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Darkest Dungeon II Disponible sur Switch depuis le 15/07/2024
Test de Darkest Dungeon II (Switch)

Test de Darkest Dungeon II, le roguelike des masochistes !

Si le premier ne vous a pas suffit et que vous cherchez à ressentir à nouveau le plaisir de la souffrance, sachez que le plus sombre des donjons est de retour sur Switch !

Test
Red Hook Studio, développeur et éditeur, crée la surprise lors de la sortie du premier Darkest Dungeon en 2016. Le titre est un succès critique et commercial dans l’univers des jeux indépendants. Il est porté sur Switch quelques années plus tard et un deuxième épisode voit le jour en mai 2023 et vient d’être publié ce 15 juillet sur notre console Nintendo. Ce second volet change énormément la recette et ce n’est pas pour déplaire. Il accentue énormément l’aspect roguelike de l’expérience et maintient son niveau de difficulté toujours aussi injuste. Ce qui est totalement assumé et voulu. Donc si vous n’êtes pas friand de ce type de jeu, la licence n’est certainement pas faite pour vous. Pour les autres, réjouissez-vous, le stress et la mort sont au rendez-vous ! Ils sont plus en forme que jamais.

Fini la gestion du bourg

Si dans Darkest Dungeon, premier du nom, vous aviez une gestion très poussée de votre hub, lieu de détente entre deux explorations de donjon, cela disparaît totalement. Désormais, vous dirigez une diligence qui avance de zone en zone avec à son bord les quatres aventuriers qui sont voués à mourir. Ce n’est pas une blague. La mécanique de dungeon crawler est toujours présente sauf qu’au lieu de visiter à pied littéralement un donjon, c’est la zone à travers laquelle votre diligence galope qui est une forme de donjon. Vous choisissez en temps réel de l’arrêter, de la faire repartir et du chemin à emprunter avec des points d’intérêt où vous êtes susceptible de vous arrêter. Parfois parce que vous le voulez, comme un hôpital pour les soins ou une oasis pour diminuer le stress. D’autres fois parce que vous n’avez pas le choix, comme des combats par exemple. A noter que ces points d’arrêt permettent, quand le hasard les mettent sur votre route, d’en apprendre plus sur le passé de vos mercenaires. La narration les met en scène à travers différents flashbacks. Vos aventuriers deviennent plus vivants et moins impersonnels que dans le premier épisode. La dimension narrative d’un RPG est plus présente.Tout est généré de façon procédurale et ce fonctionnement renforce énormément l’aspect roguelike. Pour que vous compreniez à quel point cela a changé, rappelons que dans le premier volet, si vos malheureux mercenaires venaient à mourir dans votre exploration, vous retourniez tout simplement à votre hub, un petit bourg délabré, où vous pouviez améliorer les bâtiments et recruter de nouveaux membres si vous aviez les fonds ou tenter de refaire une expédition avec ceux qui étaient en réserve. Vous perdiez peut-être vos meilleurs éléments mais il y avait une certaine continuité dans votre progression. Vous ne deviez pas forcément tout recommencer. Il suffisait simplement de choisir de nouveaux mercenaires et de repartir dans le même donjon qui était de nouveau généré de façon procédurale. Maintenant, c'est fini ! Votre équipe part avec la carriole et s’ils meurent, vous repartez depuis le début. Vous ne reprenez pas là où vous êtes mort et tout l'équipement ainsi que l’argent amassé disparaissent.
Vous contrôlez donc les déplacements de votre petite carriole, vous allez à droite à gauche ou au milieu. Vous pouvez consulter la carte qui indique votre position et vers quoi vous vous dirigez. Parfois, les lieux sont bien indiqués et parfois c’est juste un gros point d’interrogation : vive les pièges, les routes délabrées, les mystères ou encore les embuscades ! On vous l’a dit, âme sensible, s’abstenir. Votre carriole peut effectivement s’abîmer en fonction du chemin que vous empruntez et si elle est trop endommagée, vous êtes automatiquement attaqué en embuscade avec un désavantage. Qui dit désavantage, dit taux de mort plus élevé. Néanmoins, malgré la difficulté permanente, on peut récupérer divers objets au cours de la run pour améliorer la carriole et la réparer moyennant des ressources si vous réussissez à traverser la zone. Ce qui n’est vraiment pas une mince affaire. C’est le seul moyen de ressourcer votre compagnie. C’est le but du jeu, arriver au bout de votre voyage et ainsi affronter l’origine de la calamité qui a réduit l’espoir à néant. Plus facile à dire qu’à faire. Car pour y arriver, vous devez avoir la jugeote de fuir quand il le faut au risque de perdre des ressources et de subir différents malus. En contrepartie, vous économisez la santé de vos aventuriers afin qu’ils n’arrivent pas trop amochés devant le boss final de la zone. Il n’y a aucun choix bénéfique. On vous demande toujours de choisir entre la peste ou le choléra. Le jeu vous met en garde à travers un petit message dès le démarrage. Dans Darkest Dungeon II, vous vous battez contre plus fort que vous et votre premier voyage est voué à l’échec. C’est encourageant non ?

