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GameKult propose un article dans lequel le journaliste a mené sa petite enquête concernant les ventes de jeux DS en France. Le fait est que rien ne va plus pour les éditeurs sur DS : aussi populaire soit-elle, la DS ne semble pas capable de faire vendre des jeux.
La popularité de la console (pas moins de 6 millions de consoles en France) a suscité un engouement énorme des éditeurs pour la machine : depuis le lancement de la machine, quelques 1200 jeux ont été commercialisés, parmi lesquels la moitié le fut pendant l'année 2008. Forcément, cela fait beaucoup moins de visibilité quand 540 jeux doivent se montrer pour se faire acheter.
Première conséquence de cette sur-disponibilité de jeux sur la DS : les ventes unitaires se sont effondrées, un éditeur citant une baisse de l'ordre de 30% sur la fin 2008 par rapport à la fin 2007. Autant dire que c'est une catastrophe pour les éditeurs de jeux. La faute au piratage ? Sans doute, mais pas seulement, explique l'article.
Ainsi, on peut commencer par remettre en cause les types de jeux choisis par les éditeurs. Nintendo, par le biais de son directeur marketing français Mathieu Minel, indique par exemple qu'"il y a eu une surexploitation du segment des simulations de vie pour jeunes filles" : près de la moitié des jeux édités en 2008 appartiendrait à ce genre. Qu'est-il donc passé par la tête des éditeurs pour se lancer à corps perdu dans de telles productions ? En conséquence, sur les 20 meilleurs ventes DS de 2008, seules 4 sont des titres sortis dans l'année : un sacré trou d'air.
La surproduction de jeux inspirés du "phénomène Léa" est un vrai souci pour tous les acteurs voulant vendre des jeux sur DS, en tout cas. Cette surproduction va de pair avec le manque de place en rayon : le rayon jeux vidéo représente environ le tiers des rayons consacrés à la musique : il y a donc un fort manque de visibilité dont souffrent les éditeurs qui, de ce fait, ne peuvent mettre en avant leurs jeux comme il le faudrait pour qu'il se vende.
Autre problème : le surstockage de jeux. Les invendus se multiplient, et les éditeurs ne veulent absolument pas les reprendre : et comme il faut de la place en rayon pour écouler les titres qui ne sont pas vendus jusqu'à lors, cela fait moins de place pour présenter les nouveautés. Signe qui ne trompe pas : des opérations monstrueuses de destockage vont avoir lieu, notamment chez Game ou Micromania, comme l'indique le directeur marketing de DHM Interactive, David Muhlbach. Cette manque de place fait que certains jeux ne remplissent pas leurs objectifs, et d'autres n'arrivent même pas en rayon...
Un sacré problème qui ne pourra se résoudre de lui-même : les mauvaises ventes de jeux en 2008 ont un impact sur la mise en avant des jeux début 2009, ce qui incite les éditeurs à décaler leurs sorties pour profiter d'un meilleur espace, quelques mois plus tard. Le rayon jeux vidéo devient un vrai entonnoir, avec beaucoup d'appelés mais bien peu d'élus en sortie.
On verra à l'E3 si la tendance concernant les jeux DS est générale à l'ensemble de la planète ou s'il s'agit d'un mal purement français. Si c'est le cas, nous verrons à l'IDEF quels projets DS sont encore susceptibles d'intéresser d'une part les éditeurs... et d'autre part les hypermarchés...
En tout cas, la sortie de Pokémon Platinum, le 22 mais, sera un test grandeur nature pour mesurer les chances de succès d'une nouveauté. Ce jeu seul saura-t-il redynamiser un rayon à bout de souffle après une fin 2008 pathétique ? Les piètres performances de Chinatown Wars, (15,000 exemplaires vendus en France selon Gamekult) font en tout cas bien peur...
Source : GameKult
La popularité de la console (pas moins de 6 millions de consoles en France) a suscité un engouement énorme des éditeurs pour la machine : depuis le lancement de la machine, quelques 1200 jeux ont été commercialisés, parmi lesquels la moitié le fut pendant l'année 2008. Forcément, cela fait beaucoup moins de visibilité quand 540 jeux doivent se montrer pour se faire acheter.
