Rappelons les grandes lignes des dernières annonces autour des changements d’architectures serveurs opérés par Nintendo ces dernières semaines. En toute discrétion, Nintendo teste une nouvelle infrastructure NPLN pour remplacer sa vieillissante architecture NEX, un système remontant à quasiment vingt ans mais surtout développé en parallèle du lancement de la 3DS.
Les premiers jeux concernés par ces nouveaux tests sont gardés secrets même si plusieurs fuites ont permis de pointer la démo de Monster Hunter Rise, comme premier vrai test en grandeur nature pour caler le reste des efforts nécessaires, afin de rendre la migration invisible aux yeux des utilisateurs puis un usage plus performant pour la suite. On le comprend bien, jouer en réseau est le talon d’Achille de Nintendo et la demande, en particulier avec la pandémie COVID, explose. Les propriétaires de Switch sont de plus en plus nombreux et l’architecture NEX a bien du mal à suivre. Et à priori la nouvelle également, si l’on en juge des problèmes remontées lors de l’arrivée en nombre des joueurs voulant tester la démo de Monster Hunter Rise.
Comme tout ce ceci est en rodage et que le Dataminer bien informé OatmealDome indique qu’il ne faut pas attendre d’améliorations substantielles du Online pour le moment, on pouvait au moins espérer que tous les jeux arrivant au cours de cette année 2021 commenceraient à faire la bascule dans leur code de la solution NEX vers la solution NPLN. Il faut croire que le portage de Super Mario 3D World était surtout là pour boucher les trous de planning au départ puisqu’il serait toujours basé sur le vieillissant NEX d’après les indiscrétions repérées par le même Dataminer. Peut-être que lors de la validation du portage, le système NPLN n’était pas assez avancé où que l’on attend l’expertise de Monster Hunter Rise pour fixer le cadre général de toutes les prochaines productions Nintendo ?
Cela n’enlève rien à la qualité du titre devant arriver très prochainement sur Nintendo Switch, mais on sent bien que le portage est finalisé dans cette grande ligne depuis un moment (à priori le build final est daté du 25 novembre 2020), l’extension la fureur de Bowser porte le nom de code « Océan » et on sait que le portage de ce jeu a été réalisé en collaboration avec Nintendo Software Technology (le studio américain de Nintendo) et 1-Up Studio.
Selon OatmealDome, avoir ce portage sur NEX et non NPLN n’est pas un problème en soi, car ce qui compte surtout, c’est la manière dont est implanté le netcode, regroupant l’essentiel des problèmes de connexions. Actuellement la bibliothèque de netcodes peer-to-peer de Nintendo, connue sous le nom de "Pia" ou PrivateInternetAccess serait toujours utilisée sur l’architecture NPLN, c’est au niveau de l’optimisation du code que l’on peut attendre des progrès sur la qualité de la connexion.
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...la nouvelle structure réseau que Nintendo teste depuis le début du moi(s)
Vincent
Hâte de tester le multi en ligne de mario 3d world