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Les ennuis judiciaires se poursuivent pour le papa de Sonic
Yuji Naka a été formellement inculpé pour délit d'initié. Il est accusé d'avoir investi des millions de yens dans une entreprise sur la base d'informations privilégiées. Les nuages sombres s'accumulent sur l'avenir du papa de Sonic.
NewsLa situation se complique pour Yuji Naka, que tout le monde connaît pour être à l’origine du gameplay rapide de Sonic, d’avoir travaillé sur Phantasy Star, Samba de Amigo, Nights into Dreams, Billy Hatcher et Astro Boy. Mais depuis son arrivé au sein de Square-Enix en 2018, la success story de ce développeur s’est fracassé sur le titre Balan Wonderworld, enjeu d’un profond différent entre Naka et Square-Enix. En effet, en avril 2022, Naka a révélé qu'il avait intenté un procès à Square Enix concernant les conditions de son départ de la société et a accusé l'éditeur de l'avoir évincé du projet avant de publier Balan Wonderworld dans un état inachevé.
Une première affaire avait fait grand bruit en novembre dernier avec une premier arrestation de Yuji Naka par la police japonaise dans une affaire de délit d’initié, avec d'autres membres de Square-Enix, Fumiaki Suzuki et Taisuke Sasaki. Tous trois ont été accusés de délit d'initié et suspectés d'avoir acheté des parts d'Aiming Co avant l'annonce de Dragon Quest Tact en 2020. Fumiaki Suzuki et Taisuke Sasaki ont été suspectés d'avoir acheté pour 325 000 euros d'actions tandis que Yuji Naka était inquiété dans une moindre mesure pour un investissement de 19 000 euros.
Mais désormais on parle d’une seconde affaire de délit d’initié, beaucoup plus importante. Selon la NHK, le département des enquêtes spéciales du bureau des procureurs du district de Tokyo a inculpé Naka et Taisuke Sasaki pour avoir investi des millions de yens dans une entreprise de Nagoya qui co-développerait avec Square Enix un nouveau titre de la célèbre série Final Fantasy, sur la base d'informations privilégiées qui n'avaient pas encore été rendues publiques.
Les procureurs allèguent que ni Naka ni Saskai n'auraient investi les 144,7 millions de yens (environ 816 000 euros) s'ils n'avaient pas su que Square Enix était sur le point d'annoncer un partenariat avec un développeur mobile. Sasaki est en particulier accusé d’avoir acheté des actions pour une valeur d'environ 105 millions de yens. Les sommes sont ici beaucoup plus importantes que lors de la première affaire et les deux hommes ont bénéficié de la hausse de valeur des actions une fois que les projets ont été officialisés.
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