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Beyond Good and Evil 20th Anniversary Edition Disponible sur Switch depuis le 25/06/2024
Test de Beyond Good and Evil 20th Anniversary Edition (Switch)

Test de Beyond Good & Evil : le journalisme plus fort que les armes

Si un complot se déroule devant vos yeux, le meilleur moyen de le démanteler est de le compromettre avec des preuves accablantes. C’est ce que Jade, notre courageuse reporter, va vous prouver !

Test
Paru en 2003 sur GameCube, Xbox, PS2, et PC, Beyond Good & Evil, ou BGE pour les intimes, n’est autre que la création du papa de Rayman, Michel Ancel, et édité par Ubisoft Montpellier. Un jeu d’action aventure en 3D bien français donc qui a connu un franc succès à l’époque. Et pour fêter ses 20 ans - enfin… 21 maintenant - Ubisoft décide de ressortir le jeu en version HD remastérisée le 25 juin 2024, sur toutes les plateformes actuelles. Que vaut donc cette nouvelle version ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Une jeune reporter au centre d’un monstrueux complot politique

L’histoire se déroule sur la planète Hillys dans le Système 4. Cette dernière est régulièrement attaquée par des extraterrestres, les DomZ. Nous suivons ici le quotidien d’une jeune reporter, Jade. Cette dernière, orpheline, a été élevée par l’ami de ses parents, un porc expert en mécanique du nom de Pey’j. Ils vivent dans un phare où ils accueillent et protègent tous les enfants orphelins d’Hillys.

Ce quotidien est vite chamboulé par l’attaque des DomZ de l’orphelinat et Jade doit donc protéger son foyer et leurs habitants. Notre héroïne ne manque pas de courage mais ils sont tous sauvés in extremis par des sections Alpha dont le crédo est de protéger les citoyens d’Hillys.
Dans cet univers de science fiction, Jade travaille comme reporter pour gagner des crédits, l’argent du jeu, et ainsi subvenir aux besoins du phare et des enfants. Et d’ailleurs, en parlant d’emploi, la jeune femme est très vite recrutée par une organisation secrète nommée IRIS dont l’objectif est de prouver à tout Hillys que les intentions des Alphas sont mauvaises et qu’ils sont de mèche avec les attaques des DomZ.

Après tout, pourquoi des personnes disparaissent mystérieusement ? Pourquoi sont-ils toujours précisément au bon endroit au bon moment ? Pourquoi ces messages récurrents du général des Alphas, sur tous les écrans, ressemblent à s’y méprendre à de la propagande ? S’agirait-il d’un immense et odieux complot ? C’est dans ce scénario des plus alléchants que Jade se lance à la conquête des indices et des preuves qui montreront au monde les mauvaises intentions des Alphas.
En courageuse reporter qu’elle est, elle doit se faufiler dans des endroits interdits, déjouer les pièges, détourner l’attention de ses ennemis et traverser des passages étroits comme des conduits d’aération pour ne pas se faire repérer. Car oui, dans ce jeu presque tout se fait dans la discrétion la plus totale. Mais nous détaillerons cela plus loin dans le test.

Ici, dans cet environnement semi-ouvert, l’exploration d’un monde inconnu et dépaysant, est la clé même si l’histoire est plutôt linéaire. En plus de son travail pour IRIS, Jade doit photographier toute la faune et la flore d’Hillys en vue d'un grand recensement, ce qui lui rapporte plus ou moins de crédits en fonction de la dangerosité de la créature. Les personnages et les paysages de la planète sont colorés et vives, grandement améliorés grâce à la haute définition de cette nouvelle version, avec des traits nets et sans pixellisation. Dommage que certaines cinématiques, comprenant les grands espaces, provoquent des ralentissement de la Switch et que les personnages soient si raides dans leurs démarches.
Dans Beyond Good & Evil, nous nous attachons vraiment à tous les personnages, que ce soit Jade ou les personnages secondaires comme Pey’j et l’agent d’IRIS double H. Ils ont tous leur volonté propre, leurs émotions personnelles, leur humour et leurs caractères bien à eux. On n’a pas envie qu’il leur arrive malheur.
Dans ce jeu d’aventure, Jade n’est pas une guerrière experte mais plutôt une citoyenne lambda. Elle possède bien un bâton pour se défendre en cas de nécessité mais sa plus grande arme réside dans son appareil photo lui servant à éditer les articles nécessaires au démantèlement des sections Alphas. Elle doit principalement compter sur lui, ses amis, son courage et sa discrétion.

La plume toujours plus forte que l’épée

Comme dit plus haut, la mission principale de Jade est de mettre en exergue le complot qui se trame entre les Alphas et les DomZ. Et ce n’est pas en se battant avec des pistolets ou des armes blanches qu’elle peut y parvenir mais bien avec son fidèle appareil photo de reporter qu’elle active avec la touche L !

Sa mission principale est de pousser les habitants de Hillys à se révolter. Mais ils ne peuvent le faire que si Jade rapporte et publie suffisamment de preuves sur les manigances des Alphas. Dans ce jeu, il n’y a pas d’expérience à gagner, pas de nouvelles armes ou armures ni de niveaux à obtenir.

