Test d’Okinawa Rush : Le défouloir sans complexe !
Vous en avez marre de réfléchir ? Vous en avez assez de l’élégance ? Vous voulez tout casser ? Les studios Sokaikan limited et Storybird Games ont développé ce qu’il vous faut !
TestTourne toi, c’est pas pour les gosses !
Pour commencer, avec son PEGI 16 et ses vidéos de gameplay ultra gores à souhait, Okinawa Rush n’est certainement pas à mettre dans les mains des plus jeunes. Même s’il y a la possibilité de supprimer le sang, cela n’enlève rien à la violence physique omniprésente de cette création. Il faut le dire, même sans giclée de couleur rouge, tout, absolument tout fini par se faire démembrer, même votre personnage.Maintenant que le public est averti, on peut passer à la suite. Le pitch de l’histoire est des plus classique, comme l’étaient les bons vieux beat’em all des années 90. Pendant son absence, Hiro Yashima subit une attaque par des forces obscures sur son domaine de retraite situé à Okinawa.
Il y a deux modes de jeux pour accomplir votre épopée, le mode Arcade et le mode Story. Dans le premier, comme son nom l’indique, c’est comme les bornes d’arcade. On enchaîne les niveaux. On tape tout ce qui bouge avec une contrainte de temps. Si vous mourrez, ce qui sera forcément le cas au début, vous recommencez depuis le dernier checkpoint mais vous n’avez pas de vie, avec un nombre limité de crédits.
Le deuxième mode est plus permissif. Vous pouvez régler le niveau de difficulté. Il n’y a pas de limite de temps et si vous mourrez, il y a des vies. Il y a même moyen d’en gagner et il y a des crédits si vous n’avez plus de vie. Quelle différence avec le mode Arcade ? Très simple, lorsque que vous réapparaissez au dernier checkpoint, les ennemis morts ne reviennent pas. Cela simplifie beaucoup, même les boss gardent les dégâts que vous leur avez infligés.
Du sang et du gore sans complexe
Peu importe le mode, vous pouvez choisir parmi trois personnages même si l’histoire est construite autour du héros. Les deux autres sont juste ses acolytes. Ils ont des statistiques différentes entre force, vitesse, santé, etc. Cela ne modifie pas énormément la jouabilité car une fois au cœur de l’action, c’est pire que massacre à la tronçonneuse.Les premières prises en mains laissent l’impression d’un beat’em all simple avec juste trois boutons. On tape, on tape un peu plus fort et on saute. Il y a un aspect plateforme très présent avec des petites mécaniques de puzzles mais rien de très transcendant. On se focalise sur la violence de l’action. Les ennemis explosent littéralement sous nos coups, oui l’école du Hokuto n’est pas très loin.
Malgré la cohue d’adversaires à l’écran, on apprend rapidement à manier son personnage ainsi que les subtilités qui vont au-delà de juste marteler la manette. Le titre donne des indications sur les parades, et les attaques spéciales se prennent en main facilement. Elles enrichissent la jouabilité sans complexifier le plaisir d’éclater du démon à tout va. Petit à petit le matraquage hasardeux des trois boutons devient des enchaînements réfléchis.
On prend encore plus de plaisir à trucider en masse une fois les mécaniques comprises avec l’ambiance kitch qui y règne. Sa réalisation 2D dans un style rétro des années 90 résonne comme un hommage aux regrettées salles d’arcade. Son action exubérante et sanglante flirte avec l’absurde tandis que la mise en scène garde un ton sérieux sur fond sonore funky afin d’accentuer l’absurdité totalement assumée et omniprésente.
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