Billet de Waluigi
Les Billets d'humeur sont votre rendez-vous hebdomadaire qui, chaque lundi, autorise Waluigi à prendre la plume pour appuyer là où ça fait mal !
Dans le cadre de ce 42ème billet, Waluigi nous parle du Seal of Quality, un Sceau qui n'a plus rien de qualitatif aujourd'hui… et c'est bien dommage ! Cela nous aurait épargné bon nombre de jeux médiocres, mais ne réécrivons pas le billet de Waluigi qui revient sur le sujet dans ce nouveau Billet !
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Le Seal of quality, un écusson clair, net et précis pour identifier à la
base un jeu de qualité à la fois extérieurement et intérieurement.
Aujourd’hui, c’est juste extérieurement…
Les daubes n’ont pas attendu la Wii et la complaisance de Nintendo
qui va avec pour outrepasser la barrière du Seal of Quality…
Ces jeux restent toutefois rares pour l’époque,
comme ce Superman. Aujourd’hui, ils sont légion.
Double Dragon II, un vrai Hit sur NES qui méritait même deux sceaux au lieu d’un !
Eh bien, ce cas de figure existait !
Pour réagir à ce billet, vous pouvez selon votre préférence intervenir sur le Forum PN (lien direct ci-dessous), ou bien nous contacter via la section Courrier du site.
Notez que dans ce second cas, c'est peut-être Wario qui viendra vous répondre. Et on sait tous pertinemment que Wario et Waluigi s'entendent bien trop bien pour que vous en sortiez indemne !!!
Enfin, sachez que Waluigi est maintenant sur Facebook ! Pour le trouver, tapez 'Edmond Waluigi' dans le moteur de recherche du site, ou cliquez sur ce lien. Il vous attend avec impatience !
Dans le cadre de ce 42ème billet, Waluigi nous parle du Seal of Quality, un Sceau qui n'a plus rien de qualitatif aujourd'hui… et c'est bien dommage ! Cela nous aurait épargné bon nombre de jeux médiocres, mais ne réécrivons pas le billet de Waluigi qui revient sur le sujet dans ce nouveau Billet !
Si on vous donne rendez-vous en fin de Billet pour vous aussi donner votre avis, Waluigi vous propose de le retrouver sur Facebook, l'occasion pour nous de vous rappeler que PN dispose également de sa page sur le fameux réseaux social ! Venez vite nous y retrouver !
« Nintendo s’est adapté au marché devenu virulent »
Car si le logo n’a pas changé, sa signification a quant à elle évolué en mal ! Stéphane Bole lui-même, le PDG de Nintendo France, m’avait déclaré lors d’une Interview à l’IDEF (salon professionnel du jeu vidéo organisé à Cannes) en 2009 que « Oui, le Seal of Quality n’a plus le même sens qu’avant ». Expliquant que ce choix de Nintendo permettait toutefois « d’ouvrir les portes à tous les éditeurs (…). Nous agissons aujourd’hui comme un supermarché, nous donnons une chance à tous les concepteurs. Au final, ce sont toujours les joueurs et la presse (Nd Waluigi : de préférence pas trop achetée…) qui auront le dernier mot des ventes. Choisissant de faire ou pas d’un titre un flop ou un succès. »
Le Seal of quality, un écusson clair, net et précis pour identifier à la
base un jeu de qualité à la fois extérieurement et intérieurement.
Aujourd’hui, c’est juste extérieurement…
L’argumentaire de Stéphane Bole est clairement imparable. Le responsable va même jusqu’à expliquer que son staff « a commis une erreur en ne communiquant pas sur les nouveaux attributs du Seal of Quality. (…) La société et le marché ont évolué, Nintendo a été forcé de s’y adapter ».
