Passé la première demi-heure où l’on ne peut pas décrocher du titre tellement il aligne les moments de bravoure, prenons un peu de temps au bout de quelques heures pour faire le point sur certains aspects, positifs et d'autres malheureusement un peu plus critiques.
Le jeu est un free-to-play, ce qui veut dire que vous n’avez rien à débourser au départ et que vous allez devoir enchaîner les courses pour marquer des points et remporter des défis afin de collecter de l’argent qui vous ouvrira la porte de certains upgrades techniques pour booster votre voiture, collectionner des cartes plans pour déverrouiller de nouveaux véhicules et augmenter le potentiel de votre garage, et engranger des points pour passer de niveau. Chaque course vous allouera quelques objectifs à réaliser (vous n'êtes pas obligé de réaliser tous les objectifs en une seule course, il est envisageable de se concentrer sur la réussite d'un objectif particulier pour une course donnée et de recommencer ensuite la course pour parvenir à réaliser les autres objectifs), chaque réussite vous apportant un drapeau. C'est la collection des drapeaux qui vous débloquera les courses suivantes, un principe bien connu et utilisé ne serait-ce que par Mario Kart Tour avec les étoiles.
Si votre véhicule de base fera illusion sur les premières pistes (en clair tout la première série de courses), vous allez vous rendre compte très vite qu’elle manque de puissance pour devenir un bon compétiteur dès la seconde série, où il faudra bien souvent terminer la course le premier ou du moins dans les deux premières places. D’où une rapide obligation de booster sa voiture ou du moins de débloquer rapidement un second véhicule qui méritera qu’on l’upgrade assez rapidement. Bref, il faudra farmer assez vite car vos victoires vous rapportent des drapeaux et il en faudra un certain nombre pour débloquer les courses suivantes. Et comme vous avez six pleins possibles pour votre véhicule avant de devoir attendre quelques minutes pour pouvoir recharger, si vous ne remplissez pas vite l’objectif de la course, vous risquez d’être bloqué un petit moment et ne jamais pouvoir avoir l’occasion d’accéder à de nouvelles pistes et surtout aux nouveaux véhicules hypercars des divers constructeurs représentés au sein du jeu.
On sent bien ici les limites d’un système hérité du monde portable et proposant de nombreuses micros transactions, pour passer un cap de difficulté, il va falloir patienter sur plusieurs jours ou craquer pour l’achat du petit pack vous donnant accès à la précieuse amélioration plus rapidement. Gameloft a eu la gentillesse de nous offrir un code incluant le Pack de pilote débutant, coûtant 19,99 €. Pour ce prix, vous commencez avec une sérieuse trésorerie, à savoir 200 000 crédits, 300 jetons, 20 plans pour débloquer la BMW 3.0 CSL Hommage, 20 plans pour débloquer la DS Automobiles DS E-Tense, 20 plans pour débloquer la Lotus Evora Sport 410, 20 plans pour débloquer la Dodge Challenger 392 HEMI Scat Pack et 25 plans pour débloquer la Porsche 911 Carrera GTS. Un avantage de temps non négligeable pour se constituer rapidement une belle collection pour son garage et un trésor de guerre pour customiser ses bolides. Pourtant, on a voulu jouer en mode radin au maximum, sans toucher le contenu du pack, pour voir combien de temps on pouvait se débrouiller sans avoir à piocher dans la cagnotte, de quoi permettre de voir le plus loin possible dans le jeu dans ce qui sera choisi probablement par la majorité des joueurs dans un premier temps.
Gameloft effectivement pousse à l’achat mais permet au moins au début de tenter de nombreux défis, dont des défis journaliers, afin de collecter patiemment les premiers éléments d’une collection solide de véhicule sans avoir à débourser quoi que ce soit. Héritage des jeux mobiles, si vous n’avez pas de bonus de connexion vous aurez au moins chaque jour des courses vous permettant de doubler vos points sous certaines conditions ou de débloquer des véhicules de certaines catégories plus aisément.
