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Comme l’a justement remarqué Xavier, la Console Virtuelle est au régime cette semaine, du moins en Europe. Afin de respecter la tradition qui veut que le vendredi ait un sujet sur des jeux anciens, voici une sélection de trois titres issus de la Console Virtuelle japonaise et qui ne feraient pas tâche d’huile en Europe (on peut rêver, non ?)
Proposé aujourd’hui même aux joueurs japonais, King of the Monsters, sorti en 1991 par SNK et Takara, est un des plus magnifiques défouloirs créés dans l’univers des jeux vidéo. Le but en est simple : en incarnant un montre géant sélectionné parmi six candidats inspirés de l’univers de Godzilla, le joueur doit s’imposer comme le monstre le plus puissant de l’univers en mettant une dérouillée monumentale à ses adversaires dans des combats à un contre un.
La principale originalité vient du fait que ces combats ont lieu dans plusieurs villes japonaises qu’il est possible d’anéantir en prenant des morceaux d’immeubles et en les lançant sur son adversaire. Plus dingue encore, les forces armées japonaises tenteront d’intervenir et tous les tanks, hélicoptères ou bateaux seront eux aussi utilisables comme projectiles. Très amusant mais un brin répétitif, King of the Monsters est vraiment un jeu à réserver pour se détendre après une mauvaise journée. Mais bon, à 900 points, cela fait un peu cher malgré tout.
Supposé arriver dans nos contrées occidentales dans un futur proche, Ys I et II est un des plus vieux jeux d’action/RPG qui soit encore connu et respecté chez les anciens joueurs. Le joueur incarne Adol Christin, un aventurier ayant reçu la mission de récupérer d’anciens livres capables de changer l’histoire du monde dans lequel il vit et d’éviter sa destruction. Sorti en 1989 sur NEC PC Engine par Nihon Falcon et Hudson Soft, Ys I et II reste un des premiers jeux à introduire des voix de comédiens et des graphismes animés tentant d’imiter des dessins animés.
Petite particularité, le héro est incapable de donner des coups d’épée et il est indispensable de se ruer sur ses adversaires pour les tuer, ce qui peut tourner au suicide si la différence de niveaux entre les opposants est trop importante. Décliné sous diverses formes, et dans une version plus actualisée sur PS2, la saga des Ys reste un monument qui a marqué durablement les joueurs des années 90. Il est incontournable, ce qui les joueurs japonais ont très vite confirmé, même pour un prix de 800 points.
Et pour rester sur la piste des RPG capables de retenir un joueur des heures devant son écran, voici Dragon Slayer : The Legend of Heroes, également développé par Nihon Falcon pour la NEC PC Engine en 1989 et qui a eu le mérite de connaître une traduction (très recherchée sur Ebay) pour la version américaine de cette console. Aucune surprise à avoir avec un jeu qui recycle sans scrupule tous les ingrédients qui font le succès de titres comme Final Fantasy.
Cependant, avec une société comme Falcom aux commandes, il est impossible d’être déçu car ses créations sont vraiment faites pour donner la plus grande satisfaction aux joueurs. En dépit de son aspect vieillot, le jeu se laisse savourer sans peine, même pour 800 points. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un responsable de la sélection de la Console Virtuelle lise ces lignes et comprenne ce qu'il lui reste à faire…
Proposé aujourd’hui même aux joueurs japonais, King of the Monsters, sorti en 1991 par SNK et Takara, est un des plus magnifiques défouloirs créés dans l’univers des jeux vidéo. Le but en est simple : en incarnant un montre géant sélectionné parmi six candidats inspirés de l’univers de Godzilla, le joueur doit s’imposer comme le monstre le plus puissant de l’univers en mettant une dérouillée monumentale à ses adversaires dans des combats à un contre un.
La principale originalité vient du fait que ces combats ont lieu dans plusieurs villes japonaises qu’il est possible d’anéantir en prenant des morceaux d’immeubles et en les lançant sur son adversaire. Plus dingue encore, les forces armées japonaises tenteront d’intervenir et tous les tanks, hélicoptères ou bateaux seront eux aussi utilisables comme projectiles. Très amusant mais un brin répétitif, King of the Monsters est vraiment un jeu à réserver pour se détendre après une mauvaise journée. Mais bon, à 900 points, cela fait un peu cher malgré tout.
Supposé arriver dans nos contrées occidentales dans un futur proche, Ys I et II est un des plus vieux jeux d’action/RPG qui soit encore connu et respecté chez les anciens joueurs. Le joueur incarne Adol Christin, un aventurier ayant reçu la mission de récupérer d’anciens livres capables de changer l’histoire du monde dans lequel il vit et d’éviter sa destruction. Sorti en 1989 sur NEC PC Engine par Nihon Falcon et Hudson Soft, Ys I et II reste un des premiers jeux à introduire des voix de comédiens et des graphismes animés tentant d’imiter des dessins animés.
Petite particularité, le héro est incapable de donner des coups d’épée et il est indispensable de se ruer sur ses adversaires pour les tuer, ce qui peut tourner au suicide si la différence de niveaux entre les opposants est trop importante. Décliné sous diverses formes, et dans une version plus actualisée sur PS2, la saga des Ys reste un monument qui a marqué durablement les joueurs des années 90. Il est incontournable, ce qui les joueurs japonais ont très vite confirmé, même pour un prix de 800 points.
Et pour rester sur la piste des RPG capables de retenir un joueur des heures devant son écran, voici Dragon Slayer : The Legend of Heroes, également développé par Nihon Falcon pour la NEC PC Engine en 1989 et qui a eu le mérite de connaître une traduction (très recherchée sur Ebay) pour la version américaine de cette console. Aucune surprise à avoir avec un jeu qui recycle sans scrupule tous les ingrédients qui font le succès de titres comme Final Fantasy.
Cependant, avec une société comme Falcom aux commandes, il est impossible d’être déçu car ses créations sont vraiment faites pour donner la plus grande satisfaction aux joueurs. En dépit de son aspect vieillot, le jeu se laisse savourer sans peine, même pour 800 points. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un responsable de la sélection de la Console Virtuelle lise ces lignes et comprenne ce qu'il lui reste à faire…
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