Néanmoins, la marque américaine restera indépendante (pas de suppression de studios ni d'emplois) mais profitera largement au français ! En effet, ce rachat s'inscrit tout droit dans le planning d'expansion de la marque qui souhaite s'implanter aux USA pour augmenter ses parts de marché là bas. Et le rachat de Red Storm s'en trouve tout à fait justifié : l'entreprise réalise 70% de ses ventes là bas et bénéficie d'une popularité non négligeable ! Selon les dires du français, l'amérique du nord deviendra ainsi le premier marché d'Ubi Soft !
Sachez que cette politique d'expansion au pays de l'oncle Sam n'en est pas à ses débuts, l'éditeurs ayant déjà fait l'acquisition de l'américain Sinister Game en Mai 2000. Dans un tout un autre contexte, le français avait aussi racheté l'anglais grolier interactive. Pourquoi tous ces rachats ? Pour accéder au top 5 des éditeurs mondiaux parmi les autres Electronic Arts et Infogrammes(un français aussi ;)) ! Un autre but est avoué : devenir un grand acteur du online dans les années qui viendront...
Suite à cette association des deux entreprises, Yves Guillemot, PDG d'Ubi Soft entertainment, a déclaré :
"Les jeux publiés par Red Storm viendront compléter la gamme de produits d'Ubi Soft, et cette acquisition permettra au groupe de renforcer son savoir-faire dans le domaine des jeux d'action et de stratégie multijoueurs. Nous sommes convaincus que, dans les années à venir, ce type de produit va connaître un essor majeur, comme en atteste le succès phénoménal de Rainbow Six et de Rogue Spear. Et Red Storm est incontestablement le leader dans ce domaine"
Le PDG de Red Storm, Doug Littlejohns, s'est lui aussi montré enthousiaste : "Cette fusion est excellente pour Red Storm car, dans tout secteur connaissant une expansion rapide, la concentration est un phénomène naturel et nécessaire. Red Storm a connu, malgré son jeune âge, un succès remarquable mais, avec ce rachat par Ubi Soft, acteur majeur du secteur, nos deux entreprises sont assurées de pouvoir franchir un nouveau cap de croissance et de rentabilité".
Pour finir sachez que c'est une bonne nouvelle de savoir que 2 éditeurs français pourraient désormais faire partie du top 5 mondial des éditeurs et que contrairement à ce que l'on aurait pu croire : ce sont les français qui "mangent" les américains et pas le contraire ! ;))
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