Les défis sont nombreux : se la jouer en mode Destruction Derby en cassant le plus d’éléments de décor possible, en éjectant vos concurrents via un 360 qui les fait crasher dans le décor, en sautant et en restant le plus longtemps possible dans les airs…C’est fun, un bon défouloir et chaque course regorge d’embranchements secondaires vous permettant de couper ou d’éviter un groupe de concurrents et de les rejoindre plus loin (mais c’est à double tranchant car les autres véhicules feront la même chose et vous pesterez parfois d’avoir fait une course parfaite en pole position pour dans le dernier virage voir 3 ou 4 concurrents bondir par-dessus vous en ayant pris le chemin des écoliers et vous griller sur la ligne d’arrivée). Le challenge est donc bien présent car vous aurez tout intérêt à apprendre chaque circuit pour gagner en efficacité, et vous sentirez tout de suite plus de confort à la moindre upgrade de votre véhicule.
À certains moments, vous pourrez accéder à des défis spéciaux, accessibles via des jetons. Certains défis seront accessibles gratuitement à des périodes données. Et là, on entre dans un autre univers avec sur la piste des modèles d’exceptions. On s’est fait une course en Lamborghini, la conduite est fabuleuse mais le hic, c’est que les autres concurrents ne sont pas des manchots non plus. Donc tentez d’arriver le premier de la course ou de battre le record de vitesse du circuit, c’est loin d’être évident. On l'a fait, donc c'est à votre portée.
Quelques petits aspects un peu moins rutilants
Parmi les points qui nous ont fait tiquer, c’est le déblocage nécessaire de certaines options de jeu importantes en cumulant les courses. Ainsi, la possibilité de jouer en écran partagé jusqu’à quatre n’est pas disponible dès le départ, il faut enchainer quelques courses en solo avant de pouvoir débloquer le précieux sésame. Pas bien méchant car vous l’obtiendrez au bout d’une quarantaine de minutes mais si vous achetez le jeu pour en profitez lors d’une soirée entre amis, il faudra en tenir compte. De même le jeu multijoueur online sera à débloquer de la même manière, nous y reviendrons un peu plus loin.
Puis il va être difficile de ne pas céder à la tentation d’acheter certains packs pour tenter d’accéder aux voitures les plus puissantes. En effet, on ne peut que constater, et regretter, qu’il faille parfois pousser aux max plusieurs de ses véhicules pour espérer accéder à certains modèles bien précis. Si on y joue sans pack, certaines voitures risquent de prendre beaucoup beaucoup de temps pour pouvoir être débloquées. Après, c’est à vous de voir, comme vous n’avez rien eu à débourser pour acquérir le jeu, s’il vous plait et que vous souhaitez allez plus loin plus vite, le tarif du pack payant à 19,99 € vous ramène le jeu a un tarif dans la fourchette de ce que l’on peut trouver sur l’eShop, bien souvent en moins bien. Son compétiteur le plus proche, Gear. Club Unlimited 2 est à 10 € plus cher (en promotion).
Mais si le pack vous fera gagner du temps, il n’évitera pas la difficulté du titre et le besoin de repasser à la caisse pour tenter d’accéder à un nouveau niveau de véhicules puissants (200 000 crédits, c’est bien mais cela va être vite consommé quand vous allez peu à peu upgrader au maximum toute votre flottille). Il faut donc bien être conscient que ce jeu à beaucoup à proposer mais qu’il le fait par un biais vous encourageant à dépenser espèces sonnantes et trébuchantes. Certaines voitures sont proposées à l'achat à un tarif plus qu'élevé.
Mais si vous prenez le temps de jouer normalement, Gameloft vous propose régulièrement des tickets gratuits pour participer à des événements en ligne (1 toutes les 4 heures), avec des modes accessibles hors-ligne, la recharge d'une dose essence toutes les 5 minutes, et chaque changement de niveau vous permet de faire les 6 pleins d'essence de l'ensemble de vos véhicules, le bonheur quand vous commencez à débloquer une petite escouade.
