Pour comprendre les propos qui vont suivre, on vous conseille d'abord la lecture de notre
précédent billet sur le sujet qui remonte à début mars 2022. Le président Iwata avait fixé un axe de travail pour la famille Switch : poursuivre un facteur de forme (taille, consommation) et profiter des évolutions technologiques pour améliorer peu à peu la puissance de la console sans rupture brutale. Le Drake T239 s'est montré le parfait candidat pour la succession de la révision "Mariko" du SoC Tegra X1 de Nvidia, qui équipe actuellement toutes nos dernières Switch, la Switch Oled comprise. Une consommation similaire, une fréquence de fonctionnement pouvant globalement rester dans les mêmes eaux sans avoir à tout remettre à plat au niveau du système de ventilation de la console, ce qui est une donnée critique pour une console portable aussi "mince" que peut-l'être la Switch (comparativement à une Steam Deck), une puissance décuplée pour se mettre au moins au niveau de la PS4.
Le T239 bénéficie d'une finesse de gravure plus importante que notre Mariko et cela permet de faire face à sa puissance décuplée sans être pénalisé au niveau de sa consommation et son échauffement. On a vu récemment ce que cela pouvait donner au sein de la PS5 de Sony, où le simple passage de la gravure du processeur de 7nm vers le 6 nm avait permis d'améliorer l'efficacité énergétique de la console concurrente, de réduire ses besoins de ventilation et d'alléger au final le poids global de toute la console.
Enfin le T239 apporte avec lui la technologie DLSS que Nvidia rêvait de pouvoir proposer au sein d'une console pour contrer la technologie AMD et le support du codec AV1, libre de droit, et en passe de devenir le prochain standard des diffusions de flux vidéo sur Internet (on pense bien évidemment à l'eSport) et réseaux IP Google. Son pendant gestion image fixe, l'AVIF est désormais utilisé par Nintendo sur l'ensemble de ses sites.
Jusqu'à présent l'existence du T234 et de sa déclinaison custom T239 avait été révélée par des leaks diffusés après le piratage de données informatiques de Nvidia. Attention, il n'a jamais été écrit officiellement dans la documentation volée que le T239 était le soc de la future Switch, c'était l'étude de ses caractéristiques qui en faisait le parfait candidat. Il y avait tout de même une petite indication précisant que ce T239 pouvait être utilisé pour une console et qu'hormis Nintendo (ou les consoles internes de Nvidia), il n'y avait pas d'autres candidats. Le fait que cet employé de Nvidia indique que le T239 est bien réel laisse donc désormais la porte grande ouverte pour une Switch 2 qui ne soit plus du simple fantasme, même pour les personnes les plus mesurés sur le sujet.
Vous nous parlez depuis des mois d'une Switch pro ou 2.0, or on a eu qu'une Switch Oled !
C'est vrai, mais la Switch Oled est le fruit du bousculement du planning initialement programmé entre Nintendo et Nvidia autour de la base Xavier. Retournons en arrière, dès 2019, quand de nombreux forums asiatiques confirmaient différentes rencontres de membres du staff de Nintendo auprès de différents fabricants, pour varier les approvisionnements des différents composants de la Switch et soutenir les besoins des chaines de montages de la console face au raz-de-marée des ventes de la console sur l'ensemble des continents.
Si cette diversification était logique au sein d'un marché qui avait connu quelques soubresauts (inondation d'usine dans certains pays, incendie détruisant d'autres usines spécialisées dans la fabrication d'une puce particulière), nous avions déjà repéré quelques éléments intéressants dès 2019 : de nombreux contacts auprès de sociétés travaillant autour de l'OLED, l'Amoled et toutes les technologies supplantant la classique technologie LED, la volonté de passer vers un écran 7 pouces et de potentiellement gagner encore plus en autonomie.
