Mario : l'Italien qui donne des coups de boule !

Des persos qu'on adore !

Next Level Games a vu grand pour nous permettre de nous éclater (au sens propre du terme) sur le terrain : chaque camp se compose de cinq joueurs, 4 qui courent et un gardien (qui court aussi parfois). Les 4 équipiers peuvent être définis après avoir choisi le capitaine de l'équipe. Tous les personnages ont chacun leurs spécificités : si Mario est un joueur complet, Bowser est un joueur agressif, Peach une joueuse rapide. Au niveau des équipiers, Nintendo nous permet d'avoir le choix entre 8 persos différents qu'on peut placer où bon nous semble sur le terrain, non sans avoir au préalable vérifié leurs caractéristiques affichées sous la forme de jauges de puissance : que valent-ils en termes de force de frappe, de passe... Ces éléments vous aideront à choisir qui parmi Toad, Boo, Skeletex, Topi Taupe, Koopa, Birdo, Frère Marto et Maskass, mérite de faire partie de votre équipe de champions !

Une équipe est avant tout représentée par son Capitaine. Le jeu propose d'abord 10 capitaines parmi lesquels choisir : Mario, Luigi, Peach (qui porte le numéro 10, Zidane n'a rien dit ?), Daisy, Yoshi, Waluigi, Wario, Bowser et Donkey Kong. Des capitaines cachés sont disponibles, mais on vous laisse le soin de les trouver en progressant dans le jeu à votre rythme, en faisant un peu de tourisme en découvrant des stades parfois exceptionnels sur lesquels on s'éclate (encore une fois au sens propre du terme) : la fabrique qui est le stade le plus simple, l'Ile Eclair où il n'est pas rare de voir ses joueurs disparaître soufflés par le vent ou une vache ou un tracteur, le Tombeau sur lequel tombent des Twomps géants douloureux et où les côtés sont sableux qu'on y ralentit... Plein d'autres stades (on adore le stade galactique par exemple où on risque de se prendre des décharges électriques à n'importe quel moment) attendent les joueurs : l'ennui n'est pas près de nous guetter.

Ajoutons à cela une foule d'animations pendant le jeu qui rendent le spectacle aussi sympa à jouer qu'à regarder. On aime surtout les mimiques des capitaines qui viennent d'encaisser un but, comme Mario ou Baby Bowser, ce dernier va par exemple aller donner un coup de pied dans le poteau de ses cages, ou son père pratiquement fondre au bord des larmes ! Lorsqu'un équipier marque, il y a aussi une petite scène où on voit le joueur courir, et parfois il tombe comme Maskass qui, d'ailleurs, perd son masque et le remet vite ! Son visage sera-t-il un jour dévoilé, ou ne vaut-il pas mieux qu'on sache ce qui se cache derrière ? Le moment est bienvenu pour aussi indiquer que le jeu est rendu dynamique par les musiques rythmées qui collent parfaitement au jeu et à son ambiance !

Multijoueurs et Wi-Fi : et moi dans tout ça ?

La force de jeux comme MSCF, c'est bien sûr leurs modes multijoueurs. On y revient dans un instant, le temps de présenter la Coupe Strikers qui vous permettra lentement mais sûrement de devenir un as en remportant chaque Coupe l'une après l'autre : la Coupe Feu, puis la Coupe Cristal et ainsi de suite jusqu'à la coupe Strikers. Chaque Coupe consiste en un calendrier selon lequel on rencontre ses adversaires deux fois. Victoires, défaites, nombre de buts marqués et encaissés complètent les statistiques de votre équipe. Avant de s'attaquer à la Coupe, on ne saurait que trop conseiller de suivre le tutorial pour bien maîtriser chaque commande. Et une fois la Coupe gagnée, pourquoi ne pas booster un peu la durée de vie avec les challenges qui consistent à atteindre un objectif donné en un temps donné. Il y a toujours de bonnes choses à la clé !

Mais tout cela n'est finalement que cerise sur un bien beau gâteau dont le principal ingrédient est le WiFi Connection Service de Nintendo. Eh oui, Mario Strikers Charged Football est le premier jeu qui permet de jouer en ligne, si on veut. On accède au Centre CWF Nintendo par le menu principal, et on choisit ensuite ce que l'on veut faire : organiser une partie, ou se risquer sur le championnat officiel réinitialisé chaque semaine pour offrir à chacun les mêmes chances d'avoir son heure de gloire.

Les matches amicaux ne sont pas comptabilisés pour les statistiques officielles, mais ce sont bien sûr les plus drôles puisque vous connaissez vos adversaires : il suffit d'échanger son code ami avec celui de son ami pour ensuite se retrouver sur la CWF Nintendo. La démarche n'est pas facile, il faut avoir son Code ami sous la main ou aller dans le menu du jeu le chercher. On n'aime pas trop ça, mais il parait que c'est le prix à payer pour plus de sécurité. Cela devrait rassurer les parents, mais pas les joueurs : Nintendo aurait toutefois dû revoir sa copie avant de transférer son système DS sur Wii, il y avait tant à y gagner en simplicité d'accès et d'utilisation.

Ceci étant dit, jouer en ligne est une expérience nouvelle pour les Nintendomaniaques. Même si on peut noter des saccades plus ou moins régulièrement en fonction de la qualité de connexion de l'adversaire, jouer en ligne est un plaisir. A défaut de parler à son adversaire, on l'imagine de l'autre côté, ce qui a aussi son petit charme. On préfèrerait peut-être crier 'dans ta faaaaaaaace' après 6 super tirs décochés, mais cela ferait un peu anti-sportif. On se contentera d'un message placide sur MSN ou d'un SMS pour faire passer la même information entre les matches : on peut définir comment terminer le match (en x minutes, ou en x buts) et comment terminer la session (deux matches gagnants, ou plus !).

Pour être classé officiellement, il faut par contre aller se frotter à des gens qu'on ne connaît pas : on choisit si on joue seul ou avec un ami, et c'est alors parti pour une petite partie en ligne qui permet de gagner 10 points par victoire, ainsi que des points pour chaque but marqué. On gagne des points même quand on perd, pas beaucoup, mais on ne ressort jamais bredouille d'une session en ligne, sauf quand l'adversaire coupe la connexion, bien entendu.