Les Koopalings : l'origine de leurs noms confirmée

Dayvv Brooks fait partie de ces petits chanceux débrouillards, qui vont réussir à monter peu à peu les échelons dans les années 80. Simple fanboy, il voit sa vie basculer lorsqu’il répond à une petite annonce proposant de "jouer aux jeux vidéo" tout en se faisant de l'argent. En fait, il s'agit d'aider et de répondre par téléphone aux questions des joueurs bloqués dans les jeux Nintendo.

Se montrant très performant dans le domaine, il gravit les échelons, en s'occupant d'abord de la gestion des téléconseillers de Nintendo puis profite d'une opportunité dans le département R&D. Dayw Brooks devient un analyste produit chez Nintendo, impliqué dans le travail de localisation des grands jeux à une époque où il n’y avait pas vraiment de département structuré. Son travail consiste alors à trouver des traductions qui sonnent bien pour des jeux en provenance du Japon et devant être commercialisés à l’étranger.

Recevant Super Mario Bros. 3, il observe les fameux Koopalings du jeu et a comme un flash. Il s’en explique dans l’interview :

La musique a toujours fait partie de mon existence. J’ai été DJ pendant des années et j’ai collectionné de nombreuses musiques depuis très longtemps. La première fois que j’ai vu le groupe des sept Koopalings, la musique était dans mon esprit.

La coiffure de l’un d’eux m'a rappelé Ludwig von Beethoven pour une raison quelconque et c’est ainsi que Ludwig von Koopa est né.

Le suivant était celui avec les lunettes, qui est devenu Roy Koopa en hommage à Roy Orbison, qui portait presque toujours des lunettes.

Puis ce fut Wendy O. Koopa en souvenir de Wendy Orlean Williams, chanteuse du groupe de punk américain the Plasmatics qui portait souvent une crête iroquoise.

(NDLR : Wendy avec Lemmy)

Nous avons eu ensuite Iggy Koopa inspiré d’Iggy Pop.

Celui qu’on considérait comme une grande gueule, Morton Koopa Jr., a été directement inspiré du talk-show Morton Downey Jr.

Nous avons eu ensuite Larry. Lui, c’est venu comme cela, pas de référence particulière, ce n’est pas par exemple Larry Mullen Jr. de U2 ou Larry King, juste Larry.

Pour Lemmy, ce koopaling m’a frappé par sa personnalité très différente, qui fait son propre truc et peu importe ce que pensent les autres, et ses yeux fous. Donc, oui, Lemmy Koopalina est bien basé sur Lemmy Kilmister de Motörhead. En plus d'être un grand nom, il est parfait pour un personnage de jeu vidéo.

Nintendo sera au final enchantée par cette proposition et validera les idées de traductions de Brooks. Brooks a finalement quitté Nintendo en 1992. Désormais, il travaille dans le marketing Internet pour Bass Pro Shops, et participe à des tournois de billard régulièrement.

Source : Kotaku