Nintendo a voulu assez vite corriger un problème de sa Switch : son autonomie assez légère et une lisibilité pas toujours optimale lorsqu'on y joue au soleil. En jouant sur une technologie moins consommatrice, toujours aussi efficace au niveau tactile et plus lumineuse, la nouvelle dalle écran permettait à Nintendo de corriger nombre de problèmes immédiats.
Il fallait cependant travailler un autre axe : la puissance, avec son partenaire Nvidia. Là, le timing ne fut pas bon car Nvidia avait bien un premier candidat à proposer à Nintendo pour remplacer le vieillissant Tegra X1 qu'elle souhaitait éliminer de son catalogue, mais ce processeur, plus puissant, n'apportait pas une réelle valeur ajoutée à l'existant. Outre des problèmes de micro-codes pour cause de Soc plus récent pouvant poser quelques incompatibilités à d'anciens jeux si on ne réalisait pas certains patchs (et pour Nintendo, pas question de revenir en arrière alors que la base installée de la Switch est présente), l'absence en nombre des cœurs CUDA permettant d'améliorer de manière sensible les flux d'informations, on avait bien un SOC capable de gérer enfin des résolutions 4K (des informations que l'on trouve dans les SDK de 2019) mais dont l'efficacité énergétique devait obligatoirement passer par une finesse de gravure bien plus fine que l'existant. Et comme tous les acteurs du marché commençaient à se tourner vers des gravures de plus en plus fines, il y a eu engorgement entre l'offre et la demande. Xavier n'était pas la panacée et risquait d'arriver trop tard à cause des délais d'attente de fabrication, alors que Nvidia travaillait déjà sur ORIN.
Quand la Switch OLED est sortie le 8 octobre 2021, on a accusé les "personnes qui se disaient bien renseignées" de s'être plantées dans les grandes largeurs. Et pourtant, la Switch OLED n'est que le résultat du bouleversement du planning causée par la pandémie, les fermetures des usines et des sites d'extraction de matières premières, les retards de développement logiciels puis la saturation des livraisons maritimes.
Comprenons bien quel était le problème de Nintendo à l'époque. Les fuites sur le format 7 pouces étaient nombreuses et on était sûr à 99% de récupérer un écran OLED à ce moment. Les achats en nombres de ces écrans avaient été lancées, ainsi que le remplacement de certains composants, comme la gestion de l'HDMI 1.4 qui passait au 2.0, pour faire face au surplus de puissance prévue (et aussi à un marché des téléviseurs et des périphériques audio et vidéo basculant sur cette nouvelle norme). Mais au niveau des processeurs, c'était beaucoup plus compliqué. Si le Xavier a été rapidement mis de côté par Nintendo car en 2019 il n'était pas urgent de changer le soc, la console se vendant très bien et les stocks de Mariko importants, en 2020 l'entreprise se sentait un peu moins à l'aise car on commençait à dire que la console manquait un peu de puissance pour le portage de jeu AAA. Nintendo avait d'ailleurs toutes les peines à se procurer des stocks de cartouches mémoires de grande capacité à prix correcte, de grands éditeurs commençaient à freiner des deux pieds leur envie de poursuivre l'aventure Switch, malgré le parc installé conséquent. Heureusement, Sony et Microsoft étaient dans la panade pour proposer leur console Next Gen à ce moment, ce qui laissait encore les coudées franches à Nintendo. En 2020, il fallait que Nvidia sorte un ORIN qui pouvait convenir à la Switch et ....Nvidia n'était pas prêt. Le choc de la pandémie recula d'une bonne année tous les projets de mise aux normes des usines devant graver plus finement les processeurs et notre bon petit T239 ne commence à pointer le bout de son nez que mi-2021 sur le papier, sans pouvoir être prêt au mieux fin 2021/ début 2022 en nombre.
