Fire Emblem Warriors : FE Sauce Musô arrive sur Switch !
Annoncé en janvier dernier, Fire Emblem Warriors arrivera enfin sur Nintendo Switch en ce mois d'octobre. Après quelques heures de jeu, voici sans plus attendre nos premières impressions sur ce Fire Emblem à la Sauce Musô !
ImpressionsL’exigence Fire Emblem
Au premier lancement du jeu, nous sommes confrontés aux mêmes questions que pour un Fire Emblem classique : choix de la difficulté, est-ce qu’on accepte que les morts soient définitives, etc. Nous voilà rassurés, on retrouve bien l’essence de la série.Le temps de choisir qui sera notre héros entre les faux jumeaux blondinets, personnages inédits et centraux du scénario, et nous voici immédiatement plongés dans l’action. Pas la peine de passer par les menus, car nous nous rendrons compte un peu plus loin que pour le moment tout est bloqué en dehors du mode histoire.
Nous allons devoir débloquer les héros, modes de jeu et fonctionnalités au fur et à mesure, un bon point. Il faudra donc attendre notre test pour détailler tout ce que Warriors a sous le capot en terme de contenu.
La soupe musô
Pour ceux qui n’ont jamais tâté du musô, il s’agit d’un genre bien spécifique qui s’apparente à du beat-em all à la troisième personne sur des champs de bataille où des milliers de soldats n’attendent que vos enchaînements de coups pour donner du sens à leur mort.Pour ceux qui s’insurgeraient contre cette description au rabais, et bien tant pis, vous savez déjà à quoi vous en tenir de toute façon. Alors des musôs il en existe des pelletées, et les règles du genre sont tellement bien établies que ces jeux ont bien souvent du mal à se démarquer ou innover.
Hyrule Warriors avait pourtant su relever le challenge avec brio, en adaptant parfaitement l’univers des jeux Zelda et en intégrant même des aspects aventure/RPG entretenant l’intérêt du titre, alors que la répétitivité est justement le principal ennemi des musôs. Nous n’en attendons donc pas moins de ce nouvel exercice de style basé sur Fire Emblem.
Un univers bien retranscrit
Les rappels vers la série de tacticals sont nombreux, impossible de passer à côté pour qui a joué aux épisodes 3DS notamment. Les très belles cinématiques reprennent des passages clés, voir cultes, des épisodes cités. Frederick qui enlève un caillou, Lucina qui nous sauve la vie en se faisant passer pour Marth, notre rencontre avec Chrom similaire à celle avec Daraen… Le fan est aux anges.L’aspect tactique n’est pas délaissé non plus. S’il est fort plaisant de contrôler jusqu’à quatre héros par mission, en pouvant alterner de l’un à l’autre d’un simple bouton, FEW se démarque surtout par la possibilité de donner des ordres assez précis à ses alliés, comme par exemple attaquer un point en particulier, protéger tel personnage, se soigner, se mettre en duo... Les duos, hérités de Awakening, consistent à avoir un personnage qui en seconde un autre, boostant ainsi les capacités du leader de ce duo.
De plus, à force de trancher du sagouin, celui en retrait rempli des jauges d’attaque et de défense permettant respectivement de porter une attaque ou de protéger son allié d’un coup adverse. Enfin, les deux alliés remplissent chacun leur jauge de pouvoir spécial, octroyant une attaque spéciale combinée si elles sont déclenchées ensemble. On pouvait craindre que l’intégration des duos soit juste une idée gadget pour « faire » Fire Emblem mais que nenni, l’intérêt tactique est réel ! De plus, combattre en duo est une des manières d’augmenter le niveau d’entente entre deux personnages, encore une caractéristique signature de la série, même si pour le coup en attend encore d’en saisir l’intérêt.
Mais ce n’est pas tout, les développeurs ont adaptés les stats classiques d’un Fire Emblem à celles d’un musô. Chaque montée de niveau sera donc l’occasion de gagner en force et en santé par exemple, mais aussi des points de vitesse et de technique affectant la durée de votre mode éveil (mode badass quoi) ou la facilité avec laquelle vous brisez la garde de vos ennemis. Et un dernier point mais pas des moindres, on retrouve le triangle d’armes habituel épée > hache > lance > épée, ainsi que les forces et faiblesses des classes d’unités, dont je citerais l’exemple que tout le monde connait : Chevalier Pégase versus Archer = steak de cheval. L’aspect tactique est donc omniprésent et le démarque des joutes d’un Samuraï Warriors classique. Du tout bon.