Outre l’histoire principale, nous pouvons aussi nous amuser tout en gagnant des crédits grâce à des minis-jeux comme des courses d’hovercraft, les véhicules de Hillys. Mais nulle quête secondaire dans ce titre.
Beyond Good & Evil est un jeu d’aventure dont les combats sont relativement rares. Certes, notre personnage est équipé d’un unique bâton qu’elle utilise avec la touche Y afin de se défendre. Mais ce n’est pas l’intérêt principal du jeu. Tout est dans l’infiltration, la discrétion et la résolution d’énigmes.

Nous sommes quasiment tout le temps en binôme avec l’un de nos proches que ce soit l’agent double H ou oncle Pey’j. Nous avons la possibilité de leur faire réaliser certaines actions comme des grands sauts, couper ou défoncer des barrières et même appuyer sur des interrupteurs. Ce qui nous permet d’avancer dans notre aventure.
Tout au long de notre chemin, nous sommes confrontés à des énigmes à résoudre pour pouvoir continuer. Très souvent, nous devons nous déplacer accroupis, être le plus discret possible tout en marchant juste derrière certains Alphas, ou en déambulant dans des endroits exigus comme des tunnels ou conduits d’aération. En plus de la touche L2 qui nous permet de nous accroupir, la touche R2 est tout aussi nécessaire car elle nous permet de courir. Utile lorsque nous avons un temps limité pour réussir certaines quêtes. Mieux encore, l’appareil photo de Jade lui sert aussi à photographier les plans des lieux importants pour faire apparaître les cartes dans notre inventaire et ne pas nous perdre.
Même si les combats ne sont pas fréquents, ils ne sont pas pour autant inévitables. Outre certains animaux hostiles, à la fin de chaque grosse mission, nous avons affaire à un boss qu’il convient de détruire pour poursuivre l’aventure. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de les combattre comme des bourrins. Pour chacun, il y a des techniques spéciales permettant d’en venir à bout.

Beyond Good & Evil nous rappelle ainsi beaucoup Legend of Zelda dans son fonctionnement : des donjons, des énigmes à résoudre pour avancer, des cartes à trouver, des boss à combattre avec des techniques spéciales à la fin, des minis jeux etc.

C’est c’est en cela que le jeu a eu énormément de succès à sa sortie en 2003 auprès de beaucoup de joueurs et qu’il a marqué une génération entière. Une aventure subtile avec peu de combats et beaucoup d’infiltration.
Cependant, même si l’histoire est toujours aussi haletante aujourd’hui, elle n’en reste pas moins vieillie dans son gameplay simple mais rigide. Les personnages sont totalement raides dans leurs postures, certaines actions sont trop lentes à réaliser alors qu’il faut parfois se montrer dextre et rapide. La haute définition y a été rajoutée pour des graphismes améliorés mais peut-être aurait-il fallu en plus retravailler la jouabilité.
15/20
Plus de vingt ans plus tard, Beyond Good & Evil est toujours un très bon jeu avec son scénario très prenant et haletant. L’immersion, grâce aux doublages et à la musique, est bien présente. Mais pour un titre de cet âge, la haute définition était-elle suffisante ? Avec la raideur des personnages et la rigidité du gameplay, on a plus l’impression qu’il s’agit d’un simple portage plutôt que d’un véritable remaster. Et c’est dommage. Il aurait mérité un travail bien plus approfondi.
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15 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Nous avons aimé jouer à Beyond Good & Evil. L’histoire est excellente, les énigmes bien pensées et la possibilité de ne pas se battre toutes les cinq minutes pour arriver jusqu’au bout, font de ce jeu d’aventure une belle expérience à découvrir ou redécouvrir. Même si on ne peut passer à côté de son sacré coup de vieux. La haute définition fait beaucoup mais malheureusement, elle ne fait pas tout.

Jouabilité
Les commandes sont très simples à retenir puisqu'il n’existe pas des dizaines de combos pour les combats. Mais la rigidité et la lenteur de certaines actions, nous rappellent qu’il s’agit d’un jeu datant de 2003 dont le gameplay n’a pas été amélioré.
Durée de vie
Une douzaine d’heures pour finir l’histoire, quinze si on prend son temps. Nous avons également le mode speedrun pour tenter de finir le jeu le plus rapidement possible. On regrette cependant une durée de vie relativement courte quand nous sommes happés par une histoire prenante.
Graphismes
Avec la haute définition, nous avons droit à des graphismes plus nets. Les traits sont lissés et les couleurs plus vives avec moins de pixellisation. Cependant, la raideur des personnages et leur lourdeur, montrent que la haute définition ne fait pas tout dans une refonte graphique. Surtout quand on constate les quelques ralentissements de la console lors des cinématiques avec de grands espaces. Pour un jeu datant de 2003…
Son
La bande son, réenregistrée par un orchestre live sous la supervision de Christophe Héral, est toujours aussi excellente que dans nos souvenirs et adaptée dans cet univers de science fiction. Malheureusement, être obligé de la régler à la baisse dans les options car sinon on ne comprend plus les personnages quand ils parlent, c’est hélas un gros défaut.
Intérêt
Beyond Good & Evil a eu un immense succès car il était alors innovent au début des années 2000. L’intérêt de le faire ressortir plus de 20 ans plus tard serait sa possibilité de découvrir l’histoire pour ceux qui ne la connaissent pas car elle le mérite vraiment. Et pour les autres éventuellement pouvoir y rejouer quand on veut où on veut grâce au mode nomade de la Switch. Et pour 19,99€, ça vaut le coup de se laisser tenter par ce très bon titre.

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