News
En fin d'année dernière, le monde découvrait, stupéfait, que le Français Vivendi ne faisait qu'une bouchée du premier éditeur américain, Activision. Ensuite, on a entendu des choses sur Electronic Arts, dont on a dit l'appétit féroce. Aujourd'hui, c'est Square-Enix qui est en chasse.
Il existe deux types de croissances : une croissance interne qui repose sur les capacités d'une entreprise à grandir, et une croissance externe qui consiste à se nourrir d'autres entreprises pour continuer à croître.
Le fait est qu'il est de plus en plus difficile pour un éditeur de grandir de lui-même. Tout le monde ne s'appelle pas Nintendo, et tout le monde n'a pas un Shigeru Miyamoto parmi ses brillants directeurs ! Aussi Square-Enix est-il obligé d'envisager une acquisition pour poursuivre son développement.
Square-Enix est le second éditeur japonais : l'entreprise étudie la possibilité d'acquérir un ou des studios tant au Japon qu'en Orient (Chine, Inde) pour se développer plus vite. "Acquisitions et alliances seront le fer de lance de notre stratégie de croissance cette année et ensuite", a expliqué le Président de Square-Enix Yoichi Wada.
Cette situation est d'autant plus intéressante qu'il n'y a pas si longtemps, deux éditeurs rivaux, Square et Enix, ont fusionné pour donner naissance au géant que l'on sait. C'était en 2003. Mais le géant a faim : son dernier repas fut pris en 2005 avec le rachat de Taito. "Le cycle d'achat de nouvelles compagnies, d'amélioration des gains, et de nouvelles acquisitions dure en moyenne deux ans. Voilà deux ans que nous avons racheté Taito, l'heure du prochain round a sonné".
Voilà qui a le mérite d'être clair. Ce qui l'est moins, c'est le nom de la société sur laquelle Square-Enix va jeter son dévolu. La société a la forme : même sa division Arcade gagne de l'argent cette année, et compte d'ailleurs pour un peu moins de la moitié d'un profit estimé à 350 milliards de Yen pour cette année. L'effondrement boursier de ces dernières semaines marque l'ouverture de la chasse : bon nombre de sociétés deviennent soudain OPEables, en raison de leur baisse de valeur aussi soudaine que, parfois, injustifiée.
Reste à savoir quel serait l'impact d'une nouvelle fusion pour Nintendo : un studio jusqu'à lors absent des consoles Nintendo pourrait soudain apporter un peu d'innovation sur les machines, mais le contraire est lui aussi possible. Jusqu'à présent, les fusions ont bénéficié à Nintendo : tant la fusion de Sega avec Sammy que celle de Namco avec Bandai ont eu peu d'incidence sur les jeux destinés aux consoles Nintendo. Espérons qu'il en soit de même avec la chasse à la perle rare opérée par Square-Enix !
Il existe deux types de croissances : une croissance interne qui repose sur les capacités d'une entreprise à grandir, et une croissance externe qui consiste à se nourrir d'autres entreprises pour continuer à croître.
Le fait est qu'il est de plus en plus difficile pour un éditeur de grandir de lui-même. Tout le monde ne s'appelle pas Nintendo, et tout le monde n'a pas un Shigeru Miyamoto parmi ses brillants directeurs ! Aussi Square-Enix est-il obligé d'envisager une acquisition pour poursuivre son développement.
Square-Enix est le second éditeur japonais : l'entreprise étudie la possibilité d'acquérir un ou des studios tant au Japon qu'en Orient (Chine, Inde) pour se développer plus vite. "Acquisitions et alliances seront le fer de lance de notre stratégie de croissance cette année et ensuite", a expliqué le Président de Square-Enix Yoichi Wada.
Cette situation est d'autant plus intéressante qu'il n'y a pas si longtemps, deux éditeurs rivaux, Square et Enix, ont fusionné pour donner naissance au géant que l'on sait. C'était en 2003. Mais le géant a faim : son dernier repas fut pris en 2005 avec le rachat de Taito. "Le cycle d'achat de nouvelles compagnies, d'amélioration des gains, et de nouvelles acquisitions dure en moyenne deux ans. Voilà deux ans que nous avons racheté Taito, l'heure du prochain round a sonné".
Voilà qui a le mérite d'être clair. Ce qui l'est moins, c'est le nom de la société sur laquelle Square-Enix va jeter son dévolu. La société a la forme : même sa division Arcade gagne de l'argent cette année, et compte d'ailleurs pour un peu moins de la moitié d'un profit estimé à 350 milliards de Yen pour cette année. L'effondrement boursier de ces dernières semaines marque l'ouverture de la chasse : bon nombre de sociétés deviennent soudain OPEables, en raison de leur baisse de valeur aussi soudaine que, parfois, injustifiée.
Reste à savoir quel serait l'impact d'une nouvelle fusion pour Nintendo : un studio jusqu'à lors absent des consoles Nintendo pourrait soudain apporter un peu d'innovation sur les machines, mais le contraire est lui aussi possible. Jusqu'à présent, les fusions ont bénéficié à Nintendo : tant la fusion de Sega avec Sammy que celle de Namco avec Bandai ont eu peu d'incidence sur les jeux destinés aux consoles Nintendo. Espérons qu'il en soit de même avec la chasse à la perle rare opérée par Square-Enix !
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.
1. Atari
2. Accolade
3. Activision (ex-Atari)
4. Acclaim (ex-Activision)
Ensuire, Activision s'est payé les 3 autres (Atari, Accolade et Acclaim) et vient de se faire acheter. L'industrie des jeux, c'est bouffer ou se faire bouffer.
surtout que sony a une bonne part du capital donc...