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Changement de son de cloche chez Ubi Soft. Alors que depuis des mois, Ubi Soft affirmait sa volonté d'indépendance (en réaction aux ambitions du géant d'EA pour une éventuelle OPA), l'entreprise française semble s'être désormais résignée à un futur rachat.
Pour vous rafraichir la mémoire sur cette affaire :
>> dossier complet : rachat de Ubi : analyse et enjeux
>> news : EA s'offre 20% d'Ubi (20/12/04)
>> news : Ubi prépare sa riposte (29/12/04)
>> news : L'Etat à la rescousse ? (04/01/05)
>> news : EA ne se considère pas "hostile" (15/01/05)
>> news : Ubi Soft cherche un fiancé (20/01/05)
Cette dernière news nous informait déjà que Ubi Soft cherchait à s'unir à un autre acteur du secteur pour résister aux ambitions d'EA. Mais il était plutôt à l'époque question d'un partenariat ou au mieux d'une fusion. Ce qui a changé depuis peu, c'est que Ubi Soft s'affirme ouvert à un éventuel rachat...
Ce rachat n'aurait pas lieu avec EA ! En effet, les intérêts de EA pour Ubi ont fait bondir le cours de bourse de la société française, ce qui rend coûteux pour le géant ricain l'achat de davantage d'actions. De plus, les discussions entre Ubi Soft et EA ont été rompues tout récemment, la direction d'Ubi estimant que les propositions d'EA ne reflétaient pas la véritable valeur de l'entreprise. EA reste actionnaire majoritaire d'Ubi (20% des parts) mais ne peut plus guère prétendre à une prise de possession immédiate du Français.
Justement, la direction d'Ubi Soft, incarnée par Yves Guillemot, même si elle continue à défendre les bienfaits de son indépendance, privilégie de plus en plus un rapprochement avec un grand groupe du divertissement. On pourrait citer Disney, Fox ou Time Warner... Bref, exclusivement des conglomérats américains, attirés par les perspectives de profit du milieu vidéoludique.
Enfin, dernière perspective avancée par Guillemot, celle que nous préférerions à PN, et de loin, serait le mariage de Ubi avec une autre entreprise, de préférence française (Gameloft) ou européenne (Eidos), dans laquelle l'éditeur garderait sa nationalité et son autorité... Reste que Yves Guillemot a envoyé un signal clair : le groupe n'est plus opposé à un rachat par un groupe étranger généraliste, a fortiori américain (et non chinois, voir "plus loin" en bas de news).
En tout cas, ces tribulations autour de Ubi Soft n'empêchent pas l'éditeur de continuer sa croissance interne ! Il a en effet ouvert à Québec (Canada) un nouveau studio, qui comptera d'ici la fin de l'année 75 développeurs, et même 200 d'ici 2010. Ce studio s'ajoute à celui déjà ouvert à Montréal, et contribue à faire décidément du Canada l'eldorado des éditeurs de jeux vidéo. Ubi Soft ne cesse de grandir, et on espère que cette croissance se fera toujours sous pavillon français ou au moins européen...
Plus loin : Pourquoi un rachat par un groupe américain est à redouter ?
Un rachat de Ubi Soft par un groupe US entrainerait irrémédiablement une délocalisation des équipes de développement françaises vers le Canada ou les Etats-Unis. Les coûts de développement dans ces pays sont biens inférieurs à ceux de la France, grâce à des politiques locales de subventions. Après Infogrames-Atari, dont la majeur partie des activité a été externalisée outre-Atlantique, cette nouvelle délocalisation porterait un nouveau coup dur à l'industrie française du jeu vidéo, au moment où celle-ci traverse déjà une grave crise... Ubi Soft est le dernier grand éditeur français à posséder une part non négligeable de ses équipes en France.
Précisons que la direction de Ubi a affirmé également discuté avec des groupes chinois. D'après nous, il s'agit d'une stratégie pour valoriser le groupe auprès des potentiels acheteurs ricains (du style : "vous feriez bien de nous acheter cher, car d'autres que vous sont aussi intéressés"). Ainsi, le groupe chinois Shanda, cité par la presse comme acheteur potentiel, serait pourtant d'après nos analyses bien peu en mesure de racheter Ubi Soft, ne serait-ce que de par leur chiffre d'affaire extrêmement inférieur à celui du Français...
Pour vous rafraichir la mémoire sur cette affaire :
>> dossier complet : rachat de Ubi : analyse et enjeux
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>> news : Ubi Soft cherche un fiancé (20/01/05)
Cette dernière news nous informait déjà que Ubi Soft cherchait à s'unir à un autre acteur du secteur pour résister aux ambitions d'EA. Mais il était plutôt à l'époque question d'un partenariat ou au mieux d'une fusion. Ce qui a changé depuis peu, c'est que Ubi Soft s'affirme ouvert à un éventuel rachat...
Ce rachat n'aurait pas lieu avec EA ! En effet, les intérêts de EA pour Ubi ont fait bondir le cours de bourse de la société française, ce qui rend coûteux pour le géant ricain l'achat de davantage d'actions. De plus, les discussions entre Ubi Soft et EA ont été rompues tout récemment, la direction d'Ubi estimant que les propositions d'EA ne reflétaient pas la véritable valeur de l'entreprise. EA reste actionnaire majoritaire d'Ubi (20% des parts) mais ne peut plus guère prétendre à une prise de possession immédiate du Français.
Justement, la direction d'Ubi Soft, incarnée par Yves Guillemot, même si elle continue à défendre les bienfaits de son indépendance, privilégie de plus en plus un rapprochement avec un grand groupe du divertissement. On pourrait citer Disney, Fox ou Time Warner... Bref, exclusivement des conglomérats américains, attirés par les perspectives de profit du milieu vidéoludique.
