Le 29 mai, Lik-Sang a été condamné à payer à Nintendo la modique somme de 641000 US$ en dommages et intérêts. Nintendo a attaqué Lik-Sang suite à la mise en vente d'un appareil qui brise les sécurités des jeux GBA pour les copier et les distribuer soit sur des cartouches (vendues de 5 à 15 dollars, contre 25-45$ pour les jeux légaux), soit en ROM sur Internet.
L'Asie est au coeur du piratage de jeux vidéo mondial, confirme Nintendo qui met tout en oeuvre pour faciliter son arrivée sur le marché chinois, notamment.
Si Nintendo pense avoir perdu 650 millions de dollars l'an dernier, le secteur souffre du phénomène : 3 milliards de dollars n'ont pas été dépensés auprès des éditeurs à cause du piratage, qui ne fait que s'amplifier d'année en année (doublement de 2001 à 2002, et renforcement encore en 2003).
Nul doute que la baisse du prix de vente des jeux incitera les consommateurs à acheter des jeux en toute légalité, mais il ne fait aucun doute que cela ne sera pas suffisant. Peut-être faut-il s'intéresser de plus près à la réaction des joueurs quand on leur propose une version collector d'un jeu, un goodie, bref une raison valable d'acquérir un jeu... en toute légalité.
Source : Reuters.
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