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Iwata demande : Fire Emblem Fates en version française
La traduction française du dernier Iwata Asks est en ligne, vous permettant de ne plus rien manquer sur les nombreuses informations de la genèse de Fire Emblem Fates.
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L’interview, pleine d’anecdotes, montre que l’équipe était consciente de l’accueil tiède des fans les plus anciens concernant le scénario d’Awakening. Cette équipe avait pourtant tout donné, pensant que ce serait le dernier Fire Emblem au regard des ventes décevantes du précédent épisode. Ainsi, malgré le succès commercial d’Awakening, cela les a motivés à travailler plus en profondeur sur un nouvel opus et finalement à se diriger vers un arc scénaristique comportant trois options. Mais face à l’ampleur de la tâche, de l’aide extérieure était nécessaire.
Avec beaucoup d’humour, ils narrent la rencontre avec un véritable dieu vivant au Japon, Shingu Kibayashi, auteur, scénariste de manga, scénariste pour des films également. Ils racontent comment ils ont fini par le convaincre, par le biais de sa fille, de se lancer dans cette galère alors qu’il avait un emploi du temps très chargé. Sa mission : partir des faiblesses scénaristiques d’Awakening pour développer une intrigue très supérieure. Et cela a dépassé leurs espérances.
Alors que l’équipe de Fire Emblem comptait récupérer au mieux 10 pages pour chaque intrigue, Kibayashi leur a livré 500 pages ! Il voulait à la fois détailler les dialogues, tenir compte des conventions déjà présentes dans Fire Emblem et ne pas décevoir sa fille.
L’idée du choix d’un camp plutôt qu’un autre, avec un impact sur l’histoire, est venue d’un souhait imaginé lors de la création du premier Fire Emblem sur NES, abandonné pour cause d’insuffisance technique à l’époque en 1990.
L’ajout d’une troisième histoire s’est imposé car le producteur Yamagami n’arrivait pas à se décider à choisir un camp plutôt qu’un autre. L’idée qu’on ne s’allie à aucun des camps est venue ainsi.
Rien n’étant réutilisable, il a fallu concevoir beaucoup plus de cartes et prendre en compte les nuances : rien n’est noir ou blanc dans les deux camps. Les deux clans ne sont pas simplement antagonistes, il y a des personnes qui ont des motivations propres avec du bien et du mal des deux côtés. Les trahisons et les actions des uns et des autres donnent envie de tout tester. Donc il y a suffisamment de richesse dans le jeu pour s’identifier à toutes les solutions et vouloir donc jouer à l’ensemble des scénarios. L’histoire reste imprévisible et surprend toujours.
Est évoquée la fonction « Mon château » grâce à laquelle le joueur a la possibilité de créer sa propre « base ». Il peut construire un village en y ajoutant des bâtiments, comme une armurerie et des échoppes. C’est aussi là que vivent les personnages de son unité. Les joueurs peuvent s’y rendre entre les chapitres pour s’équiper en vue du prochain combat ou parler aux membres de leur unité. C’est un jeu dans le jeu. Au départ, il ne devait être utilisé qu’avec StreetPass, mais en utilisant une connexion Internet, les joueurs peuvent visiter d’autres villes et s’affronter.
L’idée du titre vient de ce perpétuel choix qui se présente au joueur : et si je faisais ceci, cela ?
Il existe un système de soutien : un personnage peut adopter la classe de son conjoint. Par exemple, si un chevalier épouse un ninja, ils deviennent tous deux ninja.
Il y a aussi un élément appelé « veine du dragon » : capacité réservée aux descendants des clans du dragon qui leur permet de changer le terrain du champ de bataille en construisant des ponts et en aplanissant les montagnes.
Le mode « Débutant », qui abaissait le niveau de difficulté afin que les nouveaux joueurs puissent en profiter, n’était pas suffisant pour certains joueurs. Ainsi, plutôt que d’abaisser encore plus la difficulté, le mode « Phénix » a été ajouté dans Fates pour les joueurs dont les jeux de rôle tactiques ne sont pas le fort. Ainsi, chacun en fonction de ses capacités doit pouvoir atteindre la fin du jeu et goûter aux joies du scénario. Un mode de difficulté « extrême » existe pour ceux voulant jouer à l’ensemble dans un mode vraiment corsé (on reprend les classiques de Fire Emblem : les personnages tombés au combat ne reviennent pas).