X, X, X, X, B, X, X, X, X, Y
Le jeu se prend facilement en main, même pour les néophytes. Un bouton de coups faibles pour démarrer les enchaînements, un autre pour les coups forts pour les finir, un bouton d’esquive, et le quatrième sous votre pouce droit pour déclencher l’attaque spéciale quand la jauge est pleine.La croix permet de changer immédiatement de personnage, et de contrôler la carte. Les quatre gâchettes sont logiquement affectées à la caméra et au lock des ennemis, ainsi qu’à l’activation de diverses choses comme le mode éveil, les duos ou la consommation de potions (l’abus de nectars multicolores à l’origine douteuse est très fortement déconseillé dans la vie réelle).
Un avis pas si tranché
Même si le gameplay est parfaitement rôdé, ce qui n’était pas forcément acquis tant le jeu intègre de spécificités issus des tacticals, tout n’est pas parfait pour autant. Sans aller jusqu’à nous décevoir, on ne peut s’empêcher de relever quelques petits manquements. Le premier concerne encore est toujours cette mauvaise habitude qu’a Nintendo de ne pas nous proposer les doublages japonais.Plus surprenant, les textes entièrement en français comportent parfois quelques légères coquilles, que ce soit sur le fond ou sur la forme. C’est très rare heureusement, mais ce n’est pas la première fois qu’un jeu « trop » rapidement localisé chez nous en paie les frais de la sorte. Autre point négatif, il est impossible de désactiver les cut scenes qui se déclenchent lors des attaques spéciales et du mode éveil. Quand on voit dix fois par mission la même cut scene, c’est peut devenir frustrant, du genre à nous persuader de les déclencher uniquement en cas de nécessité et non pas juste parce que la jauge est pleine et qu’elle se recharge très vite.
Enfin, un gros bémol sur l’interface qui est franchement austère. La sobriété classe de la série laisse ici place à la simplicité pragmatique mormone. C’est assez incompréhensible quand on voit le travail fourni sur les trois derniers opus 3DS de la série.
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Pour FE Warriors, on sait à quoi s'en tenir et les attentes sont très hautes. On retoruve tout ce qui a fait le succès de HW, mais ça ne va pas beaucoup plus loin. A voir sur le long terme, car les heures de test s'enchaînent et le contenu se débloque au compte goutte. Un jeu chronophage, assurément.
Pour Echoes, j'avais carrément désactivé les voix tellement ça me déchirait les tympans...
Mais d'après ce que j'ai compris, les voix sont liés au texte, comme dans Breath of the Wild. Ce qui veux dire que pour avoir les voix en jap', il faudra mettre sa console en jap'. Avec un peu de chance, un patch viendra résoudre ce problème.
Tant mieux car personnellement, j'ai eu beaucoup de mal avec Hyrule Warriors, sur Niou3DS il est vrai...
Alors que je partais 'thousiaste !
Et j'ai cru comprendre qu'il y aurait aussi des apparences différentes pour chaque personnage ?
Est-ce qu'il y a une chance de voir débarquer Roy et Ike ?
Enfin, est-ce que tu penses qu'un ressortie de Fates sur Switch est toujours dans l'air du temps ?
Je te demande ça bahascaux parce que j'ai cru comprendre que tu étais au taquet sur F.E.
Justement il est là le problème, on juge le jeu ou la surprise. Bien évidemment que la première chose qui pousse à l'achat c'est la licence invité, et je trouve que baser une preview ou un test sur ce critère c'est pas tiptop. Si objectivement on devait lister les éléments de zelda mis dans Hyrule warrior et les éléments de FE dans FE warriors le second l'emporterait. Pour preuve depuis qu'Omega force fait des crossover y a des gens qui demande une colabo avec FE, alors que ça n'a jamais été le cas pour zelda, ça prouve bien qu'il existe une potentielle synergie.
En terme de muso on ne peut nier que HW a ouvert une brèche, mais c'est loin d'être l'opus ayant le plus repoussé les limites du concept.
[b]Tunnyhead-pour le moment la quasi totalité des personnages n'ont que 2 costumes et ils sont en lien avec l'évolution des classes comme par exemple chevalier pégase/chevalier faucon.
- dans un grand magazine japonais ils ont répondu catégoriquement, non il n'y aura pas ike et roy, ni par dlc, ni par amiibo, pour espérer les voir il faudra attendre un FEW2, idée pour laquelle ils ne sont pas contre.
-Fates ne ressortira pas sur switch, ils ont déjà annoncé la sortie d'un opus inédit en 2018.