Dossier
A l'heure où Sony, Microsoft et Nintendo se préparent au lancement de leur console nouvelle génération, on est en droit de se poser la question quant à savoir où va nous mener cette nouvelle ère des jeux vidéo de salon. Face à une concurence technologique et marketing très forte, Nintendo a t-elle réellement les moyens de lutter ?
Ce n'est un secret pour personne : le marché des jeux vidéo bien qu'en expansion continuelle va mal. Les studios de développement investissent des millions dans la conception de jeux, si bien que les petites sociétés se font rapidement damer le pion. La créativité et le talent passent au second plan dans cette guerre impitoyable, seuls les moyens financiers comptent. Ainsi la création de genres de jeux nouveaux est une prise de risque que ne peuvent se permettre les géant de l'industrie vidéoludique. Le résultat ? On en est rendu à compter le nombre de jeux qui ne sont pas des suites de jeux à succès !
Sur le papier, l'attitude de Nintendo était louable et courageuse : proposer plus que ses concurents, proposer quelque chose de différent. Quatre ans après la sortie de la GameCube, force est de constater que la Nintendo difference s'est plus matérialisée par un catalogue de jeu dérisoirement pauvre que dans une réelle bouffée d'innovations comme elle le laissait présager. D'un Mario Sunshine asceptisé à un Zelda Wind Waker interessant mais sans aucune innovation depuis Ocarina of Time sur Nintendo 64 en passant par des Mario Party en veux-tu-en-voilà : la qualité de ces jeux n'est plus à démontrer mais il n'en fallait pas plus pour faire déclarer aux détracteurs de la firme de Kyoto qu'à part recycler ses vieux Hits, Nintendo ne savait rien faire d'autre.
Heureusement, la sortie des Pikmin, Animal crossing et plus récemment de la DS arrive finalement pour sauver la mise.
La fameuse “nouvelle façon de jouer” est arrivée plus tard que prévue, mais on ne va pas se plaindre : la voilà ! Entre les jeux GBA utilisant l'inclinaison de la console pour progresser, ou encore la sortie de la DS et son écran tactile, le tourbillon dans un verre d'eau de Nintendo se transforme peu à peu en vrai Typhon. Prochain objectif : la Nintendo Revolution.
Nintendo semble s'orienter de la même manière pour sa Revolution, et de façon encore plus drastique puisque là où Sony nous promet une PS3 trente fois suppérieure à la PS2, Nintendo nous annonce une Revolution “seulement” quatre fois plus puissante qu'une GameCube...
Suicide technologique ou propos à modérer ? Seule la présentation de la console en fin d'année, ou plus probablement à l'E3 2006 pourra nous éclairer concernant les spécificités techniques réelles de la Revolution.
Et les jeux dans tout ça ? Puisque c'est bien de jeux vidéo qu'il est question. Et bien pour le moment rien de très folichon. L'E3 aura été riche en bandes annonces et autres trailers qui en mettent plein la vue. Tous étaient des films en image de synthèse censés montrer de façon plus ou moins vraie ce que seraient les jeux Next-gen. C'était beau, ça allait vite, bref : le public a reçu ça comme du pain béni, les responsables du secteur du jeu vidéo aussi. Bon si dans le fond c'était beau et envoutant, dans la forme ça a donné quoi ? Rien. nada.
I. “c'était mieux avaaant”
L'avènement de la Playstation, Saturn et autre Nintendo 64 au milieu des années 90 était une véritable révolution ludique : La 3D permettait une nouvelle façon de jouer et la puissance de calcul de ces consoles permettaient enfin d'avoir une intelligence artificielle crédible. Le passage à la génération actuelle n'a strictement rien apporté depuis. Sony et Microsoft ont tout misé sur un catalogue de jeu riche en se mettant nombre de développeurs dans la poche, tandis que Nintendo jouait la carte de la différence et de l'innovation, quitte à faire fuir certains développeurs toujours peu enclins aux pratiques de Nintendo dans les planning de sorties des éditeurs tiers.Sur le papier, l'attitude de Nintendo était louable et courageuse : proposer plus que ses concurents, proposer quelque chose de différent. Quatre ans après la sortie de la GameCube, force est de constater que la Nintendo difference s'est plus matérialisée par un catalogue de jeu dérisoirement pauvre que dans une réelle bouffée d'innovations comme elle le laissait présager. D'un Mario Sunshine asceptisé à un Zelda Wind Waker interessant mais sans aucune innovation depuis Ocarina of Time sur Nintendo 64 en passant par des Mario Party en veux-tu-en-voilà : la qualité de ces jeux n'est plus à démontrer mais il n'en fallait pas plus pour faire déclarer aux détracteurs de la firme de Kyoto qu'à part recycler ses vieux Hits, Nintendo ne savait rien faire d'autre.
Heureusement, la sortie des Pikmin, Animal crossing et plus récemment de la DS arrive finalement pour sauver la mise.
La fameuse “nouvelle façon de jouer” est arrivée plus tard que prévue, mais on ne va pas se plaindre : la voilà ! Entre les jeux GBA utilisant l'inclinaison de la console pour progresser, ou encore la sortie de la DS et son écran tactile, le tourbillon dans un verre d'eau de Nintendo se transforme peu à peu en vrai Typhon. Prochain objectif : la Nintendo Revolution.
II. La nouvelle génération
La politique de la GameCube était simple : une console facile à programmer, pas chère à produire mais qui n'a rien à envier à ses concurentes en matière de puissance.Nintendo semble s'orienter de la même manière pour sa Revolution, et de façon encore plus drastique puisque là où Sony nous promet une PS3 trente fois suppérieure à la PS2, Nintendo nous annonce une Revolution “seulement” quatre fois plus puissante qu'une GameCube...
Suicide technologique ou propos à modérer ? Seule la présentation de la console en fin d'année, ou plus probablement à l'E3 2006 pourra nous éclairer concernant les spécificités techniques réelles de la Revolution.
Et les jeux dans tout ça ? Puisque c'est bien de jeux vidéo qu'il est question. Et bien pour le moment rien de très folichon. L'E3 aura été riche en bandes annonces et autres trailers qui en mettent plein la vue. Tous étaient des films en image de synthèse censés montrer de façon plus ou moins vraie ce que seraient les jeux Next-gen. C'était beau, ça allait vite, bref : le public a reçu ça comme du pain béni, les responsables du secteur du jeu vidéo aussi. Bon si dans le fond c'était beau et envoutant, dans la forme ça a donné quoi ? Rien. nada.
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