Bref, on peut largement s'amuser gratuitement mais les plus pressés auront donc la possibilité de sortir la carte bancaire pour court-circuiter tout le monde où obtenir plus rapidement des bonus. On ne jettera pas la pierre, des titres comme Fortnite agissent bien de la même façon, excepté que certains véhicules semblent tout de même assez difficile à débloquer (mais cela reste à voir dans un temps plus long, vu qu’on a l’endurance sur Animal Crossing Pocket Camp, on va bien tenter de tout débloquer sans surcoût, pour voir si c’est techniquement possible et au bout de combien de temps).
Un graphisme et un son au top
Graphiquement, le jeu est à tomber : c’est superbe sur le petit écran de votre console, cela le reste sur la télé même si on note bien quelques effets de flou et effets visuels pour diminuer la charge sur le processeur. Lorsqu’on joue au jeu deux à trois heures d’affilés, on sent bien la température de la console dans les mains. Le gameplay est totalement arcade, vous pouvez percuter un camion, les concurrents, des arrêts de bus ou frotter les parois d’un tunnel dans de belles gerbes d’étincelles, votre véhicule ne souffrira pas du moindre dégât ni visuel ni dans sa tenue de route.
Attention cependant, vous n’êtes pas indestructible, si vous percutez une pile d’un pont ou si vous vous prenez un immeuble ou un rocher, vous verrez votre véhicule se désagréger en morceaux, avant de réintégrer la piste en ayant perdu de précieuses secondes (en clair, si vous étiez premier, vous retombez en 7e position au minimum, synonyme de course quasiment perdue pour certains challenges). Donc même si la piste permet de nombreux excentricités comme des rampes d’envol qui permettent à votre véhicule des envolées dignes d’une chorégraphie d’un film de John Woo, attention à ne rien percuter tout de même, d’autant que le jeu a la fâcheuse tendance à vous replacer très peu de temps avant l’impact, ce qui risque parfois de créer une nouvelle occasion d’accrochage.
Petite déception cependant, aucune vue interne du cockpit, ce qui nous fait perdre un peu en immersion. C'est un titre arcade, pas un simulateur, on le comprend très vite (d'ailleurs les rampes sur la route qui vous permettent de faire des tonneaux ou le fait de traverser les immeubles en pulvérisant les baies vitrées nous rappelle très vite que ce côté bling bling n'est là que pour décupler l'action.
Si les circuits sont magnifiques, et étonnamment vivants avec les petites animations régulières, il y a tout de même des redites car au bout de plusieurs jours de courses, vous finirez pas connaître les portions par cœur, seule la longueur du défis apportant quelques variations. Mais avant d'être lassé, vous aurez largement fait tourner le compteur horaire, d'autant que le nombre de défis proposés est clairement gargantuesque.
Entre augmenter patiemment le niveau du votre garage vous donnant accès au déblocage de nouveaux véhicules toujours plus puissants (votre premier véhicule a une puissance de 4L anémique par rapport à une lamborghini ou une Ferrari), participer à ds défis journaliers ou spéciaux, créer une team et augmenter avec vos camarades la réputation d'équipe en remportant des courses, tenter de débloquer tous les véhicules (bon courage pour les niveaux les plus élevés), vous aurez largement de quoi faire pendant des heures et des heures, ce qui est une force pour un titre à la base free-to-play.
Gros coup de cœur pour les courses Escape où vous devrez éviter de vous faire arrêter par la police dans des oppositions 1 Vs 1. La police n'hésitera pas à déployer les grands moyens pour vous piéger (prise en tenaille, murets à éviter via un tonneau contrôlé...). Tout bonnement excellent !
