News Finance et chiffres de vente
Le marché du jeu vidéo vu par le NPG Group... et EA
Certains éditeurs commencent à se soulever contre les chiffres communiqués par le NPD Group, à l'instar d'EA, prêt à foncer dans le tout digital.
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La santé du secteur du jeu vidéo n'est pas seulement un indicateur utilisé par les éditeurs de jeu pour savoir quel jeu proposer à quel public, c'est aussi par exemple un moyen pour les investisseurs de savoir s'il est intéressant pour eux de miser sur telle ou telle société.
Mais si l'on se base sur le tout dernier rapport du NPD Group, qui a étudié le secteur sur un trimestre entier et nous en propose les résultats dans un communiqué de presse destiné à nous rappeler ô combien ses statistiques sont fiables, le secteur du jeu vidéo accuse un fort recul, notamment aux Etats-Unis.
Le gros du CA européen, explique le NPD Group, vient des ventes de jeux en téléchargement : 760 millions d'Euros, un chiffre énorme qui explique pourquoi les investisseurs pressent Nintendo de sortir ses jeux sur smartphones !
Pour l'heure, EA estime que la distribution digitale devrait rapporter pas moins de 1,7 milliards de dollars... et rapidement frôler les deux milliards. Mais EA ne compte pas abandonner ceux qui ne jurent que par l'achat en magasin : l'éditeur continuera de satisfaire la demande, tant qu'elle existera. En tout cas, on a déjà vu que le choix d'un format ou d'un autre ne dépend pas du prix, les prix des jeux en téléchargement n'étant pas toujours foncièrement différents des prix pratiqués en magasins.
C'est le constat qu'EA fait du jeu dématérialisé qui pousse la firme à remettre en cause les chiffres communiqués par le NPD Group. A tel point qu'en interne, les équipes d'EA n'en tiennent tout simplement plus compte :
Mais si l'on se base sur le tout dernier rapport du NPD Group, qui a étudié le secteur sur un trimestre entier et nous en propose les résultats dans un communiqué de presse destiné à nous rappeler ô combien ses statistiques sont fiables, le secteur du jeu vidéo accuse un fort recul, notamment aux Etats-Unis.
Le secteur du jeu dans le monde ?
Il est intéressant de voir les statistiques compilées pour l'Europe/ On y apprend que le chiffre d'affaires pour les marchés UK/FR/ALL a frôlé le milliard d'Euros, parmi lesquels 239 sont à mettre au crédit du jeu d'occasion et à la location, permise dans certains pays.Le gros du CA européen, explique le NPD Group, vient des ventes de jeux en téléchargement : 760 millions d'Euros, un chiffre énorme qui explique pourquoi les investisseurs pressent Nintendo de sortir ses jeux sur smartphones !
Et aux Etats-Unis ?
Avec 3,4 milliards de dollars dépensés dans le jeu vidéo contre 5,9 milliards l'année dernière, inutile de dire que cela sent la période de vaches maigres pour le secteur du jeu vidéo. Mais cette baisse est à relativiser : la baisse concerne surtout les ventes de jeux vidéo neufs, et un peu moins les ventes de jeux d'occasion et le secteur locatif, permis et lucratif aux USA. De plus, les ventes de jeux en téléchargement ont progressé de 10% selon le NPD.EA contre les chiffres du NPD
Pour Electronic Arts, et notamment le Président d'EA Labels Frank Gibeau, qui confirme l'engagement total d'EA envers la distribution digitale. Très bientôt, la totalité des ventes d'EA se fera en ligne, croit pouvoir dire le responsable, à l'occasion d'une interview avec GamesIndustry.Pour l'heure, EA estime que la distribution digitale devrait rapporter pas moins de 1,7 milliards de dollars... et rapidement frôler les deux milliards. Mais EA ne compte pas abandonner ceux qui ne jurent que par l'achat en magasin : l'éditeur continuera de satisfaire la demande, tant qu'elle existera. En tout cas, on a déjà vu que le choix d'un format ou d'un autre ne dépend pas du prix, les prix des jeux en téléchargement n'étant pas toujours foncièrement différents des prix pratiqués en magasins.
C'est le constat qu'EA fait du jeu dématérialisé qui pousse la firme à remettre en cause les chiffres communiqués par le NPD Group. A tel point qu'en interne, les équipes d'EA n'en tiennent tout simplement plus compte :
Je crois que l'un des problèmes de notre secteur, c'est que les gens ont tendance à le regarder comme s'ils observaient un éléphant avec une paille. Ils ne voient que des petites parties et n'ont pas l'image dans sa globalité. Entre Facebook, les jeux sociaux, le mobile, les jeux gratuits sur PC, l'Asie, les consoles... C'est un marché énorme, vibrant, en croissance. Un mauvais rapport occasion du NPD, qui mesure une petite portion de ce qui se passe vraiment dans le secteur du jeu vidéo, donne aux gens une fausse impression.
J'en conclus que c'est une mesure irrationnelle du secteur. Totallement irrationnelle. On ne les regarde même plus en interne désormais. On se concentre plutôt sur nos services et comment nous sommes connectés aux consommateurs. Le nombre de compte Nucleus en croissance, le nombre d'heures passées que nous constatons, le nombre de services que nous proposons - voilà des instruments de mesure plus importants pour nous que les ventes d'exemplaires d'après le NPD en Amérique du Nord. Donc votre question d'origine est qu'est-ce qui arrive ? Ca grandit, ça explose. C'est énorme. Tout va bien. Si le cloud et les streaming arrivent correctement, nous serons en bonne position pour le faire et nous sommes très enthousiastes à ce sujet.Source : NPD Group et GamesIndustry
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