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Dicefolk Disponible sur Switch depuis le 20/06/2024
Test de Dicefolk (Switch)

Test de Dicefolk : Collectionnez toutes les Chimères !

Recrutez et collectionnez toutes les chimères existantes dans cette aventure où l’on se bat grâce à… des jets de dés !

Test
Sorti le 27 février 2024 sur PC, Dicefolk est un jeu indé rogue-like tactique développé par Tiny Ghoul et Leap Game Studios et édité par Good Shepherd Entertainment. Tout en 2D et traduit en français, le titre propose des combats à l’aide de dés dans un système deckbuild. Le mélange fonctionne-t-il bien ? Puisque le jeu sort sur Nintendo Switch le 20 juin 2024, nous allons pouvoir répondre à cette question.

Débloquez-les toutes !

Les habitants des Aubelunes sont en danger à cause de Salem, un sorcier maléfique ayant créé des créatures magiques, nommées Chimères, afin de détruire les humains. Seuls les Dicefolks, des invocateurs capables d’apprivoiser ces monstres, peuvent contrer ses plans. Aléa, une jeune invocatrice, se lance alors dans l’aventure afin de retourner les Chimères contre leur maître. La scénarisation est très pauvre. Nous avons une cinématique au début et une à la fin. L’histoire n’a pas vraiment son importance dans le jeu.
En début de partie, nous pouvons choisir avec quel talisman nous allons accomplir notre quête. Il en existe quatre : Guerrier, Tempête, Courroux et Dolent. Chacun d’eux nous permet de jouer avec une catégorie particulière de Chimères. Par exemple, le Guerrier propose des capacités de combat hors-pair et la Tempête, une plus grande agilité.

En premier lieu, nous ne pouvons choisir que le talisman du Guerrier, les autres étant débloqués au fur et à mesure en remplissant certaines conditions. Voici donc notre héros lâché dans la nature avec ses trois Chimères de base.
Pour chaque run, nous évoluons dans le monde des Aubelunes représenté par trois cartes qui, graphiquement, sont totalement identiques et ressemblent à des croquis très simples. De plus, elles sont très petites et paraissent plutôt vides. Des chemins y sont tracés et mènent vers des points de rencontre majoritairement cachés par des nuages. Aléa se déplace ainsi sur la carte d’un endroit à un autre, révélant au fur et à mesure ce qui est dissimulé.

Généralement, il s’agit de lieux de bataille dans des plaines ou des forêts. C’est là que nous faisons combattre nos Chimères contre celles ennemies. Nous croisons également des commerces, marchands ambulants et feux de camp pour acheter des améliorations, ravitailler et reposer nos créatures. Enfin, nous pouvons également trouver des sanctuaires ou des Parche-maîtres pour recruter ou acheter de nouvelles Chimères.
Concernant les sanctuaires, ils sont au nombre de trois par carte, chacun révélant un monstre. Nous ne pouvons malheureusement pas tous les recruter en même temps. Il faut attendre la carte suivante avec de nouveaux sanctuaires pour le faire. Il est donc important de choisir avec discernement la bonne Chimère pour gagner, d’autant que seulement trois peuvent faire partie de notre équipe durant toute la run. En avoir une nouvelle signifie se séparer d’une déjà présente.

Enfin, les Parche-maître nous permettent d’acquérir aléatoirement un nouvel allié, moyennant des pièces d’or, la monnaie du jeu. C’est durant les combats ou dans des coffres, que nous pouvons gagner cet argent.
A chaque nouvelle run, comme tout roguelike qui se respecte, nous recommençons toujours les mêmes cartes mais les apparitions sont aléatoires et ne se trouvent presque jamais au même endroit.

C’est dans le compendium au niveau du menu principal, que nous pouvons observer à loisir toutes les créatures débloquées et il y en a une grande variété. Chacune a ses caractéristiques propres. Ça peut être beaucoup de vitalité, une grande force d’attaque ou des pouvoirs spéciaux comme le sommeil par exemple.

Malheureusement, nous ne pouvons pas les recruter en début de partie. Nous sommes obligés d’avancer dans l’aventure et d’aller jusqu’aux sanctuaires et les Parche-maîtres pour les avoir. Et encore, même là nous ne pouvons pas choisir nos préférées car elles apparaissent aléatoirement.
Qu’elles soient alliées ou ennemies, ces petites bêtes sont particulièrement mignonnes avec des graphismes cartoonesques très colorés aux tons très vifs. Cependant, les animations manquent d’énergie. Les Chimères paraissent vides et sans âme malgré leur design varié. Même leurs attaques sont fades. Le tout rend les batailles très vite lassantes malgré un système intéressant.

Des combats tactique avec des jets de dés

L’objectif de Dicefolk est simple : parcourir les trois cartes, représentant Aubelune, et vaincre le boss final. Les runs sont très courtes car le monde est vraiment petit et limité. Ce qui augmente la durée de vie du jeu est de recommencer l’aventure avec les différents talismans ou après chaque mort.
Comme dit plus haut, nous débutons la quête avec nos Chimères de base et nous déplaçons l’héroïne jusqu’aux points de rencontre, notamment les zones de batailles.