L’espoir est une flamme vouée à s’éteindre

C’est ainsi que s’effectue une run. Vous vous déplacez, récupérez différentes sources de financement ainsi que des équipements pour vos héros et votre carriole. Vous mourrez et vous recommencez. Cependant tout n’est pas totalement perdu et heureusement. Votre échec sert de tremplin au prochain essai puisque vous récupérez des torches à chaque fin de run. Celles-ci servent à améliorer différents éléments de l’aventure. Vous pouvez débloquer de nouvelles classes de personnage, de nouveaux équipements et beaucoup d’autres améliorations. Cela dit, sans atténuer la difficulté impitoyable. Cela ne rend pas vos personnages plus forts ou les ennemis plus faibles. Les chemins ne sont pas pour autant plus sûrs. Vous avez juste plus d’options et de clés en mains pour arriver au bout, mais encore une fois c’est à vous de savoir les exploiter à bon escient.Quand on vous dit que le titre est sans pitié, le terme est faible. Les combats ont été pensés afin de torturer votre esprit. Vous vous pensez fin stratège dans les RPG ? Allez dire ça à Red Hook Studios ! Les affrontements s’effectuent au tour par tour. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte, comme le plus important, la formation, celui qui est devant, celui qui est derrière et les deux autres qui sont au milieu. Les compétences s’utilisent en fonction du positionnement de chacun. C’est valable aussi pour les ennemis en face de vous. C’est sans doute ce qui distingue le plus la licence Darkest Dungeon du reste des autres RPG, sans parler de l'aspect roguelike. Si vous ne saisissez pas l’importance du placement de vos quatre malheureux, c’est la mort assurée sans possibilité de résurrection. Dites-vous que si l’un d’eux meurt, les trois autres suivront assurément. Une run est quasiment impossible à finir juste à trois. Il y en qui on essayé, ils ont eu des problèmes. Ensuite il faut gérer l’ordre d’attaque qui devient encore plus importante dans ce second volet. Les développeurs introduisent la notion de combo. Par exemple, le médecin de peste aveugle les deux ennemis planqués du fond. Il a 25% de chance d’infliger le malus “combo.” Il réussit que sur l'ennemi en arrière position mais vous n’avez personne qui tape aussi loin. Donc personne ne peut exploiter le combo. En revanche, le guerrier qui tank, s’il arrive à toucher, il regagne des points de vie, ressource ô combien rare et précieuse ! Il y a plein de compétences avec une notion de combo, celles qui appliquent le malus et celles qui les exploitent. Donc le choix des membres de votre expédition est primordial.Les ennemis peuvent le faire aussi et eux par contre, ils ne vous loupent pas. La plupart des formations que vous allez affronter sont parfaitement équilibrées. C’est à se demander si les groupes ennemis sont réellement créés de façon aléatoire, d’où l’importance vous aussi d’être quatre face à eux, sinon vous pouvez dire adieux à vos combos. On retrouve bien sûr la pléthore de statuts bonus et malus qui demandent un certain niveau de maîtrise. Heureusement que les combats sont au tour par tour car il est possible de consulter la liste des statuts à tout moment. En parallèle, la gestion du stress change totalement. Il survient surtout pendant les combats et n’a que deux effets, négatif ou positif. Soit le personnage tape une crise, puis fait monter le stress de tout le monde et dégrade ses relations sociales avec ses camarades, soit il devient déterminé et regagne des points de vie. Dans les deux cas, la jauge de stress retombe à zéro. Il n'y a plus de conséquences persistantes comme c'était le cas dans le premier épisode.
16/20
Si on devait résumer notre avis primaire à un seul mot, ce serait : sadique. Mais Darkest Dungeon 2 est tellement plus. Cependant pour l’apprécier il faut faire partie de cette infime catégorie de personnes qui ne jurent que par la difficulté si intense qu’elle en devient savoureusement jouissive. C’est ce public là, masochiste, qui appréciera le titre à sa juste valeur. Pour les autres, cela ne sera qu’un jeu extrêmement dur et incompris. Malgré une ambiance merveilleusement sombre nimbée de sang à volonté, le grand public ne saura profiter de ses mécaniques joyeusement impitoyables.
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16 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Nous avons toujours aimé Darkest Dungeon et ce deuxième volet est une véritable réussite. Il offre un plaisir bien différent et a su se renouveler. Cependant, il est destiné à ne rester qu’une œuvre incomprise et boudée du grand public à notre plus grand regret.

Jouabilité
Il nous a été rarement donné l’occasion d’avoir entre les mains des mécaniques de tour par tour aussi complexes et impitoyables depuis Darkest Dungeon, premier du nom. Ce deuxième volet fait mieux et le portage Switch ne nuit en rien à la maniabilité du titre. Néanmoins le niveau de difficulté élevé n’est pas à la portée de tous.
Durée de vie
Tout va dépendre de votre endurance à l’échec. Le recommencement est permanent, frustrant et même décourageant. L'acharnement est le maître mot de la durée de vie de cette aventure.
Graphismes
Par rapport au premier, il y a clairement une montée en niveau graphiquement. L’animation est plus fluide, les détails plus nombreux malgré l’ambiance à faible luminosité. Malgré les ténèbres, le titre n’en reste pas moins très coloré avec des couleurs dominantes autour du rouge sang, du verdâtre couleur vomi et du bleu clair éthéré fantomatique.
Son
La musique est très discrète voir quasi inexistante à de nombreux moments. Ce qui fait le succès de l’ambiance sonore sont les bruitages. Le volume qui s’intensifie quand vous êtes surpris suite à un silence trop suspect fait son effet. La voix off grave et spetique, qui en permanence vous explique à quel point ce que vous faites est futile et voué à l’échec renforce la difficulté de l’aventure. L’intensité sonore varie en permanence pour vous surprendre.
Intérêt
Tout est génial dans le titre à condition que vous soyez sadomaso. Car débourser 38,99 € pour se faire malmener en permanence n’est pas appréciable pour tout le monde. Néanmoins, si vous faites partie de cette espèce d’être humain, foncez et réfléchissez à comment survivre une fois devant.

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