Pas question de bloquer les chaines de montage en attendant la disponibilité en nombre d'un SOC dont il fallait créer toute l'infrastructure logicielle, mettre à jour les SDK et croiser les doigts pour que la pandémie se calme. Nintendo avait sur les bras les écrans OLED et il restait encore du stock de Tegra X1 compatible avec une activité générale tournant au ralenti. La Switch OLED est donc née pour faire avancer la famille Switch et apporter l'effet wahou aux possesseurs de la console au niveau de la qualité de son écran, sans modifier quoi que ce soit au niveau logiciel car on était sur le même Soc. Nintendo étant un gros client de Nvidia, elle a pu s'assurer d'une dernière rallonge de Soc ancien, alors que le fabricant avait relancé en parallèle la ressortie d'ancienne carte graphique pour le monde PC, gravé à la même finesse que les processeurs actuels de la Switch, cela permettait de rentabiliser les utilisations des derniers sites de productions à finesse de gravure désormais "grossière".
Faire du neuf avec une partie de vieux, c'est le passe-passe marketing que de nombreux constructeurs ont mis en place à cette époque, Nvidia en tête. Mais la clientèle Switch était contente avec les belles couleurs de la livrée OLED et un prix qui restait mesuré (et permettait de faire descendre le tarif de l'ancienne gamme). La perdante dans l'équation fut peut-être la Switch Lite, à l'écran plus petit et surtout ne basculant pas vers la technologie OLED.
La Switch OLED est un résultat pragmatique : Nintendo ne pouvait pas attendre l'arrivée d'un SOC en retard tout en accumulant des stocks d'écrans OLED. Le HDMI 2.0 ne pourra jamais être pleinement utilisé mais cela permet de faire des économies d'échelle déjà, cela libère du stock et Nintendo fait vivre ses partenaires avec lesquels elle a signé des accords commerciaux.
Nous arrivons en fin 2022. Si Nintendo a désormais accès a un Soc custom depuis 2021, pourquoi ne rien annoncer ?
C'est une question qui a pour réponse la prise en compte d'accumulation de problèmes variés.
a) Le marketing de l'OLED ne plaide pas pour une nouvelle console trop rapidement
Quand on vient de sortir une nouvelle déclinaison console, pour ne pas casser la confiance des consommateurs, on ne va remplacer trop vite une console par une autre. La sortie assez tardive de la Switch OLED sur une base TEGRA X1 en octobre 2021 pousse Nintendo à la prudence. Il faut laisser vivre la console qui cartonne au niveau des ventes, bénéficie de variantes aux couleurs de certains jeux recherchés (Splatoon 3 puis bientôt Pokémon), pour ne pas prendre le risque de pénaliser son marché.
D'ailleurs Nintendo nous a souvent habitué à tenir une langue de bois ! Remémorons nous ce qui s'est passé avec la Wii U. Oui nous avons encore plein de projets pour la console (alors que la plupart des projets jeux ont été placés en stand-Bye dès la fin 2014, l'échec de la Wii U à l'époque étant déjà patent), non nous n'arrêtons pas la Wii U avec le lancement du projet Switch (suite à l'annonce précipité de la nouvelle console de Nintendo, à la fois pour rassurer les éditeurs que Nintendo avait un gros projet en cours pour l'avenir alors qu'on commençait à enterrer le constructeur et pour tenir compte de l'état de santé très déclinante du PDG de l'époque). On a tous vu ce qui s'est passé ensuite. Désormais, on ne fait plus trop confiance dans la parole de Nintendo au sujet du hardware, le constructeur jouant sur les mots pour surprendre les attentes des analystes et des consommateurs. Pas de nouvelle console durant cette année fiscale....mais une révision de console n'est pas une vraie nouvelle console....La Switch OLED n'a pas encore une année d'existence, Nintendo ne va pas torpiller ses très belles ventes qui écœurent Sony et sa PS5 sur le territoire nippon.
