Marketing GameCube

La meilleure stratégie.

Au vu des résultats actuels, il semblerait que l'enthousiasme des Américains pour leur sortie soit une preuve du succès de la stratégie américaine. Beaucoup d'argent disparaît en publicité, soirées branchées, pages dans la presse...

Un contexte différent.

Ca coûte cher, et le coût d'acquisition d'un nouveau client chez NOA est de ce fait autrement supérieur à celui d'un nouveau client chez NCL. Il faut reconnaître que la situation est différente : au Japon, la PS2 est disponible depuis dix-huit mois.

Aux Etats-Unis, la XBox sera lancée trois jours plus tôt que la GameCube. C'est une situation pour le moins stressante, et Nintendo se doit de contrer comme il le peut les 500 millions de dollars que Microsoft va dépenser pour faire connaître sa propre console.

Et ces 500 millions de dollars sont réservés à la XBox ! Rien qu'elle : les 475 millions de Nintendo servent autant pour la GBA que pour la NGC, dans le monde entier. La stratégie de Nintendo est-elle meilleure, à savoir : peut-on faire plus de bruit avec moins d'argent pour faire connaître un produit ? Etre présent sur la bonne page de pub au bon moment, voilà ce que nos amis doivent essayer de faire, et on peut compter sur eux pour ne pas claquer le budget marketing comme d'autres le font si bien !

Plus de jeux pour plus de joueurs

Un plus grand nombre de titres permet de se faire remarquer auprès d'un nombre plus important de joueurs, et on ne peut que se féliciter du soutien dont jouit Nintendo de la part des éditeurs-tiers. Les plus grands sont sur GameCube et, chose plus importante, ceux qui étaient partis reviennent (mais pas tous, suivez mon regard !).

On peut en effet constater avec plaisir le retour de Namco qui avait quasiment disparu des consoles de Big N et n'y avaient apporté aucune de ses grandes franchises comme Soul Calibur et Ridge Racer. On sait désormais que ces deux titres arriveront sur la NGC. On peut aussi se réjouir de l'arrivée de Sega dont l'originalité des jeux ne peut qu'attirer un public vers la console de Nintendo. Le problème de ces deux éditeurs est néanmoins que leurs jeux ne sont pas exclusifs.

C'est la raison pour laquelle l'arrivée de titres "exclusivement pour" la GameCube ne peut que nous plaire : rappelons l'exemple de Resident Evil, une saga qu'on vous avait récemment présentée sur PN, et qui permet à Nintendo de disposer d'un catalogue de titres forts très appréciés d'un public relativement âgé. D'un point de vue marketing, c'est un atout incroyable de disposer de tels titres dans sa line-up !

A lire ausi : Resident Evil arrive sur Nintendo GameCube.

Un indice : les pré-réservations

Les résultats de cette facon de faire sont encore difficiles à percevoir. Mais si on regarde les pré-réservations de consoles, on se rend compte que la GameCube est beaucoup plus attendue aux Etats-Unis qu'au Japon.

Là-bas, on s'est rendu compte dès le mois d'août que les magasins ne faisaient pas le plein. Aux USA, certaines boutiques en ligne écoulent leurs stocks en moins de 4 minutes, autant dire... vite ! Très vite, même !

C'est une performance bien meilleure que ce qu'on a pu voir au Japon : les sites nippons s'inquiétaient à la fin août du manque d'empressement de la part des joueurs japonais. La grande question était alors de savoir si oui ou non Nintendo allait faire un retour en force : l'histoire montrera que non, du moins pas au Japon.