Test de Eternal Radiance : visual novel et action-RPG, le mélange impossible ?
Aux côtés de Céleste, embarquez pour l’aventure d’une vie. Et tentez de répondre à la question : peut-on réellement mélanger action-RPG et visual novel ?
TestC’est l’histoire d’une écuyère…
… qui part en voyage à travers le monde pour devenir chevalière. En chemin, Céleste va combattre des gobelins, se faire de nouveaux amis et surtout avancer dans sa quête. L’histoire vous semble simpliste ? Elle l’est. Du moins son point de départ. Car bien entendu, derrière chaque situation se trouve des enjeux, des intérêts de différents personnages, etc. Dans les faits, nous sommes face à une intrigue d’un très grand classicisme qui réutilise tous les codes du medieval fantasy.Là où l’histoire se démarque par rapport à ses personnages, on s’attache à Céleste et à ses compagnons. Cependant, l’utilisation massive d’archétypes pour caractériser ces personnages fait que l’on se doute rapidement des tenants et des aboutissants de l’histoire, nous empêchant d’être réellement surpris ou ne permettant pas d’entretenir réellement le suspense.
Quand le visual novel prend le pas
Présenté comme un JRPG, ou encore comme un action RPG, Eternal Radiance est beaucoup plus un visual novel qu’autre chose. Les couloirs de dialogues, avec ponctuellement des choix, multiples ne débouchent que sur de rares phases d’action dans un environnement en 3D isométrique. L’absence de traduction française devient un véritable problème puisque l’on passe presque 70% du jeu à lire les dialogues proposés. On notera d’ailleurs le plus gros point noir du jeu : avoir interverti les touches de validation et d’annulation classiques, causant de nombreux problèmes à tous joueurs habitués à la Switch. Car oui : ici on valide avec B et on annule avec A. Va falloir s’y faire…En effet, au niveau du jeu, celui-ci se déroule en trois phases distinctes. Dans un premier temps du dialogue. Beaucoup de dialogues en anglais. Ensuite, à l’intérieur des villes, la possibilité d’aller dans différentes boutiques (nous nous contenterons ici de simples menus avec des illustrations en fond), et la possibilité de dialoguer, encore, avec les personnes qui restent en ville. Ensuite, en troisième moment, il s’agit des phases d’action-RPG. Entrecoupé de tout cela, vous pouvez bien entendu aller dans les menus, dans l’arbre de compétences pour les organiser et upgrader ce qui vous semble nécessaire ou encore utiliser vos objets.
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