Enfin, dernière perspective avancée par Guillemot, celle que nous préférerions à PN, et de loin, serait le mariage de Ubi avec une autre entreprise, de préférence française (Gameloft) ou européenne (Eidos), dans laquelle l'éditeur garderait sa nationalité et son autorité... Reste que Yves Guillemot a envoyé un signal clair : le groupe n'est plus opposé à un rachat par un groupe étranger généraliste, a fortiori américain (et non chinois, voir "plus loin" en bas de news).
En tout cas, ces tribulations autour de Ubi Soft n'empêchent pas l'éditeur de continuer sa croissance interne ! Il a en effet ouvert à Québec (Canada) un nouveau studio, qui comptera d'ici la fin de l'année 75 développeurs, et même 200 d'ici 2010. Ce studio s'ajoute à celui déjà ouvert à Montréal, et contribue à faire décidément du Canada l'eldorado des éditeurs de jeux vidéo. Ubi Soft ne cesse de grandir, et on espère que cette croissance se fera toujours sous pavillon français ou au moins européen...
Plus loin : Pourquoi un rachat par un groupe américain est à redouter ?
Un rachat de Ubi Soft par un groupe US entrainerait irrémédiablement une délocalisation des équipes de développement françaises vers le Canada ou les Etats-Unis. Les coûts de développement dans ces pays sont biens inférieurs à ceux de la France, grâce à des politiques locales de subventions. Après Infogrames-Atari, dont la majeur partie des activité a été externalisée outre-Atlantique, cette nouvelle délocalisation porterait un nouveau coup dur à l'industrie française du jeu vidéo, au moment où celle-ci traverse déjà une grave crise... Ubi Soft est le dernier grand éditeur français à posséder une part non négligeable de ses équipes en France.
Précisons que la direction de Ubi a affirmé également discuté avec des groupes chinois. D'après nous, il s'agit d'une stratégie pour valoriser le groupe auprès des potentiels acheteurs ricains (du style : "vous feriez bien de nous acheter cher, car d'autres que vous sont aussi intéressés"). Ainsi, le groupe chinois Shanda, cité par la presse comme acheteur potentiel, serait pourtant d'après nos analyses bien peu en mesure de racheter Ubi Soft, ne serait-ce que de par leur chiffre d'affaire extrêmement inférieur à celui du Français...
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Ubisoft compte d`ailleurs créer 1 000 nouveaux emplois à Montréal d`ici 2010
Enfin bref UBI SOFT a été une societe Francaise, actuellement c'est une societe Canadienne (et un peu Chinoise). Enfin bref perso j'aurais voulus que ATARI, EIDOS, VIVENDI et UBI SOFT se renforce car ce sont les seul editeurs Europeen... Entre Eidos, Ubi et vivendi qui se font bouffer par les ricains, il ne reste plus qu'Atari mais bon pour combien de temps...
Mais bon se fait bouffer par Nintendo, Sega, ou chais pas qui et bien ouais un peu decue mais se faire bouffer par EA l'usine de jeux videos c'est franchement tomber bien bas. EA est sans doute l'entreprise videos ludique que je respecte le moin depuis qu'elle a licensier a gogo parce qu'il avait acheter un studios qui était leur principal concurent mais ou les jeux était mieux (au final la qualiter EA s'est resentie car délais imposer etait nul aucune marge), je parle pas des coup d'OPA, de la menace sur les studios qui utilisait Rendware, etc...
Serieux un Fifa arriverais sans doute au niveau d'un PES si le studios qui s'occupais du jeux avait un delais identique car c'est pas en 1 an qu'on fait un bon jeu et qu'on progresse la serie.
leur siège est à Paris, et ils ont encore des équipes de développement en France. par ailleurs il font travailler des petits développeurs français, donc imagine la catastrophe s'ils venaient à quitter la France...
ils continuiront d'exploiter les m^me licence avec la m^me fréquence. donc quand il parle "d'indépendance" comme si les boites de jeux vidéo avait une ligne éditoriale à suivre ça me fait bien marrer.
leur seul problème (aux frères guillemot) c que EA et faisant une OPA allait prendre le controle de UBI sans avoir besion de leur verser 1 centimes cad que les frères ne feraient aucune plus values sur cette société qu'ils ont monté de toute pièces (et avec un certain talent il faut le leur reconnaitre.)
mais bon la france (qui se veu leader dans tout les domaines) serai bien inspiré de prendre des part dans ubi parceque apres UBI le jeux video en france ces des épiceries de quartiers.ce sont en gros ces des tres petite boite tres artisanales qui n'ont en général pas les moyen de faire des jeux "alimentaires" sans grande saveur. mais bon étant donné que je m'en fou pas mal de l'aura nationnal UBI peu se faire racheter quand il veule je m'en fiche. surtout que c dernier temps c evenu un peu l'usine comme peu l'ètre EA
Je précise bien entreprise Pseudo étrangere malgré que le siège se trouve en France ^^.
Là on parle surtout d'Ubi Soft en tant qu'éditeur... Ubi Soft édite les jeux de sa propre branche de développement mais aussi des jeux d'autres développeurs (c'est d'ailleurs le premier éditeur des jeux développés en France). Et sans l'éditeur Ubi Soft, les studios de développement n'ont plus qu'à couler ou à se laisser racheter... donc même si actuellement c'est Ubi Soft Montréal qui développe un bon paquet de jeux et qui est en pleine expansion, il ne faut pas oublier que c'est Ubi Soft, la boîte française, qui finance tout ça