b) L'instabilité des devises
Avec le conflit russo-Ukrainien, le marché international des énergies fossiles s'est tendu, entraînant des hausses importantes tarifaires. Les industriels ont été confrontées à des surcoûts non négligeables de l'énergie nécessaire à leur production, les obligeant à relever leur coût pour conserver quelques marges. Des coûts de production qui sont devenus erratiques, ne permettant aucune prévision claire au-delà d'un ou deux trimestres maximum. Pour Nintendo, dire que sa priorité était de pouvoir continuer à fabriquer Switch actuelle jusqu'au mois de mars 2023, date de clôture de son exercice fiscale, est bien une réalité : c'est très compliqué en ce moment et il est important de pouvoir bloquer les prix le plus longtemps possible.
Aujourd'hui, les devis des industriels sont caduques en quelques semaines et aucun grand fabricant ne peut se lancer dans la signature d'un contrat de production important de grande ampleur sans mettre en place des clauses de révision des tarifs à la hausse à cause de l'inflation actuelle. La nouvelle technologie 5nm, voire 3 nm, est très demandée mais les prix ont augmenté. Il est donc très délicat pour Nintendo de lancer la nouvelle console en ayant aussi peu de visibilité sur le coût de fabrication de la console.
Cette instabilité des devises a vu un grand gagnant : le retour vers le dollars, valeur refuge en cas de doute. Elle a fait aussi un grand perdant, l'euro, dont le cours s'est effondré sous la parité avec le dollar. Et l'absence de cours stable est un gros problème pour les fabricants japonais comme Nintendo (et Sony) : ils doivent acheter plus de devises étrangères pour faire face à un marché devenu chaotique. Nvidia et les fabricants de composants proposent toujours des prix en dollars. Pas de souci pour le marché américain. Mais pour le marché européen, c'est devenu une situation complexe. Avez-vous remarqué les tarifs annoncés pour les nouvelles cartes graphiques NVIDIA série 4000 pour le marché PC ? Une carte proposée à un tarif de 1500 dollars sera vendu à 1900 € en Europe, à cause de la faiblesse de l'euro (1 euro = 0,97 dollars, une différence très faible mais suffisante pour enclencher des hausses en cascade) à laquelle s'ajoute de très grandes difficultés encore au niveau du commerce maritime, une inflation galopante à deux chiffres sur l'ensemble du continent européen... Les prix flambent ainsi de 18% à presque 30% sur le marché européen pour tout ce qui touche l'électronique des composants, il est donc impossible pour Nintendo de fixer un prix pour le marché européen en ce moment pour tout nouveau matériel.
Nintendo l'a bien vu dans le passé, elle n'a pas l'image d'un fabricant pouvant vendre ses consoles à prix élevé, ses consommateurs ne l'ont jamais suivi lorsqu'elle a proposé dans le passé des tarifs de lancement à 350 €. La Wii U et la 3DS ont dû être revues à la baisse au bout de 6 mois, la Switch a été critiquée lors de son annonce à 349 € en Europe et nous avons dû notre salut aux pressions des détaillants qui se sont livrés à une guerre des prix en réduisant leur marge. Lancer une nouvelle console aujourd'hui à 299 $ risquerait d'être impossible à vendre à moins de 380 euros aujourd'hui en Europe. C'est donc stratégiquement très délicat pour Nintendo qui préfère encore jouer la montre même si rien ne lui permet d'espérer un changement positif dans les prochains mois.Ce n'est pas pour rien qu'on note un assoupissement de Nintendo Europe en ce moment. L'Amérique pilotait déjà l'Europe pour tout ce qui se passe en Occident, mais avec la conjoncture européenne actuellement très mauvaise, Nintendo réduit encore plus la voilure.
c) les signes qui indiquent que tout pourrait pourtant être lancé très vite si le contexte était différent
Nvidia n'en peut plus de patienter pour son DLSS (alors que la version 3.0 arrive pour sa technologie Lovelace présente dans ses cartes série 4000) et est sous pression avec la concurrence puissante d'AMD. Ses monstres de puissance se heurtent avec la sobriété énergétique souhaitée par de nombreux pays désormais, un point que son concurrent AMD met clairement en avant ces dernières semaines pour teaser sa nouvelle gamme qui sera présentée au mois de novembre.