Les combats s’exécutent en tour par tour avec trois alliés et trois ennemis et les actions sont réalisées à l’aide de D6 dont chaque face représente une action particulière : épée pour l’attaque, bouclier pour parer, rotation pour changer la Chimère attaquante etc.

Au début de chaque run, nous ne possédons que trois dés mais nous avons la possibilité d’en acheter plus auprès de certains marchands.

Les ennemis aussi possèdent leurs propres dés mais c’est nous, joueurs, qui les lançons pour tout le monde et devons les utiliser. Et c’est là que ça devient intéressant.
Comme il s’agit de jets de dés, il y a une grande part de hasard et donc une réflexion tactique à adopter à chaque lancer. Une fois les faces révélées pour chaque équipe, il faut les utiliser avec discernement surtout si l’on n’a pas de chance.

Par exemple, si l’ennemi a deux attaques et une rotation et que nos Chimères ont deux rotations et un bouclier, on peut faire en sorte, en utilisant les rotations, que l’adversaire le moins fort frappe l’allié avec le plus de points de vie pour faire un minimum de dégâts. On peut également donner à la Chimère la plus faible le bouclier afin qu’elle puisse parer le coup de celle beaucoup plus puissante. Et ainsi de suite.

Sur le papier, ça semble compliqué mais une fois le gameplay pris en main, ça devient très simple.
Nous pouvons doter nos Chimères de pièces d’équipement afin de les rendre plus efficaces ou de les soigner à l’aide de baies curatives. Il est possible d’en acheter auprès de marchands ou d’en trouver sur notre chemin après un combat ou encore dans des coffres.

Cependant, si une Chimère meurt au combat nous ne pourrons la ressusciter que dans des feux de camp, en choisissant l’option repos.

Si nos trois créatures meurent, c’est la fin de l’aventure et il faut recommencer depuis le début. Chaque mort, nous permet d’avoir accès à de nouveaux monstres, actions, compétences afin d’être logiquement plus forts pour les parties suivantes. Mais ce n’est pas si simple puisqu’il n’est pas possible de sélectionner les Chimères ou les objets débloqués au tout début.

De plus, leur apparition au cours de la run est totalement aléatoire. On peut très bien nous proposer une créature ou des accessoires qui ne nous plaisent pas forcément ou qui ne nous aident pas beaucoup.
Au final, comme tout roguelike qui se respecte, les parties se répètent en boucle mais ici, malgré le hasard, nous sommes plutôt vite lassés. La faute à des combats qui manquent cruellement de peps et des Chimères sans âme.

Elles sont très variées mais ça ne sert pas à grand-chose au final car, malgré le hasard, on retombe souvent sur les mêmes créatures et pas forcément celles qu’on voudrait. Ca aurait été plus intéressant de créer nous-même nos différentes équipes et tenter de nouvelles combinaisons sans faire jouer l’aléatoire.
12/20
Même si les Chimères de Dicefolk sont très mignonnes, nombreuses et variées, elles manquent d’âme et donc sont sans grand intérêt. Les trois cartes se ressemblent toutes malgré les points de rencontre aléatoires, elles sont trop petites et nous donnent une sensation de vide. Le titre est répétitif, comme tout roguelike, mais ça devient lassant, la faute à un manque d’énergie du jeu dans sa globalité. On risque de tomber plus dans la monotonie que dans l’addiction. Le système de combat est malgré tout intéressant et le gameplay simple.
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Le tout dernier PNCAST
PNCAST novembre 2024
12 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Le concept est très intéressant avec son système de jets de dés. Mais finalement Dicefolk nous a assez vite lassé. Même s’il ne s’agit pas d’un rogue-like insurmontable, le mélange tactique et hasard nous fait vite abandonner surtout si on est plutôt malchanceux aux dés. On a aimé y jouer mais pas très longtemps à cause de cette sensation de vide dans l’univers et ses personnages, ce qui rend la répétition ennuyeuse. Cependant, les amateurs de deckbuild et de collection de créatures y trouveront sûrement leur compte.

Jouabilité
Le gameplay est très facile à prendre en main et on comprend très vite le système de combat. Les Chimères sont très variées mais le scénario est très pauvre, la répétition du jeu et son manque de diversité ne nous accapare pas et on finit par s’ennuyer.
Durée de vie
Compter environ une dizaine d’heures pour terminer le jeu en utilisant les quatres talismans disponibles. Plus si on cherche à débloquer toutes les Chimères existantes. Une durée de vie correcte pour un roguelike de ce type.
Graphismes
Les graphismes durant les combats sont cartoonesques et très colorés. Les Chimères, alliées comme ennemies, sont particulièrement chibi malgré leur dangerosité mais elles manquent cruellement d’âme et de personnalité. C’est vraiment dommage.
Son
Une bande son très répétitive que l’on oublie vite et qui a même tendance à nous lasser au point de vouloir couper le son.
Intérêt
A 14,99 €, le prix reste parfaitement abordable pour ce qu’on nous propose. Les plus curieux peuvent se laisser tenter sans risquer de perdre beaucoup.

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