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Le Financial Times plutôt critique envers Nintendo
Si la dernière publication des résultats trimestriels de Nintendo était très positive, le Financial Times se montre quant à lui beaucoup plus inquiet pour la firme. Avec raison ?
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Le Financial Times sait plus que quiconque que la performance passée n'augure pas de performances futures. Et dans le secteur du jeu vidéo, c'est d'autant plus vrai : les victoires passées ne font pas les victoires de demain, et le quotidien économique américain de référence n'a pas manqué de rappeler cela dans un article paru aujourd'hui.
Rappelons que Nintendo a présenté des résultats solides pour le trimestre écoulé, et même relevé ses prévisions pour l'année fiscale écoulée. Mais le Financial Times n'est pas dupe, et souligne que Nintendo a plusieurs problèmes urgents à régler s'il ne veut pas que l'histoire se termine aussi rapidement qu'elle avait commencé pour la Switch, le 3 mars 2017.
En effet, le journal considère que Nintendo s'est mis en pause, palliant le ralentissement des ventes de la Switch classique avec le lancement de la Switch Lite : en étudiant les chiffres de Nintendo, le FT souligne que les ventes de Switch classiques ont baissé de 13% d'une année sur l'autre, ce qui n'est pas de bon augure.
Plus grave, le FT pense que Nintendo est encore beaucoup trop dépendant du segment des consoles de jeux vidéo :
2019-2020, le FT s'inquiète.
C'est une situation qu'on a déjà connue dans le passé : alors que les ventes de Wii étaient au beau fixe, certains se faisaient l'écho du pessimisme de certains milieux. Avec raison, puisque dès 2009, les ventes de Wii se sont écroulées, au profit de consoles beaucoup plus puissantes que l'alors vieillissante console de Big N.
Le FT joue-t-il son rôle de conseil, ou vient-il plomber la bonne ambiance du jour : après tout, Nintendo a enregistré son meilleur bilan en 10 ans. Il est par ailleurs facile d'anticiper une baisse quand l'action est au plus haut, ou que justement les meilleurs résultats jamais vus en une décennie ont été publiés. Il n'en reste pas moins qu'il faut espérer qu'en haut lieu, chez Nintendo, on ait bien conscience de cette situation, et qu'une réflexion est en cours pour proposer des solutions : du catalogue de jeux robuste à la Nintendo Switch Pro, les possibilités sont nombreuses... Encore faut-il que Nintendo ne s'endorme pas sur ses doux lauriers.
Source : NintendoLife
Rappelons que Nintendo a présenté des résultats solides pour le trimestre écoulé, et même relevé ses prévisions pour l'année fiscale écoulée. Mais le Financial Times n'est pas dupe, et souligne que Nintendo a plusieurs problèmes urgents à régler s'il ne veut pas que l'histoire se termine aussi rapidement qu'elle avait commencé pour la Switch, le 3 mars 2017.
En effet, le journal considère que Nintendo s'est mis en pause, palliant le ralentissement des ventes de la Switch classique avec le lancement de la Switch Lite : en étudiant les chiffres de Nintendo, le FT souligne que les ventes de Switch classiques ont baissé de 13% d'une année sur l'autre, ce qui n'est pas de bon augure.
Plus grave, le FT pense que Nintendo est encore beaucoup trop dépendant du segment des consoles de jeux vidéo :
La société japonaise doit encore s'adapter à un marché qui s'éloigne rapidement des consoles.Et si la Switch (et ses jeux) s'est très bien vendue en 2019, c'est une des raisons pour lesquelles l'action Nintendo a tant progressé dans l'année, et rien ne semble nous dire pour le moment que cela va continuer en 2020 :
Sans nouvelle console en vue pour cette année, l'action Nintendo semble chère. [...] Le moment est venu pour les investisseurs de chercher des opportunités ailleurs.Au cours actuel, l'action Nintendo est selon le journaliste du Financial Times très chère : et même si les jeux se vendent par millions, que les prévisions de ventes de la Switch ont été revues à la hausse pour l'année fiscale
C'est une situation qu'on a déjà connue dans le passé : alors que les ventes de Wii étaient au beau fixe, certains se faisaient l'écho du pessimisme de certains milieux. Avec raison, puisque dès 2009, les ventes de Wii se sont écroulées, au profit de consoles beaucoup plus puissantes que l'alors vieillissante console de Big N.
Le FT joue-t-il son rôle de conseil, ou vient-il plomber la bonne ambiance du jour : après tout, Nintendo a enregistré son meilleur bilan en 10 ans. Il est par ailleurs facile d'anticiper une baisse quand l'action est au plus haut, ou que justement les meilleurs résultats jamais vus en une décennie ont été publiés. Il n'en reste pas moins qu'il faut espérer qu'en haut lieu, chez Nintendo, on ait bien conscience de cette situation, et qu'une réflexion est en cours pour proposer des solutions : du catalogue de jeux robuste à la Nintendo Switch Pro, les possibilités sont nombreuses... Encore faut-il que Nintendo ne s'endorme pas sur ses doux lauriers.
Source : NintendoLife
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Avec ça Nintendo peut voir venir.
Meme si les éditeurs tiers vont bientôt déserter la console pour faire des jeux sur la PS5 et la Xbox
Les comparaisons avec la Wii ont une énorme limite, c'est l'époque. La Wii est allé chercher des gens qui n'avaient jamais touché une console de leur vie. La switch elle, joue bien plus sur la nostalgie et son héritage, le public est là pour du Nintendo avec tout ce que ça implique en bien ou en mal. Sans compter que la next gen aura forcement un impact moins fort étant donné que toute l'industrie tend à créer une continuité façon PC, avec de la rétrocompatibilité et du cross-gen.