Sur le ring...
FaceBreaker vous met dans la peau de 12 boxers (7 de bases et 5 à débloquer) tous plus déjantés les uns que les autres avec des noms assez évocateur comme Molotov, le russe. Le jeu se décompose en 4 modes de jeu distincts. Tout d'abord le mode 'Ceinture' vous permet de combattre l'ordinateur afin de récupérer quatre ceintures et devenir champion. L'I.A est malheureusement mal calibrée et si la première ceinture est très facile, la difficulté augmente de façon drastique dès la deuxième. Il arrive régulièrement que l'ordinateur vous assomme et, dès que vous récupérez vos esprits, recommence, sans aucune chance de pouvoir parer ou esquiver. Vous n'aurez plus qu'à regarder patiemment le match se finir tout seul pendant que vous vous préparez du café.Dans le mode 'Exercice' vous apprendrez à maniez les gants de boxes. Très simple, il a tout de même le mérite d'exister. Ensuite vient le mode 'TKO', K.O par équipe où de deux à quatre joueurs (en mode tag) peuvent s'affronter. Nous finirons par le mode mini-jeux, nommé 'Machine à Coups' qui ressemble à un ajout de dernière minutes. Vous aurez en face de vous une machine à punch sur lequel il faudra frapper. A l'instar d'une machine à sous, les rouleaux défilent et le hasard choisira pour vous les personnages, l'arène et le mini jeux. Certains mini-jeux comme le tir aux canard n'ont aucun rapport avec le jeu de boxe et d'autres ne sont que de simples match d'un round ou d'un K.O avec une condition spéciale à remplir pour gagner mais n'apporte pas grand chose au match en lui-même.
Durant ce test nous avons eu la chance d'assister à une osmose parfaite entre le fond et la forme dans le mini-jeux intitulé 'Tu Figes?'. Le principe est simple : une plaque glacée se déplace aléatoirement en rond sur le ring pendant le combat si vous avez le malheur de la toucher votre personnage se fige dans la glace quelques instants, laissant le champ libre à votre adversaire. Ainsi, lors d'un combat les deux personnages se sont retrouvés figés... pour de bon. Il ne nous restait plus qu'à relancer la machine pour continuer le test.
...Cela ne casse pas des briques
Nous avons vu les modes de jeux et nous allons maintenant nous attarder sur le gameplay en lui-même. Et c'est bien là tout le problème de FaceBreaker. La reconnaissance des mouvements est correcte mais c'est dans son utilisation que cela pêche. Pour parer, il suffit d'appuyer sur Z et pour esquiver on met la Wiimote ou le Nunchuk en arrière. Il n'est donc pas possible de diriger sa garde où l'on souhaite. De base votre personnage frappe en haut et pour frapper en bas il faudra appuyer sur le bouton B. Plus vous frappez votre adversaire plus la jauge en bas à gauche se rempli. A chaque niveau il est possible de déclencher un coup très fort en appuyant sur A en balançant la wiimote. Le dernier stade correspond au 'Facebreaker' qui met directement fin au match si vous arrivez à le placer.Le gameplay est donc très simple, trop simple il faudrait ajouter, il n'offre pas assez de subtilité.. Les esquives et les ripostes sont le pur produit du hasard et la puissance des coups portés n'est pas prise en compte. On se retrouve à marteler et enchaîner les coups dans le vide sans vraiment chercher d'autres subtilités, en espérant gagner contre notre adversaire, ce qui n’est pas forcément évident vu la qualité plus que médiocre de l’I.A. Force est de constater que pour un effet similaire, le jeu de boxe dans Wii Sport génère plus de plaisir et possède un gameplay plus fin et plus subtile. L'humour présent ne suffit pas à faire oublier ces grosses erreurs. Sans doute prometteur sur le papier, FaceBreaker n'a pas réussi sa conversion en jeu vidéo et c'est bien dommage.
Les designs sont très osés et font très plastique mais sont néanmoins réussis. Les personnages ont tous une touche très pittoresque. Les effets sonores et visuels sont sympathiques sans être grandioses. Les animations sont malheureusement presque les mêmes pour tout les boxeurs. EA s'est encore offert une bande sons qui donne la pêche, composée entre autre des Dropkick Murphy's.
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