Dossier Sega
Les communiqués
En produisant sur les autres consoles, Sega ne crie pas au désespoir. En effet, il ne semblerait pas que la société ne fasse cela que pour faire remonter les finances. Il semblerait que "devenir un éditeur-tiers" soit un choix de la firme nippone. En effet, la production de jeux ne s'arrête pas aux seules Game Boy Advance et Playstation, mais s'étend jusqu'aux ordinateurs portables ou au téléphones cellulaires.Sega semble en fait avoir changé de stratégie, en s'apercevant, qu'il n'y avait pas assez de place pour trois constructeurs (qui va sauter lorsque la X-Box va arriver ?) et que ses chiffres baissaient (même si ce n'est pas l'unique cause, ce fléchissement a largement contribué à ce choix). La firme préfère désormais s'orienter vers le développement de jeux vidéo.Vers les autres consoles... et même plus !
Premier élément : les consoles. Sega s'est ainsi tourné vers les consoles en convertissant et en allant même jusqu'à créer des nouveaux jeux, simplement pour la concurrence directe. En effet, bon nombre de jeux vont ainsi se décupler, et la Dreamcast perdra l'exclusivité de tous ses hits.La société a également signé un accord avec le constructeur des assistants personnels "Palm", et avec Motorola, pour développer des jeux Java sur les téléphones mobiles. Ainsi, l'entreprise du hérisson bleu ne fera pas que des jeux vidéo sur console : on peut remarquer qu'elle s'ouvre vers des jeux plus modestes, moins élaborés, sur des supports auxquels Sony ou Nintendo ne sont pas habitués, ne viendront pas les concurrencer. Kazutoshi Miyake, le directeur des opérations de Sega-Europe, déclare même que "Sega a toujours été un innovateur dans l'industrie du jeu vidéo".Un sacré potentiel
Sega cherche par ces moyens peut-être à fuir la concurrence de ses ennemis Nintendo, Sony et bientôt Miscrosoft, en étant "neutre". Et il a bien raison ! Notez les hits comme Crazy Taxi, Sonic 2, Ecco the Dolphin, Senmmue, etc... Les directeurs de développements (attention aux nom japonais !) sont aussi assez connus, autant que Shigeru Myiamoto dans le monde des consoles Nintendo. Nous pouvons citer Yu Suzuki, Yuji Naka ou encore Tetsuya Mizuguchi. Le principal objectif de Sega est en fait de surpasser ses concurrents dans un autre domaine : celui de la créations de logiciel (ou softs) pour consoles, téléphones, ou ordinateurs portables. Dans le communiqué de presse de la firme sur le sujet, il est écrit : "Sega se concentre [...] pour devenir l'éditeur leader mondial de divertissement interactif". Il est donc possible d'affirmer avec certitude que Sega a pour objectif de se focaliser sur la développement de jeux afin d'être présent partout, lorsque vous vous amusez, mais aussi de dépasser ses deux concurrents obstinés dans ce secteur, le développement de softs.Adieu console...
On pourrait se dire que Sega, continue de s'occuper de la Dreamcast, mais tout prouve le contraire. En effet, la console étant un réel échec au Japon, un des marchés les plus importants du monde du jeu vidéo, la firme n'a sûrement pas voulu accroître ses dettes vis-à-vis de la console, qui sont déjà de près de 5 milliards de Francs. Ainsi, la Dreamcast va certainement être abandonnée par Sega. Les hits déjà en préparation vont sortir, certes, mais ce seront les derniers. Sega a même affirmé arrêter la production de ses consoles en mars 2001. Donc, tout prête à croire que la société ne va pas faire de "Dreamcast 2", après les échecs successifs de la Saturn, et de la console dont le nom est trop souvent cité dans ce paragraphe pour que je le répète encore une fois.Sega a donc affirmé qu'il développerait sur divers supports, initialement prévus aux jeux ou non. La firme va également rendre disponible (et donc gratuit) des titres aussi adorés que Crazy Taxi 2 ou Sonic 2, sur Internet, téléchargeables grâce au réseau de la console 128 Bits. Ainsi, Sega deviendra peut-être éditeur-tiers à l'avenir, ne se concentrant plus sur sa propre machine, développant pour tous, mais ne pensant, toujours, qu'à lui.Un article écrit par Waluigi
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