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Sega réduit de 90% ses prévisions de bénéfices nets
Des estimations de 19 milliards de yens retombant à 2 milliards de yens ? Qu’arrive-t-il à nouveau à Sega pour bousculer à ce point ses prévisions économiques ?
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Ambiance très sombre au sein de l’entreprise SEGA Sammy Holdings, qui vient de revoir fortement à la baisse ses prévisions de résultats financiers pour l'ensemble de l'année fiscale s'achevant le 31 mars 2016. Ainsi, les prévisions de recettes de Sega pour cet exercice fiscal ont diminué, passant de 355 milliards de yens à 65 milliards de yens.
L'impact sur le bénéfice est donc spectaculaire, avec un résultat d'exploitation qui devrait être de 60 % inférieur à l’année précédente, passant de 25 milliards de yens à 10 milliards de yens. Le résultat net – le montant réel des liquidités restantes à la fin de l'année de l’année fiscale après déductions des charges, dépenses et autres pertes – chuterait de presque 90% par rapport à la prévision initiale, passant de 19 milliards de yens à seulement 2 milliards de yens.
Que se passe-t-il au sein de Sega, qui pourtant a réalisé quelques jolis succès comme 7th Dragon III Code: VFD ? Pour justifier cette réduction drastique de ses prévisions, l’entreprise cite la concurrence accrue et des retards de développement, avec la conséquence que l'on peut imaginer quant aux projections de fin d'année fiscale.
Les prévisions de recettes Sega montrent deux problèmes majeurs : son activité de Pachislot se porte mal. D’un objectif de 265 000 unités, l’entreprise n’a atteint que péniblement 154 000 unités. Même ses machines de Pachinko sont en baisse, passant de 220 000 à 203 000 unités. La division jeux vidéo ne s’est illustrée cette année que sur PC (on avait même pensé que Sega se retirerait du software sur consoles) ou sur des remakes d’anciennes gloires et le temps de développement de ses produit s’est accru, entraînant des coûts plus élevés et moins d’argent à venir pour équilibrer cela.
C’est la seconde fois que Sega réajuste ses prévisions en 2015. En septembre, elle avait abaissé ses prévisions de chiffre d'affaires semestriel de 22 % mais au final Sega a encore moins engrangé que cette prévision. C’est une véritable hémorragie qui touche l’entreprise, elle qui continue à trôner dans l’imaginaire des joueurs comme l’une des grandes entreprises ayant fait l’histoire du jeu vidéo.
On voit malheureusement que les restructurations importantes en Europe en 2012 puis sur le continent nord-américain en début d’année 2015 ne suffisent toujours pas.
L'impact sur le bénéfice est donc spectaculaire, avec un résultat d'exploitation qui devrait être de 60 % inférieur à l’année précédente, passant de 25 milliards de yens à 10 milliards de yens. Le résultat net – le montant réel des liquidités restantes à la fin de l'année de l’année fiscale après déductions des charges, dépenses et autres pertes – chuterait de presque 90% par rapport à la prévision initiale, passant de 19 milliards de yens à seulement 2 milliards de yens.
Que se passe-t-il au sein de Sega, qui pourtant a réalisé quelques jolis succès comme 7th Dragon III Code: VFD ? Pour justifier cette réduction drastique de ses prévisions, l’entreprise cite la concurrence accrue et des retards de développement, avec la conséquence que l'on peut imaginer quant aux projections de fin d'année fiscale.
Les prévisions de recettes Sega montrent deux problèmes majeurs : son activité de Pachislot se porte mal. D’un objectif de 265 000 unités, l’entreprise n’a atteint que péniblement 154 000 unités. Même ses machines de Pachinko sont en baisse, passant de 220 000 à 203 000 unités. La division jeux vidéo ne s’est illustrée cette année que sur PC (on avait même pensé que Sega se retirerait du software sur consoles) ou sur des remakes d’anciennes gloires et le temps de développement de ses produit s’est accru, entraînant des coûts plus élevés et moins d’argent à venir pour équilibrer cela.
On voit malheureusement que les restructurations importantes en Europe en 2012 puis sur le continent nord-américain en début d’année 2015 ne suffisent toujours pas.
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