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Nintendo chercherait à entrer officiellement sur le marché indien
Nintendo et le marché indien, cela n’a pas toujours été une histoire d’amour. Et pourtant, la donne semble bien être en train de changer …
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Au cours des dernières années, avec le succès colossal de la Switch, Nintendo n'a cessé d'étendre son empreinte dans le monde entier. L'une de ses principales percées étant son entrée officielle sur le marché chinois en 2019. Figurez-vous que Nintendo ne compte pas s’arrêter là. Selon l'analyste Rishi Alwani, Nintendo s’intéresserait à nouveau à l'Inde comme un marché potentiel – elle avait déjà commercialisé la NES sur ce marché dans les années 80.
Ce dernier affirme que des membres de la compagnie kyotoïte auraient visité des marchés clés du pays, tels que Mumbai. Cependant, aucun accord n’a été conclu pour le moment.
Les sources d'Alwani affirment également que les réglementations du Bureau of Indian Standards (BIS) étaient un sujet de préoccupation pour Nintendo "qui craignait de révéler la localisation de ses usines de production". D'autres médias ont rapporté que ces réglementations ont été un point de friction majeur pour Nintendo par le passé, en plus des taxes d'importation élevées.
Cependant, le marché indien semble complexe à pénétrer, aussi bien pour Nintendo que pour ses concurrents. Sony y a vendu moins d’un demi-million de PS4 sur plus de 110 millions d’unités vendues à travers le monde. Microsoft a fait encore moins bien puisqu’il a vendu moins de 100 000 Xbox One. Dérisoire. L’Inde est donc un pays où les consoles de jeux ne décollent pas. Pourquoi ? Il y a plusieurs à raisons à cela.
Tout d’abord, le coût matériel élevé de ces consoles. Par exemple, la PS4 (mais ce raisonnement est aussi valable pour la Nintendo Switch) était proposée au tarif de 39 990 roupies à son lancement, soit environ 506 euros. Sachant que le salaire moyen en Inde est de 31 535 roupies, cela représente une dépense insurmontable pour l’écrasante majorité des citoyens indiens.
De plus, le marché indien est pour l’heure davantage le marché du smartphone. Appareil jugé bien plus pratique par beaucoup de joueurs locaux. Véritable couteau suisse, il permet aussi de jouer aux jeux vidéo que de faire d’innombrables autres activités. Nintendo a d’ailleurs essayé d'entrer légèrement sur le marché indien via les jeux mobiles (Super Mario Run, Fire Emblem Heroes, …), mais ce fut un échec cuisant. Il y est difficile de faire du profit car les publicités ne rapportent pas beaucoup et que les achats intégrés y sont très rares.
Enfin, Nintendo a pour l’heure fait le choix d’entrer d'autres marchés émergents, comme le Moyen-Orient ou la Chine évoquée plus haut, où les consommateurs ont plus de pouvoir d’achat et où d'autres sociétés comme Sony ont déjà connu un certain succès.
Néanmoins, Alwani reste convaincu que Nintendo finira par trouver un moyen de percer en Inde. Lequel marché pourrait être potentiellement colossal à l’avenir compte tenu de son nombre d’habitants, 1,428 milliards …
Qu'en pensez-vous ? Nintendo va-t-il intégrer le marché indien à court terme ? N’hésitez pas à nous partager votre avis dans les commentaires ci-dessous.
Sources : Nintendo Soup, JV, Huffington Post
Ce dernier affirme que des membres de la compagnie kyotoïte auraient visité des marchés clés du pays, tels que Mumbai. Cependant, aucun accord n’a été conclu pour le moment.
Les sources d'Alwani affirment également que les réglementations du Bureau of Indian Standards (BIS) étaient un sujet de préoccupation pour Nintendo "qui craignait de révéler la localisation de ses usines de production". D'autres médias ont rapporté que ces réglementations ont été un point de friction majeur pour Nintendo par le passé, en plus des taxes d'importation élevées.
Cependant, le marché indien semble complexe à pénétrer, aussi bien pour Nintendo que pour ses concurrents. Sony y a vendu moins d’un demi-million de PS4 sur plus de 110 millions d’unités vendues à travers le monde. Microsoft a fait encore moins bien puisqu’il a vendu moins de 100 000 Xbox One. Dérisoire. L’Inde est donc un pays où les consoles de jeux ne décollent pas. Pourquoi ? Il y a plusieurs à raisons à cela.
Tout d’abord, le coût matériel élevé de ces consoles. Par exemple, la PS4 (mais ce raisonnement est aussi valable pour la Nintendo Switch) était proposée au tarif de 39 990 roupies à son lancement, soit environ 506 euros. Sachant que le salaire moyen en Inde est de 31 535 roupies, cela représente une dépense insurmontable pour l’écrasante majorité des citoyens indiens.
De plus, le marché indien est pour l’heure davantage le marché du smartphone. Appareil jugé bien plus pratique par beaucoup de joueurs locaux. Véritable couteau suisse, il permet aussi de jouer aux jeux vidéo que de faire d’innombrables autres activités. Nintendo a d’ailleurs essayé d'entrer légèrement sur le marché indien via les jeux mobiles (Super Mario Run, Fire Emblem Heroes, …), mais ce fut un échec cuisant. Il y est difficile de faire du profit car les publicités ne rapportent pas beaucoup et que les achats intégrés y sont très rares.
Enfin, Nintendo a pour l’heure fait le choix d’entrer d'autres marchés émergents, comme le Moyen-Orient ou la Chine évoquée plus haut, où les consommateurs ont plus de pouvoir d’achat et où d'autres sociétés comme Sony ont déjà connu un certain succès.
Néanmoins, Alwani reste convaincu que Nintendo finira par trouver un moyen de percer en Inde. Lequel marché pourrait être potentiellement colossal à l’avenir compte tenu de son nombre d’habitants, 1,428 milliards …
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Sources : Nintendo Soup, JV, Huffington Post
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