Test de Ender Magnolia : Bloom in the Mist, un excellent metroidvania
Grand classique connu de tous et indémodable, le metroidvania a encore de très belles et longues années devant lui.
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En quête de sa mémoire perdue
Comme dit plus haut, Ender Magnolia : Bloom in the Mist se déroule dans le pays de Brumeterre où des formes de vie artificielles alimentées par la magie, appelées Homonculus, ont été construites afin de servir le royaume. Malheureusement, un gaz toxique inconnu s’échappant des profondeurs, a corrompu ces derniers, les rendant fous et agressifs. Détruisant tout sur leur passage, le pays a sombré dans le chaos et la désolation. Seuls les Accordeurs ont le pouvoir de les ramener à la raison. Lila, notre protagoniste principal, en fait partie. Cependant, notre héroïne a perdu la mémoire en grande partie. Elle a l’impression d’avoir oublié quelqu’un et doit partir à sa recherche.C’est dans un paysage à l’agonie que Lila reprend conscience dans une capsule défectueuse et part à la découverte des lieux en ruine. Dès les premières minutes, ce décor sombre et beau en même temps avec un personnage amnésique, nous plonge directement dans l’ambiance apocalyptique de l’histoire.
Lila ne se bat pas. Les premières créatures étranges qu’elle rencontre sur son passage semblent inoffensives. Pour autant, nous ne pouvons pas les combattre. Très rapidement, nous croisons le chemin de Nora, une homonculus transpercée d’une épée, sans force, mais toujours vivante. C’est à ce moment que Lila dévoile son pouvoir d’Accordeuse en redonnant de la force vitale à la créature humanoïde. C’est ainsi que Nora décide de nous suivre.
Cette première alliée est le point de départ d’un système de combat drôlement bien élaboré que nous détaillerons plus bas. Car c’est à ce moment-là que nous pouvons désormais combattre tous les homonculus qui se dressent sur notre route.
Tout au long de l’aventure, Lila gagne divers alliés qui l’aident dans sa quête pour retrouver ses souvenirs perdus tout en purifiant les êtres artificiels, corrompus par ce gaz nocif.
Le décor est posé. Malgré un scénario très classique et quelque peu usé malgré tout, l’ambiance est glauque dans cet univers de Dark Fantasy. Les paysages aux couleurs sombres mêlés à une superbe bande-son, rendent l’atmosphère effrayante et magnifique à la fois.
Comme tout bon metroidvania qui se respecte, c’est en explorant et en parlant aux divers PNJ que l’on découvre les nombreux secrets de Brumeterre. De plus, certains accès bloqués et cachés au début, se dévoilent au fil de l’histoire. Les allers-retours sont donc légion sur une carte particulièrement grande. Heureusement que nous pouvons voyager rapidement grâce aux divers points de repos découverts. Points de repos qui nous permettent de sauvegarder mais aussi développer les différentes capacités de Lila et des Homonculus qui l’accompagnent dans son aventure, sujet que nous allons aborder maintenant avec les combats.
Des combats très dynamiques et difficiles sans être trop punitifs
Outre son ambiance, le gros point fort d’Ender Magnolia : Bloom in the Mist est son système de combat très dynamique.Lila elle-même ne se bat pas. Les attaques proviennent des différents homonculus qui l’accompagnent, la principale étant Nora qui s’occupe des attaques de bases de mêlées via la touche Y. Mais nous avons aussi par exemple Rito et Yolvan.
En effet, tout au long de l’aventure, Lila doit combattre de puissants homonculus devenus violents à cause du gaz impur, généralement des boss, afin qu’elle puisse les purifier et les ramener à la raison. Après une victoire, la créature humanoïde décidera alors soit de suivre Lila afin de constituer des attaques supplémentaires comme des coups puissants ou des tirs à distance, soit de lui conférer des capacités spéciales lui permettant de sauter plus haut ou d’asséner des coups particulièrement forts afin d’ouvrir des accès etc.
Au fur et à mesure de l’histoire et des combats, notre héroïne gagne de l’expérience afin de gagner en niveau et en puissance, des amulettes spéciales qu’elle peut équiper, de nouvelles armes pour les homonculus qui l’accompagnent et des objets spéciaux qui augmentent la puissance d’attaques de ces derniers.
Toutes ces améliorations ne sont possibles que dans les points de repos. Ces derniers font aussi offices de voyages rapides, de sauvegarde, de récupération totale de la vie mais également de lieu de discussions entre Lila et les homonculus qui la suivent quand ils ont des choses importantes à lui dire.
A partir de là, il convient de bien gérer sa tactique de combat en plus de retenir les patterns des ennemis. Chaque Homonculus que Lila fait attaquer a ses points forts et ses points faibles. Par exemple Yolvan peut tirer en rafale avec son pistolet mais les dégâts sont de faibles intensité. A l’inverse, Rito peut asséner des coups puissants mais il y a un temps de rechargement entre chacun d’eux etc.
Quant aux attaques reçues, c’est Lila seule qui en est affectée et qui perd des points de vie jusqu’à mourir si sa barre tombe à 0.
De son côté, notre héroïne a le pouvoir de se soigner elle-même. Cependant, elle ne peut hélas pas le faire systématiquement. Il faut attendre que sa barre d’énergie remonte afin de pouvoir se guérir à nouveau.
Les ennemis ne sont pas tous aisés à battre, surtout les boss. Cela nous oblige à bien connaître les patterns pour pouvoir esquiver et attaquer au bon moment. On a tendance à perdre assez souvent, mais le jeu n’est pas punitif pour autant. Si d’aventure il nous paraît trop compliqué, nous avons la possibilité de diminuer la difficulté en plein milieu de la partie jusqu’à jouer en mode facile, ce qui diminue la puissance des ennemis. Donc tout le monde peut y trouver son compte : autant ceux qui cherchent les défis en matière de difficulté, que ceux qui veulent surtout profiter de l’histoire.
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