Au niveau sonore, l'ambiance est aussi bien présente. Musiques variées, bruitage de qualité (pour une fois que les moteurs ne sont pas gonflant à la longue), l'enrobage imaginé par Gameloft a été plus que soigné. Ce n'est pas pour rien que la franchise a connu un très gros succès sur mobile, la recette exportée sur console passe très bien.
Techniquement, c'est du sublime, 60 fps en 720p en mode portable et on peut le dire que cela se voit et cela se sent, la vitesse de jeu étant grisante. En multijoueur, on retombe à 30 fps, globalement logique, Mario Kart ne fait pas mieux. Bref, du tout bon et cela reste impressionnant sur la Nintendo Switch. 7 environnements sont proposés, allant de San Francisco, l'Ecosse, l'Himalaya, le Midwest Americain, Rome, Le Caire et Shanghai. Pour le moment, nous n'avons pas eu l'occasion de voir Rome, mais entre bord de mer, chantier naval, course sur neige et tunnel éclairé dans une Shanghai de nuit magnifique, c'est déjà très beau pour les premiers circuits.
En écran partagé, chacun avec un Joy-Con en main ou une manette pro. Prenez cependant une télé grand format pour plus de plaisir. C'est toujours agréable de pouvoir jouer à plusieurs sur un jeu avec une seule console !
Gestion de son club
Vous pouvez constituer votre propre team mais on regrettera vite de ne pas pouvoir importer son propre logo via la carte microSD de sa Switch (petit transfert depuis un PC). On s'est donc rabattu sur un des modèles prédéfinis, le choix est large. A noter que pour pouvoir créer un club, il vous faudra débourser 40 jetons et engranger quelques victoires pour débloquer ce mode.
Cela m'a permis de croiser la route de SuzuKube Otakugame.fr, mais au final on s'est lancé dans la création de notre propre Team, PN, n'hésitez pas à venir la rejoindre si cela vous tente (20 joueurs max par Club). Si par défaut vous récupérez un pseudo basique de type DriverXXXX, vous pourrez modifier une fois gratuitement votre nom selon votre souhait. Tout nouveau changement de nom ultérieur sera facturé en jetons. Réfléchissez-y avant de vous lancer dans un patronyme difficile à assumer ensuite.
Le multijoueur et la qualité du réseau.
Si nous l'avons débloqué assez vite (une vingtaine de courses environ soit un peu plus de 2 heures de jeu en mode carrière), il fallait attendre le 8 octobre, date officielle de sortie du jeu pour voir ce qu'il donnait. Efficace, c'est un vrai plaisir de pouvoir participer à des courses en challengeant de véritables adversaires.
Cependant on notera une petite instabilité du réseau, nous avons eu régulièrement des concurrents connaissant des pertes de signal réseau qui n'ont pu rester avec nous sur certains challenges. A notre niveau, on s'est fait également sortir une fois, on avait perdu le signal quasiment en fin de course et même en nous déplaçant de toute urgence à côté de la box, nous n'avons jamais été récupéré. Il a fallu stopper le jeu et le relancer. Des bugs de jeunesse probablement mais c'est un fait, le réseau sur Nintendo Switch reste toujours un peu délicat.
Oui la route est encore longue avant d'atteindre les sommets du classement !
La délicate question du Touchdrive
Avec ce nouvel opus, Gameloft a voulu permettre aux joueurs les moins aguerris de participer à l'ensemble des compétitions sans se faire écraser par les durs. Il faut reconnaître que lorsqu'on commence modestement avec son petit club à 504 points de réputation et que l'on tombe face à des membres d'une équipe ayant déjà dépassé les 20 000 points de réputation, on s'imagine se prendre une sacré dérouillée.
En cliquant sur l'option Touchdrive, vous enclenchez une sorte de pilotage semi-automatique. Cette assistance va négocier au mieux les courbes et mêmes avoir tendance à diriger seule le véhicule vers des trajectoires permettant d'engranger au mieux les bonus. Vous avez tout de même une petite marge de contrôle pour changer la direction mais globalement ce mode vous servira à vous concentrer sur les figures acrobatiques, à enchainer les ondes de choc en alignant les bonus jaune, à doser l'accélération en cumulant les bouteilles bleues d'énergie.
