Plongeant ses racines dans la légende Maorie de Maui et le poisson géant, à l'origine de la création de la Nouvelle-Zélande, le studio Rainbite nous propose un RPG aux graphismes qui rappellera de bons souvenirs : on est effectivement très Earthbound dans le design du personnage Tai, un jeune garçon à la casquette violette qui ne ferait pas injure dans le jeu culte.
Tai arrive par bateau sur l'île de Toromi afin de rendre visite à ses grands-parents durant ses vacances d'été mais le farniente se complique quand des esprits en colère font leur apparition et menacent la sécurité des habitants. Tai va donc devoir trouver le moyen d'apaiser les esprits et va se lancer dans une quête qui le mènera par 6 donjons avec combat contre un boss en fin à chaque fois comme il se doit (en fait 5, le dernier donjon apparaîtra après avoir achevé l'histoire), dans un design très proche des premiers Zelda période NES et SNES. Logique, car Mother 3, Zelda et Pokémon font partie des séries ayant baigné l'enfance des développeurs.
Très old-school dans sa présentation, on se retrouve face à la traditionnelle barre de vie, la gestion de l'inventaire, une panoplie d'armes pour avancer dans le jeu et résoudre les énigmes, et une carte qui se dévoile au fur à et mesure de notre progression, une croix rouge nous orientant vers le lieu à atteindre. Parmi vos quêtes, vous devrez collectionner l'ensemble des plumes d'oiseaux de Nouvelle-Zelande disséminés dans les niveaux. Chaque donjon résolu vous apportera du matériel plus performant et de nouvelles capacités utiles pour la suite. Le titre semble accessible, la difficulté étant progressive avec une gestion de téléporteur pour éviter de devoir tout recommencer au niveau des déplacements, le texte joue sur l'humour second degré et nous devrions bénéficier d'une traduction française, puisque les versions Sony en possédaient une, c'est donc un très bon point sur le papier.
Les développeurs ne sont pas avares en détails sur
leur développement, et ont eu le souci de proposer un monde coloré et bien vivant (avec de nombreuses petites animations) et des PNJ entrant bien en interaction avec le personnage principal. Ils ont même collaboré à la création de nombreux produits dérivés que vous pourrez retrouver
ici. Le jeu est développé avec le moteur Unity, et pour les personnes intéressés par la création d'un jeu similaire, ils indiquent utiliser Aseprite pour le pixel art et Visual Studio pour la programmation. La musique est l’œuvre d’un compositeur externe qui se nomme William E (Alexander Gleich) comme l'indique une interview des développeurs réalisée lors de la présentation de leur jeu sur
Vita.
Pas de date de commercialisation pour le moment pour cette version Switch, la version PS Vita étant récente (et c'est une petite équipe), mais comptez fin 2018/ premier trimestre 2019 pour apercevoir quelque chose au niveau de l'eShop. Aucune information si une édition physique sortira, il y a bien eu une édition limitée physique Vita et PS4, tout est donc possible. Notez que les éditions numériques du jeu sur consoles Sony tournaient autour de 12,99 €, il faudra s'attendre à un tarif similaire pour un titre qui promet une petite dizaine d'heures dans un bel univers rétro.
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