Dossier
Si vous n'avez pas encore de bongos, c'est sans doute parce que vous faites partie de ceux qui se disent qu'ils ne servent à rien à part Donkey Konga. C'est faux, puisqu'on peut aussi les utiliser dans 3 jeux rien qu'en Europe !
Donkey Konga 1
Donkey Konga est le premier jeu à utiliser les bongos. Les bongos ? Quésako ? Il s’agit tout simplement d’une manette... à la différence près que les bongos ressemblent d’avantage à des tam-tams qu’à une manette classique. L’utilité d’un tel accessoire ? Nous faire découvrir de nouvelles façons de jouer, telle est la philosophie actuelle de Nintendo !Le principe de Donkey Konga est simple, super simple même ! Mamie ne pourra plus refuser de jouer avec vous parce que «c’est bien trop compliqué pour une vieille femme comme moi». Donc le but du jeu de DK : sur l’écran une partition. Sur cette partition défilent des cercles de différentes couleurs, 4 pour être précis. Le but est de frapper sur la partie correspondante du bongo et ce tout étant dans le rythme de la musique.
Explication : si c’est un cercle rouge, frappez le bongo de droite ! Il est jaune ? Celui de gauche ! Il est rose ? Frappez les 2 bongos ! Il est bleu ? Frappez… comment ça bleu ? Mais où doit-on frapper alors ? Toutes les parties des bongos ont été utilisées… Non, pas toutes ! Il vous reste encore le claquement de mains ! Oui, vous avez bien lu, le claquement de mains ! Les bongos dispose d’un micro intégré qui reconnaîtra le son de ces fameux claquements ! Il va s’en dire que plus vous êtes dans le rythme, plus vous gagnerez de points.
Bref, l’arme ultime dans Donkey Konga, ce n’est pas un super bazooka triple fusée à visée laser ou bien une mitraillette à 1000 balles/minutes. Non, l’arme ultime c’est… avoir le rythme dans la peau ! DK est donc un jeu où même Tatie Huguette peut devenir championne, un jeu qui peut plaire à tous, petits et grands, joueurs et non joueurs. D’autant plus que les partitions sont variées : disco, electro, pop, rock, R’N’B, classique, musique de jeux vidéo…
Il y en a pour tous les goûts ! Le jeu compte en tout 31 morceaux. Seul bémol, il ne s’agit pas des versions originales mais de versions remixées et chantées par d’autres personnes (on ne les connaît pas !) que les chanteurs d’origine. A noter que le jeu contient une pléiade de mini-jeux, tous jouables aux bongos, histoire de se détendre un peu entre 2 partitions de folie !
Donkey Konga
Donkey Kong Jungle Beat
Second jeu employant les bongos à sortir en Europe, Donkey Kong Jungle Beat est l’un des jeux les plus innovants et les plus originaux jamais créée par Nintendo. Le principe de DKJB est tout simple : une série de niveaux divisés en royaumes (2 niveaux par royaume avec à la fin de chaque, un boss à battre) à traverser afin de récupérer un maximum de points et de bananes. L’originalité dans tout ça me direz-vous ? L’originalité ? Elle réside dans le fait que le jeu se joue… aux bongos ! Oui, un jeu de plate-forme qui se joue aux bongos ! Il fallait oser et Nintendo l’a fait. Ah oui, bien sûr il est possible de jouer à DKJB avec la manette mais, et comme Thomas l’a fait remarqué dans son test, le jeu n’a alors plus aucun intérêt.Le gameplay quant à lui, est simple et intuitif. Pour avance vers la gauche, tapoter le bongo de gauche ! Pour avancer vers la droite, tapoter le bongo de droite ! Pour courir, rien de plus simple, tapoter rapidement sur le bongo correspondant à la direction voulue. Si vous claquez dans vos mains, DK sautera, s’accrochera à une liane… Il effectuera ainsi tout un tas d’actions spécifiques qui varieront selon son environnement. Seul ombre au tableau, la durée de vie. L’originalité malheureusement à un prix et ce coup-ci c’est au détriment de la durée de vie. Quelques heures seront largement suffisantes pour arriver à bout des quelques 16 royaumes que compte DKJB. Quelques heures, certes ! Mais d’une telle intensité que vous risquez d’en avoir mal aux mains !
Donkey Kong Jungle Beat
Donkey Konga 2
Pour Donkey Konga 2, Nintendo n’y es pas allé par 258 chemins. Il a repris le même concept que Donkey Konga, premier du nom. Ainsi, une fois encore des cercles défileront sur l’écran et il vous faudra toujours taper en rythme sur la partie des bongos correspondant à la couleur des cercles. Mais Nintendo ne nous a pas ressorti un clone de DK1, il y a ajouté au passage quelques modes de jeux en plus, tout plein de nouveaux mini-jeux inédits et surtout une nouvelle play-list de 25 chansons, inédites elles aussi, allant de la pop à la musique classique en passant par du R’N’B et autres musiques de variété. Sans oublier les inoubliables thèmes de jeux vidéo ! Une fois encore, il ne s’agit pas des versions originales (il faut dire aussi que cela coûte moins cher à Nintendo en droit d’auteur !)Certains pourraient reprocher à Nintendo son manque d’originalité mais on ne change pas une recette qui gagne ! D’autant plus que cette formule est toujours aussi efficace, comme en a témoigné le succès du jeu au Japon (le jeu étant sorti le 9 mai aux USA, nous n’avons pas encore les chiffres de vente du jeu au pays de l’oncle Sam). Pour finir, encore une fois il vous faudra jouer aux bongos afin de profiter un max’ de Donkey Konga 2 !
Donkey Konga 2
Donkey Konga 3, 4, 5... ;)
Après Donkey Konga 2, Nintendo a poussé le vice en sortant Donkey Konga 3 sur GameCube. Le jeu n'est pas encore prévu en Europe, mais ce n'est sans doute qu'une question de temps. Il faut surtout permettre à Nintendo de voir comment le second volet se défend sur le Vieux Continent avant d'envisager la sortie de sa suite chez nous.Donkey Konga 3
En résumé, les bongos illustrent à merveille la volonté de Nintendo de proposer de nouvelles façons de jouer. Tout d’abord dans un jeu musical, une utilisation « logique » des bongos. Résultat : la recette est efficace et toute simple. Tout le monde y trouve son bonheur, même ceux qui n’aiment pas trop jouer aux jeux vidéo prennent plaisir lors d’une partie de Donkey Konga. Désormais, il est impensable d’organiser une soirée jeux vidéo avec des amis sans Donkey Konga ! ;) Seul point noir, le prix du matériel… à moins que chacun amène ses propres bongos, compter 30euros pour chaque paire supplémentaire. Mais avec ses bongos, Nintendo ne s’est pas contenté de simples jeux musicaux (aussi réussis soient-ils). Voilà pourquoi il nous les a refourgué là où on ne les attendait pas, mais alors pas du tout : dans un jeu de plate-forme. Le résultat est sans appel, simple, efficace et intuitif, Donkey Kong Jungle Beat est une véritable petite perle d’originalité avec comme seul bémol une durée de vie ridicule… Et maintenant, à quelle sauce Nintendo va-t-il nous servir ses bongos ? Un jeu de combat par exemple ?
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