Première conséquence de cette sur-disponibilité de jeux sur la DS : les ventes unitaires se sont effondrées, un éditeur citant une baisse de l'ordre de 30% sur la fin 2008 par rapport à la fin 2007. Autant dire que c'est une catastrophe pour les éditeurs de jeux. La faute au piratage ? Sans doute, mais pas seulement, explique l'article.
Ainsi, on peut commencer par remettre en cause les types de jeux choisis par les éditeurs. Nintendo, par le biais de son directeur marketing français Mathieu Minel, indique par exemple qu'"il y a eu une surexploitation du segment des simulations de vie pour jeunes filles" : près de la moitié des jeux édités en 2008 appartiendrait à ce genre. Qu'est-il donc passé par la tête des éditeurs pour se lancer à corps perdu dans de telles productions ? En conséquence, sur les 20 meilleurs ventes DS de 2008, seules 4 sont des titres sortis dans l'année : un sacré trou d'air.
La surproduction de jeux inspirés du "phénomène Léa" est un vrai souci pour tous les acteurs voulant vendre des jeux sur DS, en tout cas. Cette surproduction va de pair avec le manque de place en rayon : le rayon jeux vidéo représente environ le tiers des rayons consacrés à la musique : il y a donc un fort manque de visibilité dont souffrent les éditeurs qui, de ce fait, ne peuvent mettre en avant leurs jeux comme il le faudrait pour qu'il se vende.
Autre problème : le surstockage de jeux. Les invendus se multiplient, et les éditeurs ne veulent absolument pas les reprendre : et comme il faut de la place en rayon pour écouler les titres qui ne sont pas vendus jusqu'à lors, cela fait moins de place pour présenter les nouveautés. Signe qui ne trompe pas : des opérations monstrueuses de destockage vont avoir lieu, notamment chez Game ou Micromania, comme l'indique le directeur marketing de DHM Interactive, David Muhlbach. Cette manque de place fait que certains jeux ne remplissent pas leurs objectifs, et d'autres n'arrivent même pas en rayon...
Un sacré problème qui ne pourra se résoudre de lui-même : les mauvaises ventes de jeux en 2008 ont un impact sur la mise en avant des jeux début 2009, ce qui incite les éditeurs à décaler leurs sorties pour profiter d'un meilleur espace, quelques mois plus tard. Le rayon jeux vidéo devient un vrai entonnoir, avec beaucoup d'appelés mais bien peu d'élus en sortie.
On verra à l'E3 si la tendance concernant les jeux DS est générale à l'ensemble de la planète ou s'il s'agit d'un mal purement français. Si c'est le cas, nous verrons à l'IDEF quels projets DS sont encore susceptibles d'intéresser d'une part les éditeurs... et d'autre part les hypermarchés...
En tout cas, la sortie de Pokémon Platinum, le 22 mais, sera un test grandeur nature pour mesurer les chances de succès d'une nouveauté. Ce jeu seul saura-t-il redynamiser un rayon à bout de souffle après une fin 2008 pathétique ? Les piètres performances de Chinatown Wars, (15,000 exemplaires vendus en France selon Gamekult) font en tout cas bien peur...
Source : GameKult
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Dans les étals des magasins c'est quasi impossible, comme le dit l'article, Ubisoft avec son mode de léa, et sa trentaine de titres similaires à totalement monopolisé les présentoirs.
Les gens ne trouvant rien de bien, n'achète rien!
Franchement les présentoirs de jeux vidéo des grandes surfaces c'est vraiment la misère!
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Nintendo doit avoir le courage d'interdire certains titres! Franchement ils assurent pas le steack et encourage les éditeurs à faire de la quantité et zéro qualité!
Les 25 titres DDI games sur Wii -> purement inadmissible!
A bas les tipiaks !
[url=http://www.henryhatsworth.com/]Henry Haselwroth"Toi, tu vas avoir des problèmes !"