Little King's Story : la grande aventure !

Les combats sont très importants et constituent la base de l'immense majorité des quêtes. Pour intimer l'ordre d'attaquer à vos unités, il faut d'abord vous placer dans le bon axe (et éviter d'avoir des obstacles au milieu), sélectionner la bonne unité (au moyen du bas de la croix directionnelle) puis appuyer sur A. C'est aussi simple que cela ! A pour attaquer, B pour battre en retraite. S'ajoute à cela différentes formations offensives ou défensives, mais l'essentiel des affrontements repose sur un bon timing entre attaque et repli (en général quand vous voyez apparaître des nuages de fumées autour de votre cible qui commence à s'énerver et va lancer une super attaque).

Plus facile à dire qu'à faire, car les combats sont il faut le reconnaître un peu brouillons. Pas toujours facile de bien distinguer tout le monde dans la mêlée. Pas facile non plus de rapidement sélectionner le type d'unités voulue, car il faut toutes les faire défiler jusqu'à tomber sur la bonne. Un peu fastidieux...Peut-être l'utilisation de la fonction pointeur de la Wiimote, ici impossible, aurait rendu la maniabilité plus instinctive ?

L'histoire des petits défauts

L'ergonomie est en effet un peu la bête noire de Little King's Story : pas facile de vite sélectionner une unité, mais pas évident non plus, du moins au début, de vite sélectionner les troupes voulues. Vous voulez remplacer un de vos fermiers par un soldat ? Il faut au préalable dissoudre toute votre armée et recommencer la sélection ! Pas logique, lourd, mais heureusement un mal rapidement compensé par certaines améliorations que vous pourrez acheter et qui vous permettront de gérer plus facilement votre équipée. Une équipée au départ réduite à 5 personnes mais qui s'étendra rapidement, et qui causera bien des problèmes de pathfinding. Difficile de franchir la moindre passerelle sans qu'une ou deux unités se retrouvent bloquées ! Rageant, mais là aussi une fois que vous aurez pu découvrir la formation file indienne, ce sera la fin de vos ennuis ! Ouf !
Les soucis de caméra sont rares puisqu'elle est orientable à loisir grâce à la croix. Ce que vous risquez en revanche de trouver assez pénible, c'est de devoir retourner à chaque fois au château pour sauvegarder.

On peut donc acheter sans arrêt de nouvelles capacités, améliorer la défense ou l'attaque des soldats, construire des canons pour se 'téléporter' rapidement à un autre bout du royaume, collecter des tableaux ou marier des administrés pour gagner des artefacts qui équiperont utilement vos troupes..etc. Il y a donc toujours quelque chose à faire dans Little King's story, et sans arrêt des nouveaux bonus ou des nouvelles capacités qui vous inciteront à poursuivre l'aventure. Ceci dit la nature même du jeu, consistant à se balader autour du château, est un peu répétitive et nous pensons qu'il est plutôt recommandé de pratiquer de courtes sessions de jeu. De courtes sessions, mais qui se répéteront souvent !

Nous avons pour l'instant pas évoqué la réalisation du jeu. Les graphismes sont très jolis, sans être trop détaillés, mais souffrent d'un flou un peu trop prononcé. Les effets de lumière sont quant à eux très réussis. Question esthétique, ils mettent en tout cas parfaitement dans l'ambiance conte de fée et restituent à merveille la sensation de 'monde vivant'. C'est en fait l'aspect musical qui mériterait un test à lui seul et qui sublime le jeu. On retrouve ainsi des thèmes classiques très connus, orchestrés de manière symphonique dont notamment la musique du titre. Un régal pour les oreilles, même si la musique du château a tendance à un peu trop longtemps se faire entendre et peut lasser. Les thèmes sont en tout cas souvent enjoués, rythmés lors des affrontements avec les boss, et parfois inquiétants lors de certaines promenades dans des contrés hostiles. Une vraie réussite ! Vos sujets s'expriment avec des borborygmes incompréhensibles mais parfaitement adaptés.

Un mot pour finir sur la durée de vie, excellente ! Les quêtes principales et optionnelles se comptent en dizaines, le royaume est vaste (et parfois labyrinthique), comptez donc bien vingt-cinq heures ! Pas mal du tout !