Sortie le 21 décembre de The Coma: Recut sur Switch
Le studio Sud-Coréen Devespresso Games nous propose un Survival Horror en 2d élaboré avec le moteur de jeu Unity dans un style comic book. Décidément, ils veulent nous plomber nos fêtes de noël. Le programme va être particulièrement stressant.
NewsMalgré les questions et les peurs entourant cet acte, les examens sont maintenus et vous voilà à plancher devant votre feuille, tentant de réfréner la fatigue qui vous envahie. Peine perdue, vous vous endormez sur votre copie.
A votre réveil, il fait nuit et le lycée Sehwa High est plongé dans les ténèbres. Tout étonné de ne pas avoir été réveillé, vous croisez votre professeur principal Melle Song dont vous avez le béguin et qui tente de vous tuer sauvagement. Votre seul but est donc de fuir car vous n'avez rien pour vous défendre.
The Coma: Recut n'est pas totalement une nouveauté, c'est une version retouchée du jeu The Coma: Cutting Class, un jeu sorti sur PC en 2015. Cette nouvelle version est le fruit de l'autocritique des développeurs qui ont retouché tout ce qui pouvait l'être et nous apporter une excellente version du jeu. Ambiance visual novel avec de belles illustrations, quelques PNJ dont l'importance va être capitale pour la compréhension de l'histoire, une musique sobre, par petites touches accompagnée de bruitages anxiogènes, et le pitch d'une professeur psychopathe qui ne vous laissera aucun temps de répits, c'est la promesse de ce jeu où vous risquez de faire quelques bonds si vous jouez dans le noir.
La particularité du titre est de ne pas avoir de sélecteur de difficulté, celle-ci va croitre au fur et à mesure du temps de jeu. Vous n'avez aucun moyen de vous défendre, il vous faudra fuir en permanence, trouver quelques rares lieux pour vous reposer car l'action ne s'arrêtera jamais, même si vous êtes dans votre menu inventaire. Cachez-vous dans le noir, dans les toilettes, la cafétéria, en priant pour que la prof ne vous trouve pas, et avec des lieux loin d'être tous ouverts. On imagine le coup de stress en entendant les pas se rapprocher et que cette satanée porte devant vous, seule issue de secours, refuse de s'ouvrir.
Vous devrez doser vos efforts, car toutes vos courses vont puiser dans une barre d'endurance qui se vide au fur et à mesure. Des pauses sont donc obligatoires, tout comme l'obligation de manger, d'acheter de la nourriture et de la boisson pour se soigner et récupérer de l'endurance, à condition d'avoir collecté à différents endroits de l'argent.
Bon courage pour surmonter cette aventure, dont la durée de vie ne devrait pas être immense mais dont vous risquez de vous souvenir un long moment de son intensité. A découvrir sans hésiter dès demain sur l'eShop de votre Switch. En voici les premières minutes :
Source : Nintendo Everything
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L'ambiance et la DA sont très bonne, les dialogues sont bien traduits.
Le jeu est assez flippant.
Par contre, il y a des bugs pénibles comme la latence dans la prise en compte de l'appui sur le bouton pour faire avancer les dialogues. Il faut s'y reprendre à trois quatres fois pour passer à la suite de la discussion.
Autre problème, les dialogues n'interrompent pas le jeu. Du coup, il y a des effets de bords casse-bonbons pour être poli !
Par exemple, dans certaines scenes du début dont l'animation du perso est forcée (première fuite par ex). La discussion précédant la scene de course, fige le déroulement et dès que l'on termine la lecture, le jeu reprend brutalement, sans transition, là où aurait du se trouver le perso s'il n'y avait pas eu de dialogue.
Il y a aussi une latence générale sur le bouton A (passer les portes, prendre les escaliers, examiner, etc...)
Faudrait vraiment qu'un patch arrive car ces bugs sont omniprésents !
La torche obligée d'être allumée pour pouvoir trouver et prendre les objets dans le décors mais qui attire l'attention de l'ennemi.
La fatigue qui oblige à courir et se planquer avec parcimonie.
Le temps réel toujours présent même lorsque regarde dans son inventaire (d'ailleurs le style poche intérieur et extérieure du sac rajoute au stress lorsqu'on cherche quelque chose.
Le déverrouillage des portes et l'examination des objets du décors avec un laps de temps imposé qui oblige d'être tout le temps sur le qui-vive !
Bref, c'est du bon, mais il faut patcher les problèmes de jeunesse du jeu.