Produire un Tegra X1 devient économiquement délicat pour l'ensemble du partenariat. Maintenir de vieilles productions est un non sens au niveau de la recherche des économies d'échelle et le basculement du marché vers une finesse toujours plus importante. Jusqu'à quand Nintendo pourra-t-il tenir pour fabriquer une Switch avec un Tegra X1 ? Mystère, mais on se doute que cela va devenir sérieusement compliqué pour une console qui arrive bientôt à sa sixième année.
La partie logicielle semble être achevée. Que ce soit à la fois du côté Vulkan pour la prise en charge du soc T239 ou du côté Linux, les infos des développeurs se succèdent, indiquant que ce Soc est pleinement reconnu, l'info faisant sourire quand ce sont tout simplement des développeurs Nintendo qui, par leur travail sur le code, nous renseigne sur le fait que Nintendo travaille bien sur ce Soc. Cette partie logicielle est fondamentale pour Nintendo qui ne veut pas revivre le désastre du lancement de la Wii U au kit de développement très imparfait, qui a fait fuir EA et Ubisoft qui avaient bossé comme des malades au départ pour pouvoir lancer des jeux dès le début de la console. La Switch a redressé la barre avec des kits de développement au top, des bibliothèques particulièrement optimisées, un vrai travail d'ingénierie que ni Nintendo ni Nvidia ne voudraient voir mis à terre par une sortie trop rapide d'une Switch à base de T239.
C'est donc bien le contexte international, l'inflation et les très grandes inconnues autour du marché Européen qui plombent les projets de Nintendo actuellement.
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Peu importe qu'il s'agisse d'une switch 2 ou d'une Switch Pro, on en a encore pour plusieurs années de jeux systématiquement cross-gen en interne et ce sont eux qui comptent plus que tout, donc je pense qu'un nouveau modèle sortira courant 2023.
Alors franchement je veux bien savoir où, parce que sur Nintendo.fr c'est 99% du JPG et 1% du PNG, pas de trace d'AVIF...
De plus on a bien vu ce qu'il s'est passé avec la PS4, elle se vendait encore très bien en 2020 jusqu'à l'annonce de la PS5 et là ça s'est écroulé quasi instantanément.
De plus les pénuries de composante sont de notre coté pour une fois, car même si Nintendo décidait de sortir la next gen, les limitations de production, les forceraient à faire du crossgen pour épongé les pertes théoriques.
Dans tout les cas la future console n'arrivera pas avant début 2024, le temps de finir le suivi des différents titres de 2022 et 2023. Encore une fois je mets une piece sur un Metroid Prime 4 cross-gen en lancement de la next gen.
Parce que oui j'ai checké nintendo.com et nintendo.co.jp, c'est aussi du JPEG (je tourne sur chrome et je n'ai aucun problème pour les fichiers AVIF sur d'autres sites)
va sur l'image Splatoon 3, c'est du Avif
idem pour Splatoon 3, c'est du Avif
Pour Nintendo Japan, ils ont gardé du JPEG
Pour l'Australie, image Splatoon 3 et du dernier direct en Avif
Nintendo Corée : ils ont gardé sur JPG pour Pokémon violet
Les sites Europe semblent être resté encore au jpg sur les dernières fiches.
Pour le Brésil, Argentine, je n'ai pas tout testé mais on peut le faire en se rendant sur le selecteur des régions , on note que globalement sur le territoire américain, pas mal de fiches en AVif désormais.
Je vais donc corriger l'AVIF se met en place sur les sites présent sur le continent américain ou gérer plus ou moins par Nintendo of America. Les autres suivront.