Kibayashi a apprécié le travail et le résultat obtenu. Mais le scénariste ne s'est pas engagé à participer à un nouvel épisode, il va y réfléchir suivant son emploi du temps.
L'interview complète en français est accessible depuis le site officiel de Nintendo.
Avec beaucoup d’humour, ils narrent la rencontre avec un véritable dieu vivant au Japon, Shingu Kibayashi, auteur, scénariste de manga, scénariste pour des films également. Ils racontent comment ils ont fini par le convaincre, par le biais de sa fille, de se lancer dans cette galère alors qu’il avait un emploi du temps très chargé. Sa mission : partir des faiblesses scénaristiques d’Awakening pour développer une intrigue très supérieure. Et cela a dépassé leurs espérances.
Alors que l’équipe de Fire Emblem comptait récupérer au mieux 10 pages pour chaque intrigue, Kibayashi leur a livré 500 pages ! Il voulait à la fois détailler les dialogues, tenir compte des conventions déjà présentes dans Fire Emblem et ne pas décevoir sa fille.
L’idée du choix d’un camp plutôt qu’un autre, avec un impact sur l’histoire, est venue d’un souhait imaginé lors de la création du premier Fire Emblem sur NES, abandonné pour cause d’insuffisance technique à l’époque en 1990.
L’ajout d’une troisième histoire s’est imposé car le producteur Yamagami n’arrivait pas à se décider à choisir un camp plutôt qu’un autre. L’idée qu’on ne s’allie à aucun des camps est venue ainsi.
Rien n’étant réutilisable, il a fallu concevoir beaucoup plus de cartes et prendre en compte les nuances : rien n’est noir ou blanc dans les deux camps. Les deux clans ne sont pas simplement antagonistes, il y a des personnes qui ont des motivations propres avec du bien et du mal des deux côtés. Les trahisons et les actions des uns et des autres donnent envie de tout tester. Donc il y a suffisamment de richesse dans le jeu pour s’identifier à toutes les solutions et vouloir donc jouer à l’ensemble des scénarios. L’histoire reste imprévisible et surprend toujours.
Est évoquée la fonction « Mon château » grâce à laquelle le joueur a la possibilité de créer sa propre « base ». Il peut construire un village en y ajoutant des bâtiments, comme une armurerie et des échoppes. C’est aussi là que vivent les personnages de son unité. Les joueurs peuvent s’y rendre entre les chapitres pour s’équiper en vue du prochain combat ou parler aux membres de leur unité. C’est un jeu dans le jeu. Au départ, il ne devait être utilisé qu’avec StreetPass, mais en utilisant une connexion Internet, les joueurs peuvent visiter d’autres villes et s’affronter.
Fire Emblem: If/Fates - "My Castle" Explanation Video Translation
Il existe un système de soutien : un personnage peut adopter la classe de son conjoint. Par exemple, si un chevalier épouse un ninja, ils deviennent tous deux ninja.
Il y a aussi un élément appelé « veine du dragon » : capacité réservée aux descendants des clans du dragon qui leur permet de changer le terrain du champ de bataille en construisant des ponts et en aplanissant les montagnes.
Le mode « Débutant », qui abaissait le niveau de difficulté afin que les nouveaux joueurs puissent en profiter, n’était pas suffisant pour certains joueurs. Ainsi, plutôt que d’abaisser encore plus la difficulté, le mode « Phénix » a été ajouté dans Fates pour les joueurs dont les jeux de rôle tactiques ne sont pas le fort. Ainsi, chacun en fonction de ses capacités doit pouvoir atteindre la fin du jeu et goûter aux joies du scénario. Un mode de difficulté « extrême » existe pour ceux voulant jouer à l’ensemble dans un mode vraiment corsé (on reprend les classiques de Fire Emblem : les personnages tombés au combat ne reviennent pas).
Kibayashi a apprécié le travail et le résultat obtenu. Mais le scénariste ne s'est pas engagé à participer à un nouvel épisode, il va y réfléchir suivant son emploi du temps.
L'interview complète en français est accessible depuis le site officiel de Nintendo.
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