Il aura fallu quatre années de développement pour trouver la recette magique, du moins une proposition suffisamment fun dès le départ pour qu’on adhére à ce jeu en étant de grands habitués de Splatoon 2, Fortnite, Rocket League ou dans une moindre mesure Ninjala. C’est du ballon prisonnier où l’on parcourt différentes arènes par équipe pour récupérer le premier les différents ballons disponibles sur la map et faire mouche sur votre adversaire. Deux coups au but et on le met KO.
Les options de cette première saison
Le jeu débutant, il va connaître un rythme cyclique de 9 semaines d’événements, il faudra en tenir compte à l’avenir, certaines caractéristiques pouvant évoluer dans le temps.
Au départ, on choisit des batailles en 3v3 ou 1v1 puis on se retrouve dans le hub de base, la Planque, un espace où vous pouvez réunir jusqu’à 8 amis et vous entraîner à maitriser les nombreuses subtilités du jeu. L'espace est confortable et vous avez une vue magnifique sur une cité dont les influences passent par Metropolis, les grandes villes américaines et des véhicules voyageant dans les airs à la manière du 5e élément de Luc Besson.
Vous avez accès à une zone d'entraînement pour apprendre les principales techniques : mouvements, passes, effets de balles, techniques d’esquives, particularité technique de certains ballons, vous vous rendez compte que Knockout City bénéficie d’une belle profondeur stratégique et que pour devenir un as de l’arène, il va falloir bucher dur.
De toute manière, vous allez vite vous rendre compte qu’en face, certains joueurs ont déjà aligné pas mal de temps de jeu et vont vous surprendre par des techniques où vous vous direz : mais comment il a fait cela ?
La planque vous permet de noter votre progression et de consulter vos contrats.
Action, baston !
Actuellement, quatre modes de jeu sont disponibles :
- KO par équipe 3v3 : deux équipes s’affrontent sur l’une des 5 cartes du jeu, le but étant d’être la première équipe à causer 10 KO à l’équipe adverses (il faut le toucher 2 fois pour retirer à un joueur adverse ses deux points de vie). Cela vous permet de gagner la manche mais pour gagner la partie, il faut remporter deux manches. Selon les performances des différents membres de votre équipe ou des adversaires, notamment pour bloquer les tirs, les parties se montrent plus ou moins funs mais toujours très actives.
- La course aux diamants (3v3). A vous d’être le premier à récolter 30 diamants pour gagner la manche, en mettant KO vos adversaires en cours de ramassage. A nouveau, il faut deux manches gagnantes pour remporter la partie (et gagner de l’expérience).
- Le Face-à-face, un petit nouveau par rapport à la première campagne de découverte du jeu (1v1). Mettez votre adversaire 3 fois Ko pour gagner la manche et remporter deux manches pour gagner le match.
- KO de groupe par équipe en 3v3 : similaire au premier mode, la carte ne renferme que des ballons spéciaux. Clairement le bazar, on va devoir prendre un peu plus de temps pour le maîtriser celui-là.
- Un nouveau mode apparaîtra le 25 mai, le mode Bagarre Mode Ballon, où vous pourrez vous affronter en 4v4 sur une map sans ballon, ce seront les joueurs qui serviront de ballon. On avait déjà goûté par surprise à l’envoi d’un personnage comme un ballon lors du premier essai démo de ce titre et on avait trouvé cela très amusant. On se met en boule et un de nos coéquipiers nous attrape et nous balance sur les adversaires pour les mettre KO.
Des parties immédiates qui ne s’encombrent pas de fioritures
C’est pour le moment la petite faiblesse du jeu par rapport à un Splatoon, l’univers présenté n’est guère détaillé. On lance le jeu et c’est parti pour la bagarre autour des ballons. Pas de background scénarisé, pas de présentateur pouvant devenir iconique, pas de mode histoire dévoilant les dessous de cet univers.
Il reste encore du chemin à Electronic Arts pour égaler Splatoon 2 et son extension Octopus, mais en l’état, le gameplay nerveux est suffisamment addictif pour en faire déjà un sérieux concurrent à Ninjala (le plus proche visuellement et par l’esprit) ou Rocket League.
7 façons de faire mouche sur l'adversaire
Pour le moment, nous avons accès à 7 types de ballon : le standard sans pouvoir particulier, le joueur ballon (non disponible en 1v1), le ballon bombe dont il faudra se méfier du compte à rebours qui s’enclenche dès qu’on le ramasse (et tant pis pour nous si nous l’avons encore dans nos mains arrivé à la fin du décompte), créant une onde de choc pouvant impacter plusieurs joueurs d’un coup. A noter que le ballon bombe ne rebondit pas mais colle aux murs, créant un piège supplémentaire.
Il existe aussi le ballon cage qui enferme le joueur touché, que l’on peut ensuite lancer sur des adversaires ou balancer dans le vide pour ajouter un KO adversaire à votre score.
Le ballon Lune modifie la gravité, vous touchez l’adversaire qui se met à partir dans les airs et retombe ensuite lentement (soit une cible facile à dégommer ou le rendre incapable d’aider ses coéquipiers pendant un petit laps de temps, suffisant parfois pour décrocher les 10 précieux KO mettant fin à la manche).