Il est clair qu’on ne peut pas incriminer Nintendo de tous les maux, en les qualifiant d’uniques responsables de la situation des jeux poubelles et des mauvais titres casual inondant le marché. Sans abonder vers eux, il faut rappeler que Sony avait quand même bien ouvert les hostilités, en « ouvrant le marché » avec sa PS1 et PS2. Pas au point de Nintendo certes, mais suffisamment pour faire réagir violemment la firme : une violence commerciale contenue comme peut l’être un affront, qui s’est traduite depuis par la création de la vengeresse Wii ! Une réponse du berger à la bergère, avec un produit toujours plus ouvert au grand public et surtout aux jeux poubelles. En clair, la Wii serait finalement une PS2 grossièrement géniale ou plutôt génialement grossière… qui a permis à Nintendo de revenir en piste.
Nintendo a-t-il basculé du côté obscur à cause de Sony ?
Bien évidemment, nous ne pouvons pas, nous les joueurs, cautionner une telle politique… qui a conduit à faner notre passion pour Big N. Même si ces histoires de gros sous loin d’être à l’eau de rose nous dépassent, on ne peut passer sous silence cette pernicieuse métamorphose du marché qui a gâché notre passion. D’autant plus que Nintendo se rend compte aujourd’hui que le casual est davantage une mode qu’un marché pérenne… et que les jeux « gamers » tels que les Call of et autres Red Dead affolent bien les compteurs de ventes !
Nintendo devrait dans les mois qui viennent sans doute copier ses concurrents comme la XBox 360, qui ne donne pas la primauté aux casuals ou au gamers mais tâche plutôt d’équilibrer la barre. Il y a de la place pour tout le monde, mais le jeu vidéo ne doit en aucun cas appartenir aux casuals ou tomber dans les dérives du jeu poubelle !
Les daubes n’ont pas attendu la Wii et la complaisance de Nintendo
qui va avec pour outrepasser la barrière du Seal of Quality…
Ces jeux restent toutefois rares pour l’époque,
comme ce Superman. Aujourd’hui, ils sont légion.
En attendant, le mal est fait. Nintendo a perdu de nombreux clients gamers… et son Seal of Quality ne veut surtout plus dire « bon jeu » comme ce fut le cas un temps. Certes, les daubes existaient déjà à l’époque de la NES et autres, mais ce Seal limitait toutefois la casse qu’on connait aujourd’hui… À l’heure où l’on commence à faire des bilans, à l’aune de la sortie de la 3DS et tandis que les ventes de la Wii se ternissent, il serait temps pour Nintendo de se remettre en cause en cette nouvelle décennie. De revoir la vraie valeur de son fameux Seal et de tenter de redresser la barre.
Un « Seal of Quality » global pour lutter contre l’invasion des daubes ?
Car la mer est toujours aussi agitée ! Il n’y a pas que la tempête casual qui risque de faire chavirer le navire où déambulent développeurs et gamers. Aujourd’hui, la menace provient des jeux délocalisés et des titres dits « ultra-poubelle » ou parasites. La dématérialisation, le marché tumultueux de l’iPhone qui donne forcément des idées (on en parlait la semaine dernière) encourage, je persiste et signe, la production de jeux d’ultra-médiocre qualité ! Lesquels ne sont en aucun cas pérennes pour les entreprises qui les créent ! Pis, ils paupérisent plus qu’ils n’enrichissent les boîtes de développeurs, encouragent les productions « discount » aux prix parfois trop faibles pour être rentables… et parfois trop exagérés pour un jeu dématérialisé !
En gros, nous risquons d’assister durant les années qui viennent à une tempête de jeux dématérialisés par centaines de milliers, dont la majorité sera des brouillons de jeux. Nintendo n’échappera pas à cette tempête. Non seulement mon instinct le dit, mais aussi mon flair de rédacteur. Celui qui m’avait conduit, en 2005 pour PN, à écrire un reportage pré-Wii où je titrais « Nintendo : le retour du Roi ? ». Je ne m’étais pas trompé. Étant humain, je peux le faire cette fois-ci, mais ma connaissance du marché et mon expérience m’amènent à penser qu’il devient plus qu’urgent de restituer un « Seal of Quality » soit intra-Nintendo soit général. Pour se prémunir des arnaques, redorer le blason du jeu vidéo, lui assurer un avenir florissant et enfin accueillir les titres qui méritent vraiment une chance… qu’ils soient programmés par un petit génie sur 8 bits ou qu’il s’agisse d’une superproduction japonaise. Peu importe ! Tout le monde à sa chance.