C'est une autre façon de jouer, on n'est pas franchement fan d'être assisté à ce point, hormis pour les jeunes qui voudront découvrir le plus vite possible les 23 circuits accessibles, où ceux n'arrivant pas à dépasser une course bien particulière, on vous conseille de laisser cette option de côté car on perd grandement en sensation et en plaisir de jeux. La liberté de choix vous est offerte !
Mieux que Gear.Club Unlimited 2 ?
Après plusieurs heures de jeu, les deux titres ne sont pas totalement équivalents, en particulier au niveau de la richesse du garage, où Gear est largement devant. On retrouve sur les deux titres des courses un peu trop courtes à notre goût, en particulier au début, heureusement que cela change assez vite pour Asphalt 9. Graphiquement, le titre de Gameloft est à une longueur au-dessus de la mêlée et surtout vous accroche totalement dès le départ. Gear. Club Unlimited 2 nécessite plus de temps et séduit sur la durée.
Au final, si le gameplay semble se rapprocher, les particularités propres à chaque titre en font deux titres suffisamment différents pour pouvoir exister en parallèle. Asphalt 9 est une démo technique et un plaisir de jouer particulièrement jouissif qui fait que toute personne à côté de vous aura envie de vous arracher des mains votre console pour tester le jeu. Et il est bien plus accessible pour les jeunes joueurs avec son option Touchdrive. Gear. Club Unlimited 2 est tout de suite plus exigeant et nécessitera plus d'efforts pour déverrouiller l'ensemble des circuits. Mais n'oublions pas qu'une partie d'Asphalt 9 repose sur des micro-transactions, notamment pour tenter de débloquer les voitures les plus puissantes.
Asphalt 9 Legends nécessite 1727 Mo pour s'installer (et 4,19 Mo supplémentaires pour installer le pack payant pilote débutant). Nous remercions Gameloft de nous avoir fait parvenir un code et je remercie notre rédacteur chef Xavier qui a accepté de me confier ce code alors qu'il aurait bien voulu y jouer (mais c'est un free-to-play, fonce !).
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.
Personnellement j'étais beaucoup plus tenté par Gear Club 2 que Asphalt mais ce test m'a fait changer d'avis. Surtout que 20 euros n'est pas un prix excessif qui, si j'ai bien compris, permet d'avoir la sensation d'avoir le jeu complet
Gear Club 2 est très bon également, notamment au niveau de son garage, beaucoup plus complet. L'effet visuel est moins waouh pour débuter mais cela reste du très bon, d'autant qu'on a une vue cockpit, absente d'Asphalt. On attend de voir l'apport du prochain DLC Porsche. Asphalt, le coup de cœur a été instantané même si cela reste très arcade.
Pour info en plus des deux jeux Disney en développements, Gameloft va aussi sortir (en début 2023) Gangstar new York, un GTA-like qui sortira sur pc (page steam déjà disponible) et consoles, je dis cela car aucun média fr spécialisé n'en à parlé alors qu'ils est en dernière phase de développements (il y a déjà eu une bêta il y a quelques mois, c'est d'ailleurs grâce à une vidéo de celle ci sur YouTube que j'ai appris l'existante du jeu).
Pour info en plus des deux jeux Disney en développements, Gameloft va aussi sortir (en début 2023) Gangstar new York, un GTA-like qui sortira sur pc (page steam déjà disponible) et consoles, je dis cela car aucun média fr spécialisé n'en à parlé alors qu'ils est en dernière phase de développements (il y a déjà eu une bêta il y a quelques mois, c'est d'ailleurs grâce à une vidéo de celle ci sur YouTube que j'ai appris l'existante du jeu)[quote="Guillaume12"].
il est *