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Quand une réplique de la Master Sword de Zelda vous mène en prison pour 4 mois
Un Britannique condamné à 4 mois de prison pour avoir porté en public une réplique de la Master Sword de Zelda. On a tous les détails pour le moins surprenants de cette affaire insolite !
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Il s'appelle Anthony Bray et il va passer 4 mois en prison pour détention illicite d'objet contendant en public... après avoir été interpellé en possession d'une réplique de la Master Sword de Zelda.
Un citoyen britannique va sans doute longuement regretter sa rencontre avec les forces de police du comté de Warwickshire au Royaume-Uni : il a été interpellé par la police alors qu'il tenait dans ses mains une réplique de d'une des épées les plus prestigieuses de Link dans un jeu Zelda, la Master Sword.
Bien qu'il ne s'agissait pas d'une réplique à taille réelle, la police a toutefois voulu condamner le porteur de l'objet en raison du danger qu'il représentait pour les autres passants. Agé de 48 ans, Anthony Bray ne pensait certainement pas que son jouet anti-stress allait au contraire nettement lui augmenter son anxiété pour les mois à venir.
En effet, il a expliqué aux policiers avoir acheté cette réplique pour sa fonction anti-stress, en l'utilisant comme figet pour occuper ses doigts. Fidget est le nom à un petit objet conçu pour être manipulé par les mains, souvent utilisé pour aider à réduire le stress ou l'anxiété, améliorer la concentration ou simplement occuper les mains.
Ces objets peuvent prendre diverses formes, comme des cubes, des spinners, des anneaux ou des balles, et sont souvent utilisés par des personnes de tous âges, y compris des enfants et des adultes. Les fidgets sont populaires notamment parmi les personnes ayant des troubles de l'attention ou des besoins sensoriels particuliers. En l'occurrence, on ne sait pas de quel trouble M. Bray souffrait, mais la police n'a pas du tout partagé le rôle prétendu de la Master Sword.
Pour la police anglaise, la Master Sword est un objet contendant qui pourrait gravement blesser quiconque serait frappé d'un coup : 15 centimètres, cela commence à faire un beau potentiel de plaie, il faut l'admettre. Non seulement le détenteur de l'arme n'aurait pas du se promener avec dans les rue de la ville de Nuneaton, mais il n'aurait pas du non plus avoir l'arme en main. En tout cas pas au moment où il a croisé les forces de police...
D'aucuns admettra que peut-être, ce n'est pas plus mal que la police ait intercepté cet individu a priori armé dans les rues fréquentées d'un centre ville un samedi de juin — l'interpellation a eu lieu le 8 juin 2024, et que cette réplique de la Master Sword n'est pas vraiment un objet anti-stress, même si le clic qui libère l'épée de son fourreau peut être satisfaisant à entendre.
Le 28 juin 2024, le tribunal de Leamington Spa a condamné Anthony Bray à 4 mois de prison, ses explications n'ont donc apparemment pas convaincu la Cour : la police rappelle sa tolérance zéro face au port d'arme blanche interdit dans les lieux publics, en déclarant :
Un citoyen britannique va sans doute longuement regretter sa rencontre avec les forces de police du comté de Warwickshire au Royaume-Uni : il a été interpellé par la police alors qu'il tenait dans ses mains une réplique de d'une des épées les plus prestigieuses de Link dans un jeu Zelda, la Master Sword.
Bien qu'il ne s'agissait pas d'une réplique à taille réelle, la police a toutefois voulu condamner le porteur de l'objet en raison du danger qu'il représentait pour les autres passants. Agé de 48 ans, Anthony Bray ne pensait certainement pas que son jouet anti-stress allait au contraire nettement lui augmenter son anxiété pour les mois à venir.
En effet, il a expliqué aux policiers avoir acheté cette réplique pour sa fonction anti-stress, en l'utilisant comme figet pour occuper ses doigts. Fidget est le nom à un petit objet conçu pour être manipulé par les mains, souvent utilisé pour aider à réduire le stress ou l'anxiété, améliorer la concentration ou simplement occuper les mains.
Ces objets peuvent prendre diverses formes, comme des cubes, des spinners, des anneaux ou des balles, et sont souvent utilisés par des personnes de tous âges, y compris des enfants et des adultes. Les fidgets sont populaires notamment parmi les personnes ayant des troubles de l'attention ou des besoins sensoriels particuliers. En l'occurrence, on ne sait pas de quel trouble M. Bray souffrait, mais la police n'a pas du tout partagé le rôle prétendu de la Master Sword.
Pour la police anglaise, la Master Sword est un objet contendant qui pourrait gravement blesser quiconque serait frappé d'un coup : 15 centimètres, cela commence à faire un beau potentiel de plaie, il faut l'admettre. Non seulement le détenteur de l'arme n'aurait pas du se promener avec dans les rue de la ville de Nuneaton, mais il n'aurait pas du non plus avoir l'arme en main. En tout cas pas au moment où il a croisé les forces de police...
D'aucuns admettra que peut-être, ce n'est pas plus mal que la police ait intercepté cet individu a priori armé dans les rues fréquentées d'un centre ville un samedi de juin — l'interpellation a eu lieu le 8 juin 2024, et que cette réplique de la Master Sword n'est pas vraiment un objet anti-stress, même si le clic qui libère l'épée de son fourreau peut être satisfaisant à entendre.
Le 28 juin 2024, le tribunal de Leamington Spa a condamné Anthony Bray à 4 mois de prison, ses explications n'ont donc apparemment pas convaincu la Cour : la police rappelle sa tolérance zéro face au port d'arme blanche interdit dans les lieux publics, en déclarant :
"Il est possible de trouver des jouets qui ne soient pas des lames de 15 centimètres. Il est possible de ne pas marcher dans la rue en les tenant devant soi. [...] Avec un peu plus de conscience de soi, M. Bray aurait pu éviter tout contact avec nous.Source : Police de Warwickshire
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