Double Dragon II, un vrai Hit sur NES qui méritait même deux sceaux au lieu d’un !
Eh bien, ce cas de figure existait !
Mais attention aux dérives de la dictature d’un Sceau…
Parce que je dois aussi me faire l’avocat du diable dans ces billets, je ne peux passer sous silence les dangers d’un tel Sceau ou règlement potentiel, s’il n’était pas contrôlé. En effet, il ne faut pas non plus tomber dans les extrêmes et tout interdire, comme on peut le faire en politique (et j’éviterai ici toute parabole sur un terrain trop glissant, mais dont la comparaison n’est pas fortuite).----- ---- --- -- -
Un Seal of Quality ne doit pas devenir non plus une dictature du bon jeu et du produit parfait ! Je ne veux pas d’un organisme qui contrôle tout et délivre son sentiment après avoir exploré les aspérités d’un jeu d’une façon subjective.
Car le ressenti d’un jeu est bien subjectif, dépendant des aspirations et sensibilité de chaque joueur. Le Seal of Quality idéal, ce serait juste celui qui a au moins le sens nous assurer qu’on ne nous prend pas pour des pigeons mais pour des joueurs. Juste des joueurs, dont les mains semblent avoir été conçues pour jouer.
Waluigi
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C'était voulu la faute grossière en fin d'article ?
Sinon :
Source Wikipédia.
Donc le Nintendo Seal of Quality, ça a jamais voulu dire grand chose. Enfin, en théorie, si le logo était là, c'était que le jeu était bon. (supposément)
Et même si Nintendo avait prit cet usage pour ce logo, il aurait pas été respecté très longtemps. Je m'explique brièvement :
Si un jeu sort
[b]avecSi un jeu sort
[b]sansDe plus, qui serait en état de pouvoir juger de si un jeu est bon ? On devrait se fier à Nintendo s'ils disent que leur jeu est bon ? Faudrait-il qu'il ait un 17 de moyenne sur 20 pour avoir le sceau ?
Ce Seal n'a jamais été autre chose qu'un logo pour faire vendre selon moi.
Il y a sûrement une histoire de compatibilité de matériel. Ce sceau approuvant que le produit va fonctionner d'une façon correcte avec le matériel Nintendo.
Sinon, le billet ne fait que redire ce qui a déjà été débattu sur un topic actu, on retrouve même des extraits complets de messages postés !
Et j'ai bien aimé le passage ou Waluigi nous parle de son talent ...
D'une part, le peu de Hit pour soutenir le public de la console et pérenniser cette clientèle. (je m'explique, tout le monde qui à une Wii ne l'utilise pas souvent et je dis ça par rapport à ma situation propre mais aussi celle de beaucoup de personne de mon entourage et que j'ai rencontré).
D'une seconde part, les effets pervers de la casualisation et de son côté: on prend un jeux pour y jouer quelque temps et on le jette a la poubelle, mettent en péril les clientèles cible de Nintendo.
Au final, si nintendo avait su contrôler ce label de qualité. il y aurait toujours eu ce contrat de confiance envers le joueur fidèle, qui est le type de client à rester sur le long terme.
Mais il n'a jamais été utilisé pour les qualités ludiques d'un jeu.
Bref un jeux qui respecte les attentes des joueurs sur les critères de bases donc qu'il est un bon rapport qualité/prix
La durée de vie n'est pas un critère de qualité. Il y a des jeux qui sont court et qui sont ludiquement des grosses références. Je pense à Ico, à Panzer Dragoon, à Zone of the enders 2,.....
Le coup de l'assurance qualité vidéoludique, c'est rien de plus qu'une légende ou un fantasme. Même à l'ère NES, ce truc ne voulait rien dire...
Exact.
Et il suffit de relire le très bon dossier sur l'histoire de Nintendo pour comprendre ça.
De plus il ne faut pas se leurrer, les daubes ont existé de tous temps. Même sur NES. Mais bon, c'est si bon de taper sur la Wii :roll:
Reste un article troisième degré comme Waluigi sait si bien les faire. :)