équipées de matériels AMD. NVIDIA voudra faire tous les efforts possibles pour garder Nintendo comme partenaire, même si elle ronge son frein de ne pas avoir réussi à les convaincre de passer dès à présent sur le nouveau Soc, pour propulser sa technologie DLSS sur console et rentabiliser ainsi les efforts de développement sur le monde PC.
Nintendo observe les problèmes actuels qui touchent le monde du jeu vidéo. Quelques jeux bien optimisés et offrant une excellente expérience de jeu, mais de nombreux gros titres souffrant de problèmes de performance, de bugs ou d’autres problèmes liés à l’optimisation. Les jeux doivent être compatibles avec une grande variété de configurations de matériel, y compris des processeurs, des cartes graphiques, des pilotes et des systèmes d’exploitation différents. Il peut être difficile pour les développeurs de garantir une expérience de jeu optimale pour toutes ces configurations. Les constructeurs achètent des droits d’exclusivité temporaire pour mettre en avant leur architecture matérielle et les consommateurs paient parfois les pots cassés s’ils ne possèdent pas cette version.
Les récents ennuis autour de Star Wars Jedi : Survivor qui va recevoir un gros patch salvateur, les problèmes qu’a connus Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard sont révélateurs d’une triste réalité. Beaucoup trop de paramètres techniques sont à prendre en compte pour les développeurs, qui n’ont pas toujours le temps ou le matériel pour tester de manière optimale leur jeu avant la date de sortie officielle. De quoi créer de la frustration auprès des joueurs qui attendent leurs titres depuis des mois et se retrouvent devant un contenu tronqué ou parfois injouable lors de la sortie du jeu. C’est clairement une situation que Nintendo ne veut pas connaître. La société préfère donc opter pour du matériel éprouvé, que les développeurs ont eu le temps de maîtriser plutôt que d’avoir à essuyer les plâtres comme ce fut le cas lors du lancement du Wii U.
Les jeux vidéo modernes sont de plus en plus complexes, avec des graphismes de plus en plus détaillés, des mondes ouverts, des mécaniques de jeu sophistiquées et une multitude d’éléments interactifs. Cette complexité peut rendre la tâche d’optimisation plus difficile pour les développeurs de jeux, engendrer des erreurs de développement (on se souvient des déboires d’Ubisoft qui n’a toujours pas sorti « Beyond Good and Evil 2 » et « Wild », titres ambitieux qui ont changé régulièrement de directions) ou de bugs qui n’ont pas été corrigés. Les développeurs doivent souvent travailler sur des versions de jeu qui changent constamment, ce qui peut rendre difficile la stabilisation du code et l’optimisation du jeu pour une variété de configurations matérielles et de plateformes.
Nintendo a trouvé son rythme pour proposer régulièrement des titres sur sa console : alternance de remasters, sortie de nouveaux opus pour ses franchises phares et mise en avant des productions indépendantes. Alors oui les jeux ne sont pas les plus beaux sur la console Switch, mais ils sont abondants, proposés à leur lancement à des tarifs plus mesurés, en général mieux optimisés lors de leur lancement (surtout pour les productions Nintendo) et maintenus à des prix assez constants car Nintendo applique la règle : si un jeu est bon, il le reste dans le temps et doit être payer à sa juste valeur.
Si en plus la console se montre sobre au niveau consommation énergétique et durable dans le temps, c’est clairement bénéfique pour l’image de marque de Nintendo. Pas besoin de se lancer dans une débauche technologique ou à rechanger sans arrêt les composants, une opération qui génère toujours des coûts au niveau des SAV.
Pour le moment, les ventes de Switch ne s’érodent pas suffisamment pour lancer le grand changement, des éditions collectors réfléchies suffisent en entretenir la hype autour de la console. Mais en coulisse, Nintendo prépare la relève suivant différentes options, et lorsque la baisse de la Switch commencera à devenir notable, alors elle fixera définitivement le cap de la succession, avec ce qui sera disponible sur le marché et au tarif qui lui convient.
Alors la Switch 2, c’est pour quand ? Une part de la décision dépend des acteurs du marché des composants, mais la part principale dépend des consommateurs et de leur envie de continuer à supporter la Switch. Ils la supporteront d’autant plus facilement si des jeux de qualité sont livrés régulièrement sur la console, indépendamment de toute démonstration technologique. L’attente peut encore durer un moment, profitez bien de l’existant.
Pour lancer une nouvelle console, il faudra l'accompagner également d'un certain nombre de titres assez forts pour marquer une réelle différence. Tant que les projets ne seront pas suffisamment avancés pour avoir un calendrier précis, il reste peu probable d'avoir une annonce pour une nouvelle console dans l'immédiat. Pour conserver une importante compatibilité, certains patchs sont à prévoir. Et hormis le déplacement d'une haute personnalité de Nvidia au sein de Nintendo ces récents derniers mois, peu d'indices d'une réelle mise en production d'une nouvelle console pour le moment. Software et hardware sont liés, les deux devront être prêts en même temps, c'est ce qui avait permis à la Switch de décoller très fort lors de son lancement en 2017.
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Le résultat est là: avec un hardware anémique, Nintendo a fait des merveilles. La question est de savoir si cela intéresse Nintendo de capitaliser sur autre chose que ses licences phares pour assurer le succès de ses produits: contrairement à Sony, Nintendo n'a pas besoin de Call of Duty et GTA.
Si c'est le cas, il va falloir monter en puissance, à minima pour ne pas grever les devs et prendre le risque de portages honteux. Si ce n'est pas le cas, attendons-nous à une Switch 2/PRO/+/{---} aussi légère matériellement par rapport aux autres acteurs.
Après, tout peut changer, y compris le partenariat avec NVIDIA: cette entreprise n'est pas fiable sur ses contrats industriels, Microsoft et Sony l'ont appris à leur dépens, et NVIDIA n'a pas eu peur de menacer Nintendo en 2021 sur la puce de la Switch. Détail amusant, Nintendo parle nettement moins qu'NVIDIA de son "partenariat".
Quant aux ventes PS5, il ne faut pas non plus masquer l'effet de rappel: la PS5 était en rupture massive en 2021/22, il-y-a rattrapage. Bien servi en cela par une com Sony agressive, des jeux Xbox aux fraises et un prix du matériel PC prohibitif.