Le ballon sniper est notre bête noire car impossible pour le moment à bloquer. Avec ce ballon, vous verrouillez l’adversaire telle une cible à abattre et le ballon fonce sur lui. Tentez une esquive de dernière minute en vous collant à un adversaire.
Le dernier ballon est le ballon Multiball, qui permet de lancer 3 ballons d’affilé. D’autres devraient arriver plus tard dans les prochaines saisons.
Un univers encore jeune qui ne demande qu’à être développé
5 cartes sont pour le moment disponibles dans Knockout City, soit une offre très réduite quand on la compare avec ce que peut proposer Splatoon 2 qui reste notre mètre étalon dans la catégorie. Mais des cartes suffisamment variées pour le moment pour ne pas s’ennuyer.
On trouve des tuyaux de téléportation pour nous emmener d’un point à un autre, pas mal de déclivités pour utiliser son deltaplane et planer vers les niveaux inférieurs où se trouvent cachés certains ballons (attention à ne pas vous faire toucher quand vous êtes au-dessus d’un trou, sinon c’est le KO en un coup), des plateformes étroites où vous pourrez foncer et pousser vos adversaires dans le vide. Attention aussi au passage du train qui peut vous percuter et vous mettre KO ou des véhicules qui continueront à passer sur la route alors que votre ballon à récupérer sera au milieu d'une deux voies.
On a déjà de quoi faire pour se la jouer stratégique, avec la contrainte qu’on pourra rarement rester tranquille dans son coin pour dégommer à distance ses adversaires. Knockout City oblige à être souvent en mouvement, ce qui crée toujours une petite tension dans les combats. On en est sûr, des joueurs finiront pas se spécialiser dans certaines stratégies, mais pour le moment, comme tout le monde découvre le titre, c’est un peu la foire d’empoigne avec des mouvements dans tous les sens et pas très structurés.
Les développeurs annoncent que d’autres maps arriveront par la suite avec son lot de surprises. Chaque saison apportera son thème et sa nouvelle map.
A la fin de la partie, on récupère classiquement un certain nombre de points qui font progresser notre jauge d’expérience, nous permettant de monter en niveau et de gagner de la monnaie locale.
Cet argent peut être dépenser pour récupérer différents éléments de personnalisation, que ce soit des vêtements, des hologrammes, des variations de deltaplane et même des mouvements de danse pour célébrer sa victoire et perdre avec classe. 17 emplacements sont à pourvoir pour se démarquer ainsi des autres joueurs, ce qui nous donne une large palette de personnalisation très bling bling dans sa forme.
On sent bien là l’effet de mode actuel, très apprécié par les ados, piochant dans les bonnes idées de Fortnite, Splatoon 2, Rocket League ou Ninjala. D’ailleurs le graphisme coloré et le gaming très arcade sans violence permet clairement de s’engager dans ce titre dédié uniquement au fun et à l’opposition, ouvert au plus grand nombre. Un titre qui a son plein potentiel pour connaître une belle carrière en e-Sport.
Dans Knockout City, une simple partie de suffit pas pour faire durer le plaisir de jouer pour les gamers les plus accros. Nous avons donc des succès à débloquer, des contrats avec des objectifs bien précis à remplir. Cela va d’options comme faire des passes, bloquer x ballons, lancer x ballons spéciaux en cours de la partie.
Votre HUB vous permettra de suivre la progression de vos objectifs, il est possible de suivre l’activité de 4 contrats en même temps. Ces contrats remplis vous apporteront plus d’expérience et plus d’argent et parfois des jetons de style à appliquer sur un cosmétique déjà possédé. Tous les modes de jeu possèdent des contrats. Il faudra que l’on creuse la question, mais entre le mode entraînement, le mode partie privée, le 3v3 et le 1v1, on devrait pouvoir se faire quelque chose de sympa lors d’une soirée PN.
A noter que le mode championnat ne sera disponible qu'à partir du 25 mai 2021, date de lancement officiel de la Saison 1.
La Bande, la Team ultime pour ramener toutes ses connaissances.
La Bande permet de réunir jusqu’à 32 joueurs, qui peuvent communiquer entre les plateformes. Des récompenses de bandes spécifiques sont proposés, des contrats hebdomadaires également, il semble qu’on puisse même créer son propre véhicule de bande (d’où notre envie de creuser le sujet).
Attention cependant, le jeu n'est pas gratuit, car pour pouvoir profiter de l'expérience multijoueur, il faudra acquérir un pass vous coûtant 19,99 €.
Pour pouvoir conserver tous les objets glanés pendant cette période d'essai gratuite, il faudra acquérir l'un des lots, standard ou deluxe. Le prix reste mesuré cependant pour en profiter un bon moment et voir venir plus tard. Des microtransactions sont également intégrées pour pouvoir acquérir de la monnaie local du jeu, l'holofrik, et acquérir ainsi plus vite certains éléments de personnalisation. On reste sur un modèle à la Fornite qui a fait ses preuves financières.
Bonne nouvelle cependant, il ne sera pas nécessaire de prendre un abonnement au Nintendo Switch Online pour pouvoir jouer à ce titre, y compris à l'issue de la période gratuite de test.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.